Fosse no 14 des mines de Lens dite Saint-Émile ou Émile Bigo | |||
La fosse no 14 après la guerre. | |||
Puits n° 14 | |||
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Coordonnées | 50,447448, 2,821366[BRGM 1] | ||
Début du fonçage | 1904 ou | ||
Mise en service | |||
Profondeur | 352 mètres | ||
Arrêt | 1938 (extraction) 1967 (service et aérage) |
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Remblaiement ou serrement | 1967 | ||
Administration | |||
Pays | France | ||
Région | Hauts-de-France | ||
Département | Pas-de-Calais | ||
Commune | Lens | ||
Caractéristiques | |||
Compagnie | Compagnie des mines de Lens | ||
Groupe | Groupe de Lens Groupe de Lens-Liévin Groupe de Lens-Liévin-Béthune |
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Ressources | Houille | ||
Concession | Lens | ||
Géolocalisation sur la carte : Pas-de-Calais
Géolocalisation sur la carte : France
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La fosse no 14 dite Saint-Émile ou Émile Bigo de la Compagnie des mines de Lens est un ancien charbonnage du Bassin minier du Nord-Pas-de-Calais, situé à Lens. Les travaux du puits no 14 commencent en 1904 ou en et sont menés de pair avec ceux de la fosse d'aérage no 14. La fosse no 14 commence à extraire le . Elle est détruite pendant la Première Guerre mondiale, et est reconstruite dans le style architectural des mines de Lens d'après-guerre. De vastes cités sont bâties à proximité de la fosse, et les modèles d'habitations sont très variés. Des écoles sont également construites. La fosse no 14 cesse d'extraire en 1938, lorsqu'elle est rattachée avec son puits d'aérage sur la fosse no 12. Elle est alors affectée au service et à l'aérage.
La Compagnie des mines de Lens est nationalisée en 1946, et intègre le Groupe de Lens. En 1952, ce dernier fusionne avec le Groupe de Liévin pour former le Groupe de Lens-Liévin. Le puits d'aérage no 14 bis est remblayé en 1962. La fosse no 14 est quant à elle concentrée sur la fosse no 11 - 19 en 1967, date à laquelle son puits est comblé. Ses installations sont détruites en 1974.
Un stade prend la place du carreau de fosse. Au début du XXIe siècle, Charbonnages de France matérialise la tête de puits no 14. L'essentiel des cités a été rénové. Il ne reste rien de la fosse si ce n'est la route pavée en briques qui y mène.
La fosse
Fonçage
La fosse no 14 est commencée en 1904[1] ou en [A 1] par la Compagnie des mines de Lens au nord de Lens[A 1]. La fosse d'aérage no 14 est creusée en même temps, sur un autre carreau à Loos-en-Gohelle[A 2], à 1 863 mètres au nord-nord-ouest[note 1].
L'orifice du puits est situé à l'altitude de cinquante mètres[JA 1]. Le terrain houiller est atteint à la profondeur de 140 mètres[JA 1].
La fosse est baptisée Saint-Émile en l'honneur d'Émile Bigo[A 1].
Exploitation
La fosse no 14 commence à extraire le [A 1]. La fosse est détruite pendant la Première Guerre mondiale[A 3]. Elle est reconstruite dans le style architectural des mines de Lens d'après-guerre[2]. La fosse no 14 cesse d'extraire en 1938, lorsqu'elle est rattachée avec son puits d'aérage sur la fosse no 12[A 2], sise à Loos-en-Gohelle[A 4] à 1 120 mètres à l'ouest[note 1]. La fosse no 14 assure alors le service et l'aérage[A 2].
La Compagnie des mines de Lens est nationalisée en 1946, et intègre le Groupe de Lens. En 1952, ce dernier fusionne avec le Groupe de Liévin pour former le Groupe de Lens-Liévin[B 1]. Le puits d'aérage no 14 bis est comblé en 1962. La fosse no 14 est concentrée sur la fosse no 11 - 19, sise à Loos-en-Gohelle[A 4] à 2 380 mètres à l'ouest[note 1], en 1967. Le puits no 14, profond de 352 mètres[A 1], est remblayé la même année. Les installations sont détruites en 1974[B 1].
Reconversion
Au début du XXIe siècle, Charbonnages de France matérialise la tête de puits. Le BRGM y effectue des inspections chaque année[3]. Il ne reste rien de la fosse[4], si ce n'est sa route d'accès pavée en briques[5].
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Puits no 14, 1904 - 1967.
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La tête de puits matérialisée.
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Le puits dans son environnement.
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Le puits dans son environnement.
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Le puits dans son environnement.
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L'entrée de la fosse, pavée en briques.
Les cités
De vastes cités ont été bâties à proximité de la fosse. Elles sont contiguës à celles de la fosse no 12. Les modèles de logements y sont très variés.
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Un coron, près de l'entrée de la fosse.
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Des habitations groupées par deux construites en parpaings.
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Des habitations groupées par trois construites en parpaings.
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Une habitation d'ingénieur.
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Des habitations groupées par deux.
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Des habitations groupées par deux.
Les écoles
Des écoles ont été construites dans les cités, suivant l'architecture typique de la Compagnie de Lens.
Notes et références
- Notes
- Les distances sont mesurées grâce à Google Earth. Dans le cas de puits, la distance est mesurée d'axe en axe, et arrondie à la dizaine de mètres la plus proche. Les têtes de puits matérialisées permettent de retrouver l'emplacement du puits sur une vue aérienne.
- Références
- Jérémy Jännick, « Photographie de la plaque d'identification apposée sur la tête de puits matérialisée de la fosse no 14 des mines de Lens », sur Wikimedia Commons
- « Photographie de la fosse no 14 des mines de Lens », sur Wikimedia Commons
- [PDF] Bureau de recherches géologiques et minières, « Article 93 du Code minier - Arrêté du 30 décembre 2008 modifiant l’arrêté du 2 avril 2008 fixant la liste des installations et équipements de surveillance et de prévention des risques miniers gérés par le BRGM - Têtes de puits matérialisées et non matérialisées dans le Nord-Pas-de-Calais »(Archive.org • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?), sur dpsm.brgm.fr,
- (fr) Jean-Louis Huot, « Mines du Nord-Pas-de-Calais - La fosse no 14 des mines de Lens », http://minesdunord.fr/
- Jérémy Jännick, « Photographie de la route pavée menant à la fosse no 14 des mines de Lens », sur Wikimedia Commons
- Références aux fiches du BRGM
- Références à Guy Dubois et Jean Marie Minot, Histoire des Mines du Nord et du Pas-de-Calais. Tome I,
- Dubois et Minot 1991, p. 117
- Dubois et Minot 1991, p. 118
- Dubois et Minot 1991, p. 121
- Dubois et Minot 1991, p. 114
- Références à Guy Dubois et Jean Marie Minot, Histoire des Mines du Nord et du Pas-de-Calais. Tome II,
- Références à Jules Gosselet, Les assises crétaciques et tertiaires dans les fosses et les sondages du Nord de la France : Région de Douai, vol. I, Imprimerie nationale, Paris,
- Gosselet 1904, p. 112
Voir aussi
Articles connexes
Bibliographie
: document utilisé comme source pour la rédaction de cet article.
- Guy Dubois et Jean-Marie Minot, Histoire des Mines du Nord et du Pas-de-Calais : Des origines à 1939-45, t. I, , 176 p., p. 114, 117-118, 121.
- Guy Dubois et Jean-Marie Minot, Histoire des Mines du Nord et du Pas-de-Calais : De 1946 à 1992, t. II, .
- Jules Gosselet, Les assises crétaciques et tertiaires dans les fosses et les sondages du Nord de la France : Région de Douai, vol. I, Imprimerie nationale, Paris, , p. 112.