Fleury-Mérogis | |||||
L’hôtel de ville. | |||||
Logo | |||||
Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Île-de-France | ||||
Département | Essonne | ||||
Arrondissement | Évry | ||||
Intercommunalité | Cœur d'Essonne Agglomération | ||||
Maire Mandat |
Olivier Corzani 2020-2026 |
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Code postal | 91700 | ||||
Code commune | 91235 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Floriacumois | ||||
Population municipale |
13 983 hab. (2021 ) | ||||
Densité | 2 148 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 48° 37′ 48″ nord, 2° 21′ 39″ est | ||||
Altitude | Min. 76 m Max. 101 m |
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Superficie | 6,51 km2 | ||||
Type | Grand centre urbain | ||||
Unité urbaine | Paris (banlieue) |
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Aire d'attraction | Paris (commune du pôle principal) |
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Élections | |||||
Départementales | Canton de Ris-Orangis | ||||
Législatives | Dixième circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : Essonne
Géolocalisation sur la carte : Île-de-France
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Liens | |||||
Site web | http://fleurymerogis.fr/ | ||||
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Fleury-Mérogis (prononcé [flœʁi meʁɔʒis] Écouter) est une commune française située à vingt-six kilomètres au sud de Paris dans le département de l'Essonne en région Île-de-France. Elle est notamment connue pour sa maison d'arrêt, qui est l'une des plus grandes prisons d'Europe.
Ses habitants sont appelés les Floriacumois[1].
Géographie
Situation
Type d’occupation | Pourcentage | Superficie (en hectares) |
---|---|---|
Espace urbain construit | 35,3 % | 225,42 |
Espace urbain non construit | 11,7 % | 74,73 |
Espace rural | 52,9 % | 337,70 |
Source : Iaurif-MOS 2008[2] |
Fleury-Mérogis est située à vingt-six kilomètres au sud de Paris-Notre-Dame[3], point zéro des routes de France, six kilomètres au sud-ouest d'Évry[4], sept kilomètres à l'est de Montlhéry[5], neuf kilomètres à l'ouest de Corbeil-Essonnes[6], neuf kilomètres au nord-est d'Arpajon[7], treize kilomètres au sud-est de Palaiseau[8], seize kilomètres au nord de La Ferté-Alais[9], vingt-six kilomètres au nord-ouest de Milly-la-Forêt[10], vingt-six kilomètres au nord-est d'Étampes[11], vingt-huit kilomètres au nord-est de Dourdan[12].
Hydrographie
Relief et géologie
Le point le plus bas de la commune est situé à soixante-seize mètres d'altitude et le point culminant à cent un mètres[13].
Communes limitrophes
Morsang-sur-Orge | Viry-Châtillon | Grigny | ||
Sainte-Geneviève-des-Bois | N | Ris-Orangis | ||
O Fleury-Mérogis E | ||||
S | ||||
Le Plessis-Pâté | Bondoufle | Bondoufle |
Climat
En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[14]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique altéré et est dans la région climatique Sud-ouest du bassin Parisien, caractérisée par une faible pluviométrie, notamment au printemps (120 à 150 mm) et un hiver froid (3,5 °C)[15].
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 11,2 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 15,3 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 656 mm, avec 10,4 jours de précipitations en janvier et 7,8 jours en juillet[14]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Brétigny-sur-Orge à 5 km à vol d'oiseau[16], est de 11,9 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 628,9 mm[17],[18]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[19].
Mois | jan. | fév. | mars | avril | mai | juin | jui. | août | sep. | oct. | nov. | déc. | année |
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Température minimale moyenne (°C) | 1,7 | 1,5 | 3,6 | 5,7 | 9,2 | 12,5 | 14,4 | 14,1 | 11 | 8,2 | 4,5 | 2,2 | 7,4 |
Température moyenne (°C) | 4,5 | 5 | 8,1 | 10,9 | 14,5 | 17,9 | 20,2 | 20 | 16,4 | 12,4 | 7,7 | 4,9 | 11,9 |
Température maximale moyenne (°C) | 7,2 | 8,5 | 12,6 | 16,2 | 19,8 | 23,4 | 26 | 25,9 | 21,8 | 16,6 | 10,9 | 7,6 | 16,4 |
Record de froid (°C) date du record |
−20,6 08.01.10 |
−17 23.02.1963 |
−10,7 13.03.13 |
−4,7 11.04.03 |
−1,9 07.05.1957 |
1,4 05.06.1991 |
3,8 01.07.1960 |
3,7 28.08.1974 |
0,2 17.09.1971 |
−4,5 29.10.1985 |
−9,6 24.11.1998 |
−16,4 29.12.1964 |
−20,6 2010 |
Record de chaleur (°C) date du record |
15,8 27.01.03 |
20,2 27.02.19 |
25,3 25.03.1955 |
29,4 20.04.18 |
32 28.05.17 |
37,3 18.06.22 |
42 25.07.19 |
39,7 06.08.03 |
35,4 08.09.23 |
30,3 01.10.1985 |
22,1 07.11.15 |
16,8 17.12.15 |
42 2019 |
Précipitations (mm) | 48,2 | 44,9 | 45 | 44,6 | 61,4 | 55,6 | 53,1 | 57,7 | 48,6 | 52,6 | 54,5 | 62,7 | 628,9 |
Voies de communication et transports
La ville ne possède pas de gare sur son territoire, les plus proches étant celles de Grigny, Viry-Châtillon (RER D) ou encore de Sainte-Geneviève des Bois (RER C) qui sont toutes trois des villes limitrophes.
Il est possible d'y accéder directement en empruntant les lignes DM5 (Juvisy RER - ZAC de la Croix Blanche) et 510 (Grigny - ZAC de la Croix Blanche) qui sont les lignes les plus importantes de la ville car elles desservent la quasi-intégralité des zones d'habitations de la ville.
La ligne TICE 401 (Saint-Michel-sur-Orge - Corbeil-Essonnes) relie la ville à Évry-Courcouronnes (notamment son centre commercial régional et sa préfecture) et Corbeil-Essonnes qui sont les deux villes les plus importantes du département, mais également à ses voisines Sainte-Geneviève des Bois et Saint-Michel-sur-Orge jusqu'à minuit tous les jours.
Pour la maison d'arrêt, la ligne 109 permet de relier la maison d'arrêt à Paris - Porte d'Orléans en moins de 30 minutes par autoroute tous les jours, et la DM50 à la gare de Juvisy, sans arrêt également.
La ligne TICE 409 (Fleury-Mérogis - Villabé) dessert également le territoire communal, mais uniquement 3 arrêts qui sont tous situés dans la ZI des Ciroliers et aux portes de la ZAC de la Croix-Blanche et avec une desserte assez famélique du fait de ses 4 à 5 passages journaliers les jours ouvrés seulement.
Lieux-dits, écarts et quartiers
L'ouest de la ville compte un petit quartier prioritaire nommé Les Aunettes, à ne pas confondre avec plusieurs quartiers éponymes dans ce secteur de l'Essonne. Il compte 1 364 habitants en 2018, le secteur prioritaire étant limité à un petit groupe de treize immeubles à l'ouest de l'avenue du docteur Fichez[20].
Au sein des Aunettes, un écoquartier, les Joncs-Marins, est construit à partir de 2013[21] avec seize lots devant totaliser onze cents logements familiaux (labellisés « effinergie + »[Quoi ?]), sociaux, résidence pour personnes âgées à mobilité réduite, centre commercial. Les petits immeubles, en majorité de cinq étages, sont quadrillés de rues ombragées d'arbres avec des allées de verdure et des pelouses. S'étendant sur 17 hectares, il comprend aussi des parkings et des commerces de proximité. Des appartements sont accessibles à la propriété, les derniers étant livrés pour 2016. Le lot no 2 comprend dix-neuf maisons individuelles construites selon les normes écologiques[réf. nécessaire].
Urbanisme
Typologie
Au , Fleury-Mérogis est catégorisée grand centre urbain, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[22]. Elle appartient à l'unité urbaine de Paris[Note 1], une agglomération inter-départementale regroupant 407 communes, dont elle est une commune de la banlieue[Note 2],[23],[24]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Paris, dont elle est une commune du pôle principal[Note 3],[24]. Cette aire regroupe 1 929 communes[25],[26].
Toponymie
Fluriacum en 1093[27], Floriacum, Floriacum Merogii, Fleury-Merongis, Flori[28] ou Flory au XIIIe siècle.
De florus « être riche », -acum « fortification » et de l'anthroponyme Méraugis[29].
La commune fut créée en 1789 avec son nom actuel[30].
Histoire
L'histoire de la ville commence en l'an 1093 : c'est à l'époque un domaine agricole appartenant à un seigneur du nom de Florus (d'où le nom de Floriacum = de Florus). L'endroit est la possession du seigneur Robertus de Floriacus en 1140, puis de Guillaume de Mérogis[31], et ainsi le village se nomme Flory-Mérogis au début du XIVe siècle. Il est construit autour de sa petite église et du château fort médiéval détruit en 1722. Guillaume Joly de Fleury (1675-1756), propriétaire des terres, fait construire un nouveau château dans les années 1720. La vocation agricole de Fleury-Mérogis se perpétue jusqu'au début des années 1960. En parallèle, on sait aussi qu'au XIXe siècle, la commune comptait aussi une carrière de pierres meulières, destinées à la ville de Paris, dont le lieu-dit du "Bois des trous" tire son nom[32]. Fleury-Mérogis comptait 261 habitants en 1946 et 361 en 1962.
Depuis 1968, la ville accueille sur son territoire la maison d'arrêt de Fleury-Mérogis, le plus grand centre pénitentiaire d'Europe[33].
La population de la commune explose à partir des années 1970[30], intégrant des travailleurs immigrés et des populations issues de l'exode rural par vagues successives. Cette période marquée par la politique de regroupement familial est gérée par une municipalité communiste (jusqu'en 2009) qui doit faire construire des infrastructures ex nihilo. Les habitants sont au nombre de 4 953 en 1990[31], de 7 419 en 1982 et de 9 219 en 2013[34]. De grandes cités de logements sociaux sont construites rapidement dans les années 1970-1990. La politique de la ville évolue au début du XXIe siècle avec la destruction de tours et la réhabilitation de certains quartiers. Il est à noter que 37 % de la surface de la commune sont constitués d'espaces verts ou boisés[31].
Une nuit d'émeute a éclaté en juin 2016 dans la partie ouest de la ville[non pertinent].
Politique et administration
Rattachements administratifs et électoraux
Jusqu’à la loi du 10 juillet 1964[35], la commune faisait partie du département de Seine-et-Oise. Le redécoupage des anciens départements de la Seine et de Seine-et-Oise fait que la commune appartient désormais à l'Essonne et à son arrondissement d'Évry après un transfert administratif effectif le . Pour l'élection des députés, la commune est rattachée à la dixième circonscription de l'Essonne.
La commune faisait partie depuis 1801 du canton de Longjumeau. Celui-ci est scindé en 1964 et la commune rattachée à celui de Juvisy-sur-Orge. Lors de la mise en place du département de l'Essonne, la commune intègre en 1967 le canton de Viry-Châtillon, puis, en 1975, celui de Morsang-sur-Orge. Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, la commune fait désormais partie du canton de Ris-Orangis.
Intercommunalité
La commune faisait partie de la communauté d'agglomération du Val d'Orge créée au .
Dans le cadre de la mise en œuvre de la loi MAPAM du , qui prévoit la généralisation de l'intercommunalité à l'ensemble des communes et la création d'intercommunalités de taille importante, le projet de schéma régional de coopération intercommunale de février 2015 prévoyait la création, en Essonne, d’une agglomération de plus de 500 000 habitants regroupant 48 communes, allant de l’Arpajonnais au SAN de Sénart Ville Nouvelle en Seine-et-Marne. Après concertation, ce projet a été amendé et le préfet de la région d'Île-de-France approuve le un schéma régional de coopération intercommunale qui prévoit notamment la « fusion de la communauté d'agglomération du Val d'Orge et de la communauté de communes de l'Arpajonnais »[36].
Cette fusion est intervenue le , créant la communauté d'agglomération Cœur d'Essonne Agglomération[37], dont la commune est désormais membre.
Tendances et résultats politiques
- Élections présidentielles
Résultats des deuxièmes tours :
- Élection présidentielle de 2002 : 79,46 % pour Jacques Chirac (RPR), 20,54 % pour Jean-Marie Le Pen (FN), 72,78 % de participation[38].
- Élection présidentielle de 2007 : 51,81 % pour Ségolène Royal (PS), 48,19 % pour Nicolas Sarkozy (UMP), 83,03 % de participation[39].
- Élection présidentielle de 2012 : 62,65 % pour François Hollande (PS), 37,35 % pour Nicolas Sarkozy (UMP), 78,13 % de participation[40].
- Élection présidentielle de 2017 : 62,55 % pour Emmanuel Macron (LREM), 37,45 % pour Marine Le Pen (FN), 72 % de participation[41].
- Élections législatives
Résultats des deuxièmes tours :
- Élections législatives de 2002 : 58,80 % pour Julien Dray (PS), 41,20 % pour Francis Decoux (UMP), 47,35 % de participation[42].
- Élections législatives de 2007 : 57,25 % pour Julien Dray (PS), 42,75 % pour Laurence Gaudin (UMP), 51,92 % de participation[43].
- Élections législatives de 2012 : 58,48 % pour Malek Boutih (PS), 41,52 % pour Marianne Duranton (PR), 48,28 % de participation[44].
- Élections législatives de 2017 : 51,35 % pour Charlotte Girard (FI), 48,65 % pour Pierre-Alain Raphan (EM), 32,02 % de participation.
- Élections européennes
Résultats des deux meilleurs scores :
- Élections européennes de 2004 : 23,26 % pour Harlem Désir (PS), 21,82 % pour Francis Wurtz (PCF), 33,06 % de participation[45].
- Élections européennes de 2009 : 24,32 % pour Patrick Le Hyaric (PCF), 16,59 % pour Harlem Désir (PS), 32,22 % de participation[46].
- Élections européennes de 2014 : 29,01 % pour Aymeric Chauprade (FN), 21,33 % pour Pervenche Berès (PS), 35,12 % de participation[47].
- Élections européennes de 2019 : 29,09 % pour Jordan Bardella (RN), 12,25 % pour Nathalie Loiseau (LREM), 36,99 % de participation.
- Élections régionales
Résultats des deux meilleurs scores :
- Élections régionales de 2004 : 62,62 % pour Jean-Paul Huchon (PS), 21,82 % pour Jean-François Copé (UMP), 55,77 % de participation[48].
- Élections régionales de 2010 : 71,59 % pour Jean-Paul Huchon (PS), 28,41 % pour Valérie Pécresse (UMP), 39,25 % de participation[49].
- Élections régionales de 2015 : 50,27 % pour Claude Bartolone (PS), 25,99 pour Wallerand de Saint-Just (FN), 23,74 % pour Valérie Pécresse (LR), 48,03 % de participation.
- Élections cantonales puis départementales
Résultats des deuxièmes tours :
- Élections cantonales de 2004 : 69,66 % pour Marjolaine Rauze (PCF), 30,34 % pour Laurence Gaudin (UMP), 56,00 % de participation[50].
- Élections cantonales de 2011 : 68,14 % pour Marjolaine Rauze (PCF), 31,86 % pour René Delmas (FN), 36,91 % de participation[51].
- Élections départementales de 2015 : 60,15 % pour Hélene Dian-Leloup et Stéphane Raffali (PS) , 39,85 % pour Isabelle Rossignol et Claude Stillen (FN), 36,96 % de participation.
- Élections municipales
Résultats des deuxièmes tours
- Élections municipales de 2001 : données manquantes.
- Élections municipales de 2008 : 100 % pour Michel Humbert (PCF) élu au premier tour, 40,61 % de participation[52].
- Élections municipales partielles de 2009 : 54,43 % pour David Derrouet (PS) élu au premier tour, 45,57 % pour Michel Humbert (PCF), 52,42 % de participation[53].
- Élections municipales de 2014 : 57,45 % pour David Derrouet (DVG) élu au premier tour, 15,60 % pour Bruno Hyson (DVD), 15.55 % pour Abdel Yassine (DVG), 11,38 % pour Annie Saltzmann (FDG), 62,07 % de participation[54].
- Élections municipales partielles de 2019 : 56 % pour Olivier Corzani (PCF), élu au premier tour, 29 % pour Nadia Le Guern, adjointe sortante et 15 % pour Abdel Yassine, 39,05 % de participation[55].
- Élections municipales de 2020 : 79,72 % pour Olivier Corzani (PCF) élu au premier tour, 20,28 % pour Nadia Le Guern, 42,39 % de participation[56].
- Référendums
- Référendum de 2000 relatif au quinquennat présidentiel : 69,86 % pour le Oui, 30,14 % pour le Non, 19,63 % de participation[57].
- Référendum de 2005 relatif au traité établissant une Constitution pour l'Europe : 73,73 % pour le Non, 26,27 % pour le Oui, 65,54 % de participation[58].
Politique locale
Le maire réélu au terme des élections municipales de 2014 dans l'Essonne, David Derrouet, annonce en juin 2017 sa démission pour des raisons personnelles[59]. Le conseil municipal élit en octobre 2017 son successeur, Aline Cabeza[60], malgré la contestation de certains élus[61]. Celle-ci annonce toutefois sa démission dès novembre 2018, au terme d'un conseil municipal où le quorum n'avait pas été réuni et où des élus avaient reprochés au maire le départ de médecins[62].
Les élections municipales partielles organisées le voient la victoire de la liste « Fleury pleinement citoyenne » (SE) menée par Olivier Corzani (PCF) dès le premier tour[63] et celui-ci est élu maire le [64].
Liste des maires
Politique de développement durable
La commune a engagé une politique de développement durable en lançant une démarche d'Agenda 21[79].
Jumelages
La commune de Fleury-Mérogis n'a développé[Quand ?] aucune association de jumelage.
Population et société
Démographie
Évolution démographique
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de plus de 10 000 habitants les recensements ont lieu chaque année à la suite d'une enquête par sondage auprès d'un échantillon d'adresses représentant 8 % de leurs logements, contrairement aux autres communes qui ont un recensement réel tous les cinq ans[80],[Note 4].
En 2021, la commune comptait 13 983 habitants[Note 5], en évolution de +37,36 % par rapport à 2015 (Essonne : +2,94 %, France hors Mayotte : +1,84 %).
Pyramide des âges
La population de la commune est relativement jeune. En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 50,3 %, soit au-dessus de la moyenne départementale (39,9 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 6,0 % la même année, alors qu'il est de 20,1 % au niveau départemental.
En 2018, la commune comptait 9 207 hommes pour 4 710 femmes, soit un taux de 66,16 % d'hommes, largement supérieur au taux départemental (48,98 %).
Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.
Enseignement
Fleury-Mérogis est rattachée à l'académie de Versailles. Elle dispose[Quand ?] des groupes scolaires Robert Desnos, Frédéric Joliot-Curie et Paul Langevin.
Santé
Le centre hospitalier Manhes a été créé initialement en 1965 par la FNDIRP (Fédération nationale des déportés et internés résistants et patriotes) pour les anciens déportés[84]. Aujourd'hui, le centre hospitalier propose :Soins de Suite et de Réadaptation (SSR), Hôpital de Jour , Psychiatrie, Hémodialyse rénale, un service de consultations externes . La commune dispose sur son territoire de l'établissement d'hébergement pour personnes âgées dépendantes Marcel-Paul (rattaché au centre Manhes, a vu le jour à l'initiative d'anciens déportés). Le centre Jean-Moulin fondé en 1948, est également rattaché au centre Manhes[85]. Un centre de la protection maternelle et infantile est implanté dans la commune[86].
Culture
La ville dispose[Quand ?] de plusieurs infrastructures culturelles, dont[87] :
- la salle André-Malraux (théâtre, danse, musique) ;
- la médiathèque Elsa-Triolet ;
- l'espace Jean-Wiener (centre musical et artistique) ;
- Le Onze (studio de répétition et d'enregistrement).
Sports
Le club de football, le FC Fleury 91, la D1 Féminine, les réserves, et les jeunes évoluent au Complexe Sportif Auguste Gentelet. Tandis que l'équipe première masculine réside au stade Robert-Bobin de Bondoufle[réf. nécessaire].
Services publics
La commune dispose en 2010 sur son territoire d'une brigade de gendarmerie nationale[88] et d'une agence postale[89].
Lieux de culte
La paroisse catholique de Fleury-Mérogis est rattachée au secteur pastoral du Val d'Orge-Sainte-Geneviève-des-Bois et au diocèse d'Évry-Corbeil-Essonnes. Elle dispose de l'église du Saint-Rédempteur[90], datant du XVIIIe siècle[91].
Médias
L'hebdomadaire Le Républicain relate les informations locales. La commune est en outre dans le bassin d'émission des chaînes de télévision France 3 Paris Île-de-France Centre, IDF1 et Téléssonne intégré à Télif.
Économie
La ville est principalement connue pour accueillir sur son sol la prison de Fleury-Mérogis.
Emplois, revenus et niveau de vie
En 2006, le revenu fiscal médian par ménage était de 16 729 €, ce qui plaçait la commune au 12 100e rang parmi les 30 687 communes de plus de cinquante ménages que compte le pays et au cent quatre-vingtième rang départemental[92].
Répartition des emplois par catégories socioprofessionnelles en 2006. | ||||||
Agriculteurs | Artisans, commerçants, chefs d’entreprise |
Cadres et professions intellectuelles supérieures |
Professions intermédiaires |
Employés | Ouvriers | |
---|---|---|---|---|---|---|
Fleury-Mérogis | 0,0 % | 1,5 % | 8,8 % | 18,2 % | 44,7 % | 26,9 % |
Zone d’emploi d’Orly | 0,1 % | 4,6 % | 15,2 % | 27,8 % | 30,3 % | 22,1 % |
Moyenne nationale | 2,2 % | 6,0 % | 15,4 % | 24,6 % | 28,7 % | 23,2 % |
Répartition des emplois par secteurs d’activités en 2006. | ||||||
Agriculture | Industrie | Construction | Commerce | Services aux entreprises |
Services aux particuliers | |
Fleury-Mérogis | 0,3 % | 5,7 % | 3,1 % | 11,5 % | 6,4 % | 4,1 % |
Zone d’emploi d’Orly | 0,5 % | 8,1 % | 7,2 % | 15,0 % | 14,3 % | 6,3 % |
Moyenne nationale | 3,5 % | 15,2 % | 6,4 % | 13,3 % | 13,3 % | 7,6 % |
Sources : Insee[93],[94],[95] |
Culture locale et patrimoine
Patrimoine environnemental
Les bois communaux ont été recensés au titre des espaces naturels sensibles par le conseil général de l'Essonne[96].
Lieux et monuments
Une borne routière marquée d'une fleur de lys, aujourd'hui disparue, a été inscrite aux monuments historiques le [97].
Personnalités liées à la commune
Différents personnages publics sont nés, décédés ou ont vécu à Fleury-Mérogis :
- Georges Marrane (1888-1976), homme politique y est mort.
- Florimond Bonte (1890-1977), homme politique y est mort.
- Martine Lefeuvre-Déotte (1951-), sociologue y enseigna.
- La famille Joly de Fleury possédait le domaine sous l'Ancien Régime.
- Grégoire Ludig (1982-), humoriste et acteur, y est né.
Héraldique et logotype
Fleury-Mérogis dans les arts et la culture
- Trust - Le Mitard (musique) : 8e morceau de la version française de l'album Répression, et 10e pour la version anglaise. Les auteurs sont Bernie Bonvoisin (chanteur du groupe) et Jacques Mesrine (ancien criminel français, connu comme "l'ennemi public numéro un", et principal protagoniste du morceau). Dans cette chanson, Fleury-Mérogis désigne la maison d'arrêt de ladite commune, où Jacques Mesrine fut incarcéré. Elle visait à dénoncer le traitement des détenus.
Notes et références
Notes
- Une unité urbaine est, en France, une commune ou un ensemble de communes présentant une zone de bâti continu (pas de coupure de plus de 200 mètres entre deux constructions) et comptant au moins 2 000 habitants. Une commune doit avoir plus de la moitié de sa population dans cette zone bâtie.
- Dans une agglomération multicommunale, une commune est dite de banlieue lorsqu'elle n'est pas ville-centre, à savoir que sa population est inférieure à 50 % de la population de l’agglomération ou de la commune la plus peuplée. L'unité urbaine de Paris comprend une ville-centre et 406 communes de banlieue.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Par convention dans Wikipédia, le principe a été retenu de n’afficher dans le tableau des recensements et le graphique, pour les populations légales postérieures à 1999, que les populations correspondant à une enquête exhaustive de recensement pour les communes de moins de 10 000 habitants, et que les populations des années 2006, 2011, 2016, etc. pour les communes de plus de 10 000 habitants, ainsi que la dernière population légale publiée par l’Insee pour l'ensemble des communes.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
Références
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- Orthodromie entre Fleury-Mérogis et Montlhéry sur le site lion1906.com Consulté le 16/09/2012.
- Orthodromie entre Fleury-Mérogis et Corbeil-Essonnes sur le site lion1906.com Consulté le 16/09/2012.
- Orthodromie entre Fleury-Mérogis et Arpajon sur le site lion1906.com Consulté le 16/09/2012.
- Orthodromie entre Fleury-Mérogis et Palaiseau sur le site lion1906.com Consulté le 16/09/2012.
- Orthodromie entre Fleury-Mérogis et La Ferté-Alais sur le site lion1906.com Consulté le 16/09/2012.
- Orthodromie entre Fleury-Mérogis et Milly-la-Forêt sur le site lion1906.com Consulté le 16/09/2012.
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- « Le Parti communiste perd la mairie : L'UMP, qui n'avait pas respecté la date limite du dépôt des candidatures, est restée hors jeu. Ce résultat, à l'issue d'un duel « fratricide » entre deux hommes qui faisaient cause commune en mars 2008, constitue un vrai séisme au sein de la gauche essonnienne. Le PC perd un de ses derniers fiefs. Michel Humbert était en poste depuis 1998 », Le Parisien, édition de l'Essonne, (lire en ligne, consulté le ).
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- Nolwenn Cosson, « Démission du maire de Fleury-Mérogis : « Je ne regrette rien, j’ai fait du mieux que j’ai pu » : Comme annoncé dans une lettre distribuée il y a quelques semaines à ses concitoyens, David Derrouet, le maire (DVG) de Fleury-Mérogis, vient de démissionner de son mandat. Il dévoile les raisons de son départ », Le Parisien, édition du Val-de-Marne, (lire en ligne, consulté le ).
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- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
- Insee, « Évolution et structure de la population en 2018 - Commune de Fleury-Mérogis (91235) », (consulté le ).
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- Centre hospitalier Manhes
- Centre Jean-Moulin
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- Site de la mairie
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- « Borne à fleur de lys n° 18 », notice no PA00087913, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
Voir aussi
Bibliographie
- Le patrimoine des communes de l'Essonne - tome 2, Paris, Editions Flohic, , 1053 p. (ISBN 2-84234-126-0), « Fleury-Mérogis », p. 821–823
- Angel Perez, Fleury-Mérogis, La Pensée Unique, , 156 p. (ISBN 978-2-214-04666-1)
- Collectif d'auteurs, Le Spectateur anonyme, Ramsay,
- Élisabeth Cons, La boîte à oubli : dix ans à Fleury-Mérogis, Lattes, , 265 p. (ISBN 978-2-7096-2199-1)
- Martine Schachtel, Femmes en prison : dans les coulisses de Fleury-Mérogis, Albin Michel, , 176 p. (ISBN 978-2-226-12071-7)
- Isabelle Le Bourgeois, Derrière les barreaux des hommes : femme et aumônier à Fleury-Mérogis, , 150 p. (ISBN 978-2-220-05230-4)
Articles connexes
- Église du Saint-Rédempteur de Fleury-Mérogis
- Maison d'arrêt de Fleury-Mérogis
- Liste des communes de l'Essonne
Liens externes
- Site officiel
- Ressources relatives à la géographie :
- Ressource relative à la santé :
- Ressource relative à plusieurs domaines :
- Site de la mairie
- « Dossier complet : Commune de Fleury-Mérogis (91235) », Recensement général de la population de 2015, INSEE, (consulté le ).