Titulature | Grand d'Espagne |
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Nom de naissance | Felipe Juan Froilán de Todos los Santos de Marichalar y Borbón |
Naissance |
Madrid (Espagne) |
Père | Jaime de Marichalar |
Mère | Elena, duchesse de Lugo |
Fratrie | Victoria de Marichalar y Borbón |
Religion | Catholicisme romain |
Felipe de Marichalar y Borbón, également appelé Froilán de Marichalar par la presse du cœur espagnole[1], grand d'Espagne, né le à Madrid, est le premier enfant de l'infante Elena, et de Jaime de Marichalar. Aîné des petits-enfants du roi Juan Carlos Ier et de la reine Sophie, il occupe la quatrième position dans l'ordre de succession au trône espagnol.
Biographie
Aîné des enfants de l'infante Elena, premier petit-enfant de Juan Carlos, Felipe de Marichalar naît le à la Clínica Ruber Internacional de Madrid[2]. Les ducs de Lugo lui donnent les prénoms de Felipe, en référence au prince Felipe, prince des Asturies (actuel Felipe VI), de Juan, en l'honneur de son arrière-grand-père le comte de Barcelone, de Froilán, d'après le saint patron de la ville de Lugo, et de Todos los Santos, selon la tradition de la dynastie espagnole régnante.
Recevant comme parrain et marraine son grand-père le roi d'Espagne et sa grand-mère la comtesse douairière de Ripalda, il est baptisé le en la chapelle royale du palais de La Zarzuela et, suivant la tradition de la famille royale, avec de l'eau du Jourdain[3]. L'année de sa naissance, il reçoit de la capitale galicienne le titre de « fils adoptif de Lugo », la plus haute distinction municipale[4].
Le , alors que Felipe passe les vacances de la Semaine sainte dans une ferme de la famille de son père située dans la province de Soria, il se tire accidentellement une balle dans le pied droit[5]. Son père, qui a dû déclarer l'accident à la Guardia Civil, la loi espagnole interdisant le port d'armes à feu aux mineurs de moins de 14 ans[6], n'est pas inquiété par la juge de première instance de Soria, qui considère l'incident comme un « accident fortuit »[7].
Participant à quelques activités officielles de la monarchie espagnole, comme la commémoration de la naissance du comte de Barcelone[8], Felipe occupe depuis 2014 la quatrième place dans l'ordre de succession, derrière sa mère, l'infante Elena et ses cousines, la princesse Leonor et l'infante Sofía[9], à sa naissance, il occupait la 3e position.
Éducation
Jusqu'à l'âge de douze ans, Felipe étudie au Colegio San Patricio à Madrid. Après avoir passé une année en Angleterre, il entre en 2011 au Colegio Santa María del Pilar (le collège Sainte-Marie-du-Pilier) de Madrid pendant trois années[10], à l'issue de cette première année, il manque à Felipe trois matières, qu'il repasse en septembre suivant[11].
À l'été 2014, il est admis au Colegio Episcopal Sagrada Familia de Sigüenza, dont il est diplômé de l'ESO l’année suivante. En septembre 2015, il part étudier aux États-Unis pendant deux années, pour terminer ses études secondaires[12].
Il a ensuite commencé ses études supérieures au College for International Studies à Madrid, avec une spécialisation en administration et gestion des affaires.
Carrière
En , la presse espagnole annonce que Felipe est parti s'installer à Abou Dabi, où son grand-père Juan Carlos vit en exil depuis 2020[13]. Depuis cette date, il travaille pour la compagnie pétrolière ADNOC, dirigée par le ministre des Technologies avancées des Émirats arabes unis, le sultan Ahmed Al-Jaber[14].
Famille
Felipe de Marichalar y Borbón est le premier enfant de Jaime de Marichalar y Sáenz de Tejada (1963), cadre bancaire d’origine basque, et de l'infante Elena d’Espagne (1963), duchesse de Lugo[15]. Son grand-père paternel, Amalio de Marichalar y Bruguera (es) (1912-1978), huitième comte de Ripalda, militaire de carrière, est le fils de Luis de Marichalar y Monreal, maire de Madrid et ministre de la Guerre sous Alphonse XIII[16],[17], et sa grand-mère, Concepción Sáenz de Tejada y Fernández de Bobadilla (es), (1929-2014), née à Logroño, est la fille d'Ignacio Sáenz de Tejada Gil, président d'une Audencia Provincial, et de Matilde Fernández de Bobadilla y Echarri, tous deux nés dans la province de La Rioja[18],[19]. Par sa mère l’infante Elena, fille aînée du roi Juan Carlos Ier[20], Felipe est apparenté aux Bourbons d’Espagne, mais également, au travers de sa grand-mère maternelle la reine Sophie (1938), née princesse Sophie de Grèce et de Danemark[21], à la maison de Schleswig-Holstein-Sonderbourg-Glücksbourg, une dynastie d’origine dano-allemande qui a régné sur la Grèce aux XIXe et XXe siècles.
Felipe est aussi le frère aîné de Victoria de Marichalar, née en 2000[15].
Titres et honneurs
Titulature
- depuis le 17 juillet 1998 : Son Excellence don Felipe de Marichalar y Borbón, grand d'Espagne, chevalier divisero hijodalgo du Solar de Tejada.
Fils d'une infante d'Espagne, Felipe reçoit à sa naissance, conformément à l'article 4 du décret royal 1368/1987 du [22], le prédicat d'excellence[15]. Selon ce même décret, Felipe de Marichalar prend rang parmi les grands d'Espagne.
Honneur
Chevalier divisero hijodalgo de la Muy Ilustre e Infanzonada Casa y Antiguo Solar de Tejada (es)[23] |
Ascendance
Bibliographie
- Chantal de Badts de Cugnac et Guy Coutant de Saisseval, Le Petit Gotha, Paris, Éditions Le Petit Gotha, coll. « Petit Gotha », (1re éd. 1993), 989 p. (ISBN 2-9507974-3-1).
- (es) Silvia Taulés, Los sobrinos del rey : su día a día, sus sueños, sus amores y sus polémicas, Ediciones B, , 216 p. (ISBN 9788466677561).
Notes et références
- (es)/(en) Cet article est partiellement ou en totalité issu des articles intitulés en espagnol « Felipe Juan Froilán de Marichalar y Borbón » (voir la liste des auteurs) et en anglais « Felipe de Marichalar y Borbón » (voir la liste des auteurs).
- (es) « La frustrante limitación de Froilán, hijo de los duques de Lugo », El Extra Confidencial, (lire en ligne, consulté le )
- (es) Ernesto Nuñez, « “Le hemos puesto Felipe por el Príncipe” », ABC, (lire en ligne, consulté le )
- (es) « El primer nieto de los Reyes de España ha recibido esta tarde el bautismo », El Mundo, (lire en ligne, consulté le )
- (es) « Felipe Juan Froilán de Marichalar », ABC, (lire en ligne, consulté le )
- (es) « La Reina visita a Felipe Juan Froilán en el Hospital tras ser operado en el pie », ABC, (lire en ligne, consulté le )
- (es) C. Morcillo et P. Muñoz, « Jaime de Marichalar declaró ayer ante la Guardia Civil de Soria », ABC, (lire en ligne, consulté le )
- (es) « Archivan la causa contra Marichalar al no haber ʽdenuncia’ de Froilán », El Mundo, (lire en ligne, consulté le )
- (es) « En memoria de don Juan », La Vanguardia, (lire en ligne)
- (es) « Línea de sucesión de la monarquía española », El Economista, (lire en ligne, consulté le )
- (es) María Eugenia Yagüe, « Froilán vuelve al colegio en Madrid », La Voz libre, (lire en ligne, consulté le )
- (es) « Los tres suspensos de Froilán, una ʽalegría’ para la Familia Real », El Economista, (lire en ligne, consulté le )
- Froilán: de 2º de la ESO a la Universidad en dos años, consulté le 9 avril 2018.
- (es) « Felipe de Marichalar pone rumbo a Abu Dabi », ¡Hola!, (lire en ligne, consulté le ).
- (es) Mireya Marrón, « La nueva vida de Froilán en Abu Dabi: trabaja para una empresa petrolífera, con "pisazo" frente al mar »,
- Badts de Cugnac et Coutant de Saisseval 2002, p. 422
- (es) María Eugenia Yagüe, « Concepción Sáez de Tejada, el refugio de todos los Marichalar », El Mundo, (lire en ligne, consulté le )
- (es) Almudena Martínez-Fornés, « Muere a los 85 años la madre de Jaime de Marichalar, Concepción Sáenz de Tejada », ABC, (lire en ligne, consulté le )
- (es) « Fallece la madre de Jaime de Marichalar, la riojana Concepción Sáenz de Tejada », La Rioja (es), (lire en ligne, consulté le )
- (es) « Emotiva despedida a la madre de Jaime de Marichalar », La Razón, (lire en ligne, consulté le )
- Badts de Cugnac et Coutant de Saisseval 2002, p. 421
- Badts de Cugnac et Coutant de Saisseval 2002, p. 536
- (es) « Real Decreto 1368/1987, de 6 de noviembre, sobre régimen de títulos, tratamientos y honores de la Familia Real y de los Regentes », Boletín oficial del Estado, (lire en ligne [PDF], consulté le )
- (es) Tomás Rubio de Tejada Fernández, « Índice de apellidos - “Solar de Tejada, Asientos y Electiones 1559-2008” », Solar de Tejada, , p. 33 (lire en ligne [PDF], consulté le )