Fort du Mont-Bart | |
Description | |
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Type d'ouvrage | fort à enveloppe avec massif central |
Dates de construction | entre 1874 et 1877 |
Ceinture fortifiée | môle défensif du Lomont |
Utilisation | fort d'arrêt |
Utilisation actuelle | géré par une association |
Propriété actuelle | Pays de Montbéliard Agglomération |
Garnison | 700 hommes |
Armement de rempart | 5 pièces[1] |
Armement de flanquement | 34 pièces[1] |
Organe cuirassé | néant |
Modernisation béton spécial | non réalisée |
Programme 1900 | |
Dates de restructuration | non réalisée |
Tourelles | - |
Casemate de Bourges | - |
Observatoire | - |
Garnison | 508 hommes (718 en temps de guerre) |
Programme complémentaire 1908 | non réalisé |
Coordonnées | 47° 29′ 11,37″ nord, 6° 45′ 42,23″ est |
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Le fort du Mont-Bart est un fort de l'Est de la France, construit entre 1874 et 1877 par l'entreprise Adrien Hallier.
C'est un ouvrage faisant partie des fortifications de l'Est de la France du type Séré de Rivières et faisant partie intégrante du môle défensif du Lomont.
Il est situé à 483 mètres d'altitude, au sommet d'une colline appelée le mont Bart (commune de Bavans), à proximité de Bavans, de Bart. On ne connait pas de nom à ce fort, alors qu'un décret du général Boulanger prévoyait un nom de baptême pour chaque ouvrage.
Dominant les vallées du Doubs et de l'Allan, l'intérêt stratégique était de surveiller les voies de communication menant à Besançon, ainsi que d'empêcher le contournement de la place de Belfort[1]. Une stèle a été dédiée en hommage aux tirailleurs marocains positionnée au-dessus du mont Bart
Description
De construction de type fort à enveloppe de forme pentagonale, le fort est cerné de fossés défensifs. L'enveloppe, adossée à une paroi rocheuse constituant le front ouest, englobe la maison du gardien, un bâtiment pour les officiers, une petite batterie pour deux pièces (la batterie est) et un poste d'observation au nord (poste dit «du corbeau»).
Le casernement
Dans ce fort, deux casernements se font face de part et d'autre d'une cour (appelée également « la rue »), ce qui donne en tout vingt-huit chambrées sur deux niveaux, où logent soldats et officiers.
Pendant la Première Guerre mondiale, afin de prévenir toute attaque aérienne, l'ancienne cour intérieure du casernement a été recouverte de rails de chemin de fer et d'une épaisseur de 160 cm de béton et de terre.
La boulangerie
Un four à pain de type Lespinasse au bois ou au charbon est présent. Il est toujours fonctionnel.
Le magasin-caverne
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L'entrée du magasin-caverne.
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Le magasin-caverne.
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À gauche : galerie munie de sa voie de chemin de fer reliant la rue du rempart au magasin sous roc ; à droite : escalier d'accès au magasin sous roc.
En 1889, à la suite de la crise de l'obus-torpille, un magasin-caverne a été creusé. À part cela, le fort ne sera pas modernisé.
La casemate Mougin
En 1882, le commandant Mougin (1841-1916) met au point son prototype de casemate cuirassée.
Les casemates à tir direct
Plusieurs casemates à tir direct sont installées dans le fort. Une casemate à tir direct est située du côté extérieur à la rue du rempart (contrairement à une casemate à tir indirect, qui est située du côté intérieur à la rue du rempart).
Les magasins à poudre et à cartouches
Comme tous les magasins à poudre et à cartouches, ils sont éclairés par une à trois lampes à huile placées derrière une vitre de 2 cm d'épaisseur dans un créneau à lampe. Ces lampes sont accessibles via la chambre des lampes.
Les caponnières
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La caponnière double est.
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La caponnière double est.
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La caponnière simple nord.
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La caponnière simple nord.
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La caponnière simple nord.
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La caponnière simple nord.
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La caponnière simple nord.
Dans ce fort, se trouvent deux caponnières simples et une caponnière double. Malheureusement, les fossés du fort ont été comblés en 1960. De ce fait, il est quasiment impossible de voir l'extérieur depuis l'intérieur de la caponnière.
Les postes optiques
Ce fort pouvait communiquer avec plusieurs autres forts par signaux optiques. Pour cela, il dispose de deux postes optiques.
Le poste optique nord communique avec les forts du Mont-Vaudois, du Salbert, Lachaux, tandis que le poste optique sud communique avec la batterie des Roches, le fort du Lomont et le fort de Chailluz près de Besançon. Les signaux furent produits avec la lumière du soleil (avec un héliostat), ou en cas de mauvais temps, avec une lampe à acétylène. Les signaux optiques étaient codés en morse.
Notes et références
- « Le fort du Mont Bart », sur fortiffsere.fr (consulté le )