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François-Auguste Ravier est un peintre français né à Lyon le et mort à Morestel le .
Biographie
[modifier | modifier le code]François-Auguste Ravier naît à Lyon le [1]. Avant de se consacrer à la peinture, il fait des études de droit et obtient une capacité à Faculté de Paris en 1834.
Il fréquente l'atelier de Théodore Caruelle d'Aligny, Ravier se lie d'amitié avec Jean-Baptiste Camille Corot, puis Charles-François Daubigny[2]. Il rencontre probablement Ingres et avec certitude beaucoup de peintres dont, à Rome, Jean-Victor Schnetz, alors directeur de la Villa Médicis et Hippolyte Flandrin, ainsi que de nombreux autres pensionnaires de la Villa.
Il se fixe à Crémieu en 1850, puis à Morestel en 1868, séduit par la luminosité des paysages. L'accueil et les conseils que ce paysagiste du Dauphiné, prodigue à de nombreux artistes ont donné naissance à des œuvres de facture proche des siennes. Entre ses œuvres et celles de l'Italien Antonio Fontanesi, il y a une telle similitude de thèmes et de technique, que Ravier à quelques années de distance ne savait plus ce qu'il avait enseigné à Fontanesi et ce que celui-ci lui avait appris[3].
Ces artistes forment non pas un mouvement mais un intérêt pour Ravier qui ose et expérimente de nouvelles perspectives. Bien plus tard, ses suiveurs sont regroupés sous le nom d'École de Morestel par un historien d'art grenoblois[Qui ?].
Admirateur de Turner, François-Auguste Ravier travaille la couleur dans une matière épaisse, jusqu'à l'obsession, ne négligeant jamais les lignes toujours visibles sous le pigment, privilégiant ombres et lumières. En cela, il peut être considéré comme un des précurseurs de l'impressionnisme. Ravier déborde les limites du genre paysagiste en y introduisant l'audace de la couleur. Son ami le stéphanois Félix Thiollier sera son premier biographe.
En 1876, il remarque le talent du jeune François Guiguet.
Mais une cécité progressive assombrit ses dernières années. Il meurt à Morestel le .
La ville de Lyon donnera son nom à une rue et, dans la même, à la maison de quartier de Gerland, encore aujourd'hui le plus grand quartier de Lyon.
Collections publiques
[modifier | modifier le code]- Aix-les-Bains, musée Faure.
- Bagnols-sur-Cèze, musée Albert-André : Le Nuage rose.
- Brest, musée des Beaux-Arts : Paysage au couchant, huile sur bois, 22,7 × 34,5 cm[6].
- Cherbourg-Octeville, musée Thomas-Henry.
- Grenoble, musée de Grenoble : Soleil couchant, huile sur carton, 20 × 25 cm[7].
- Lyon, musée des Beaux-Arts : La Rive de l'Étang, huile sur toile, 25 × 33 cm[3].
- Morestel, Maison Ravier[8].
- Paris, musée d'Orsay : L'Étang de la Levaz à Morestel, huile sur toile, 25 × 33 cm[9].
- Reims, musée des Beaux-Arts : Vieil arbre dans la plaine, 1868, huile sur toile, 23 × 42 cm[10].
- Toulon, musée d'Art.
- Cambridge, Fitzwilliam Museum : Paysage au coucher du soleil, huile sur papier marouflé sur toile, 25 34cm[11].
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Champrofond. Environs de Crémieu (Isère) ; Effet du matin (entre 1875 and 1895), musée de Grenoble.
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Paysage au coucher du soleil, Cambridge, Fitzwilliam Museum.
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Soleil couchant, musée de Grenoble.
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Crémieu, musée d'Art de Toulon.
Notes et références
[modifier | modifier le code]- Catalogue Bnf.
- (en) « François-Auguste Ravier », extrait de la notice dans le dictionnaire Bénézit , sur Oxford Art Online, (ISBN 9780199773787)
- D. Durbé, Le Post-Impressionnisme, Paris, Rive-Gauche Productions Coll. Art en Mouvement, , 351 p. (ISBN 2 86535 023 1), p. 52;66 La Tradition réaliste.
- (en) Article sur Jstor
- Nga
- Renaissance du Musée de Brest, acquisitions récentes : [exposition], Musée du Louvre, Aile de Flore, Département des Peintures, 25 octobre 1974-27 janvier 1975, Paris, , 80 p..
- « Soleil couchant, Grenoble », sur Notice Joconde (consulté le ).
- Site officiel de la Maison Ravier.
- « L'Etang de la Levaz », sur Musée d'Orsay (consulté le ).
- « Vieil arbre », sur Musées de Reims (consulté le ).
- ArtUk. org.
SITE INTERNET F. A. RAVIER : http://francois-auguste-ravier.com/ droits d'image protégés @boyerthiollier
Annexes
[modifier | modifier le code]Bibliographie
[modifier | modifier le code]- Maurice Wantellet, Deux siècles et plus de peinture dauphinoise, Grenoble, édité par l'auteur, , 269 p. (ISBN 2-9502223-0-7).
- Christine Boyer-Thiollier, Nathalie Servonnat-Favier, François Auguste Ravier 1814-1895, catalogue, préface de Jean Guitton, avant-propos de G. Bonnin, avril 1992, pour l'inauguration de la Maison Ravier à Morestel (ISBN 2-9506660-0-0).
- Christine Boyer-Thiollier, D. Brachlianov, commissaires de l'exposition François Auguste Ravier 1814-1895, musée des beaux-arts de Lyon, 15-02/28-04-1996, catalogue RMN 1996.
- Christine Boyer-Thiollier, Nathalie Lebrun, Olivier Meslay, Nicola Moorby, exposition Turner-Ravier Lumières partagées à la Maison Ravier, juin-septembre 2007, Aquarelles, 2007, éditions AMRA.
- Christine Boyer-Thiollier, De la Photographie-tableau, carnet épistolaire illustré ; lettres de F.A. Ravier à F. Thiollier (1873-1895) ; éditions MCCBT, Paris, 2013. INHA, BNF.
- Christine Boyer-Thiollier, Jacques Beauffet, in collectif : Alfred Bellet du Poisat, Du romantisme à l'impressionnisme, "Une triade d’artistes, Bellet du Poisat, Ravier, Thiollier ", mars-août 2014, musée de Bourgoin-Jallieu.
- Galerie Jonas (Paris), F. A. Ravier : 1814-1895 (catalogue de l'exposition), Paris, Galerie Jonas, , 42 p..
Liens externes
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- Ressources relatives aux beaux-arts :
- Notices dans des dictionnaires ou encyclopédies généralistes :
- « François-Auguste Ravier » sur la base Joconde.
- « François-Auguste Ravier » sur francois-auguste-ravier.com.