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Écrivain, doyen, philologue, maire de Montpellier |
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Georges Castets (d) |
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Ferdinand Castets (né à Bordeaux le 29 avril 1838 et mort à Marseille le 24 mars 1921)[1] est un universitaire et homme politique français, doyen de la Faculté des Lettres de Montpellier et maire de cette ville sous la Troisième République[2].
Biographie
Carrière universitaire
Jean Charles Ferdinand Castets arrive à la faculté des lettres de Montpellier en 1876 comme chargé de cours puis en 1878 comme professeur de littérature étrangère. Il s'intéresse en particulier aux chansons de gestes italiennes.
Il devient doyen de la faculté le 13 décembre 1881, fonction qu'il occupera jusqu'en 1902. La faculté compte alors six chaires : philosophie, histoire, littérature française, littérature étrangère et deux chaires de littérature ancienne. Lorsqu'il quitte son décanat en 1902, la faculté accueille 147 étudiants[3].
Son décanat correspond à l'installation de la faculté des lettres dans le palais universitaires qu'elle partage avec les facultés de droit et des sciences. Il est, à ce titre, le fondateur du Musée des moulages[4].
Il prend sa retraite le 1er novembre 1908, puis rejoint son fils à Marseille, où il meurt en 1921.
Carrière politique
Arrivé à Montpellier en 1878, Ferdinand Castets s'intéresse rapidement à la vie municipale. Entré au conseil municipal en 1881, il est élu premier adjoint du maire Alexandre Laissac en 1882.
En 1890, alors redevenu conseiller municipal, il participe à la démission du conseil municipal qui s'oppose alors à la création d'une faculté de médecine à Marseille.
Le 2 février 1893, il devient maire de Montpellier, à la faveur de divisions entre les radicaux du conseil municipal opposant les partisans de Michel Vernière à ceux d'Alexandre Laissac. Ne retrouvant plus son siège au conseil municipal lors des élections de 1896, il est contrant de quitter ses fonctions de maire.
Œuvres
1872 : Eschine l’orateur : thèse pour le doctorat ès lettres présentée à la Faculté des lettres de Paris
1875 : Eschine : étude historique et littéraire
1880 : Turpini Historia Karoli magni et Rotholandi
1880 : Le romant de la vie des pères hermites (un miracle de Notre-Dame). Sonnet contenant une recette d’alchimie.
1887 : Deux manuscrits de l’histoire des fils Aymon
1893 : Maugis d’Aigremont : chanson de geste
1895 : Histoire véritable de Théodoric II, roi des Ostrogoths
1901 : Bourdaloue : la vie et la prédication d’un religieux au XVIIe siècle
1908 : I dodici canti : épopée romanesque du XVIe siècle.
1909 : La chanson des quatre fils Aymon
Notes et références
- ↑ « Comité des travaux historiques et scientifiques Institut rattaché à l’École nationale des chartes »
- ↑ Jean Sagnes, « Les radicaux de Montpellier au début du XXe siècle », Annales du Midi : revue archéologique, historique et philologique de la France méridionale, vol. Tome 91, no N°141, , pp. 71-94 (lire en ligne)
- ↑ Roland Andréani, « Ferdinand Castets (1838-1921) : un professeur de la faculté des lettres, maire de Montpellier », dans Jean-Paul Laurens et Jean-Bruno Renard (dir.), La faculté des lettres de Montpellier : Portraits de Professeurs, Montpellier, Presses Universitaires de la Méditerranée, , 234 p. (ISBN 978-2-84269-954-3), p. 37-42
- ↑ « Les gypsothèques universitaires, diffusion d’une Antiquité modèle »
Liens externes
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