La famille Mestiri est une famille tunisienne qui appartient à la grande notabilité tunisoise[1].
L'ancêtre, El Hadj Frej Cherif El Marzouk, quitte Monastir à la fin du XVIIIe siècle et s'installe à Tunis en qualité de commerçant parfumeur[1],[2]. Son fils, El Hadj Ahmed Mestiri, poursuit la carrière de son père avant que Hammouda Pacha[3] ne le nomme caïd-gouverneur des Ouertane[1],[2], poste qu'il quitte pour se consacrer à une activité de propriétaire terrien grâce à de vastes domaines et propriétés[1],[2].
Ce habous légué au profit de sa descendance permet à des générations d'être de riches propriétaires[1]. Au début et tout au long du XXe siècle, certains membres de cette famille s'engagent dans le militantisme[3] et quelques-uns occupent de hautes fonctions politiques sous le régime du président Habib Bourguiba.
Personnalités
- Ahmed Mestiri (1925-2021), ministre
- Hamouda Mestiri, militant
- Mahmoud Mestiri (1929-2006), ambassadeur et ministre
- Moncef Mestiri (1901-1971), journaliste et militant
- Saïd Mestiri (1919-2014), médecin chirurgien et historien
Références
- Mohamed El Aziz Ben Achour, Catégories de la société tunisoise dans la deuxième moitié du XIXe siècle : les élites musulmanes, Tunis, Ministère des Affaires culturelles, , 542 p.
- Sophie Ferchiou, Hasab wa nasab : parenté, alliance et patrimoine en Tunisie, Paris, CNRS Éditions, , 345 p. (ISBN 978-2-222-04653-0), p. 133.
- Saïd Mestiri, Moncef Mestiri, aux sources du Destour, Tunis, Sud Éditions, , 368 p. (ISBN 978-9-938-01046-6).