François Blanco | |
![]() Retable en céramique montrant la crucifixion de Blanco, situé à Lima, au Pérou. | |
Saint | |
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Naissance | A Gudiña, ![]() |
Décès | Nagasaki, ![]() |
Nationalité | Galicien, espagnol |
Ordre religieux | Franciscains |
Béatification | par Urbain VIII |
Canonisation | par Pie IX |
Vénéré par | Église catholique |
Fête | 5 février ou 6 février |
Attributs | Habit franciscain, lances croisées |
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François Blanco (espagnol : Francisco Blanco), né le à A Gudiña et mort le à Nagasaki est un franciscain missionnaire au Japon. Il meurt martyr de la foi, avec 25 autres chrétiens et fait partie du groupe des vingt-six martyrs du Japon qui sont canonisés ensemble par le pape Pie IX en 1862.
Biographie
Premières années
François Blanco naît à Ourense et rejoint en premier les Jésuites à Monterrei[1]. Il déménage par la suite en Castille-et-Léon et devient novice chez les Franciscains à Villalpando.
Il suit un appel à la mission en allant au Mexique, où il est ordonné prêtre. En 1593, il déménage aux Philippines, puis entreprend en 1596 un voyage au Japon avec Martin de l'Ascension Aguirre.
Condamnation et crucifiement
Le daimyō qui contrôlait le Japon avant l'époque d'Edo, Toyotomi Hideyoshi, par peur de la montée de l'influence européenne, commence à persécuter les catholiques locaux. Le , Blanco fait partie d'un groupe de chrétiens arrêtés à Kyoto et qui ont eu une partie de leur oreille gauche coupée. Le groupe est contraint de parcourir à pied les 966 kilomètres de Kyoto à Nagasaki, où il arrive le . Avec 25 autres chrétiens, Blanco est condamné à mort le lendemain pour avoir prêché la foi chrétienne. Ils sont crucifiés et leurs corps sont transpercés de lances sur la colline de l'Ouest (西坂, Nishizaka ). Les corps sont restés exposés plusieurs jours[2].
Postérité
Les martyrs sont tous béatifiés par Urbain VIII le , puis canonisés par Pie IX en 1862. Le Musée et monument aux Vingt-six martyrs du Japon (en) est inauguré en juin 1962, 100 ans après la canonisation.
On retrouve une relique de son crâne à O Barco de Valdeorras, dans la province d'Ourense[3]. Un des os de son petit doigt est conservé dans son village natal[4].
Références
- (en) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en anglais intitulé « Francisco Blanco (martyr) » (voir la liste des auteurs).
- ↑ (en) « Diocese of Orense - Encyclopedia Volume », sur Catholic Online (consulté le ).
- ↑ « ewtn.com/library/MARY/PAULMIKI… »(Archive.org • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?).
- ↑ (gl) « Outarelo (O Barco) mantense fiel a San Francisco Blanco », sur O Sil, periódico en galego de información xeral., (consulté le ).
- ↑ (es) susanA prieto, « Devoción por San Francisco Blanco », La Voz de Galicia, (lire en ligne, consulté le ).
Voir aussi
Articles connexes
- O Tameirón (gl), son village de Naissance.
- Seize martyrs de Nagasaki, autre groupe de martyrs morts à Nagasaki.
Bibliographie
- (es) Antonio Couceiro Freijomil (es), BLANCO, Francisco, Saint-Jacques-de-Compostelle, Diccionario bio-bibliográfico de escritores (es), , pp. 152.
- (gl) Isidro García Tato (gl), Vilanova, Outarelo y San Francisco Blanco : Monografía histórica de una parroquia gallega, O Barco de Valdeorras, Instituto de Estudios Valdeorreses, (ISBN 84-930834-2-9).
Liens externes
- Notice dans un dictionnaire ou une encyclopédie généraliste :
- Naissance dans la province d'Ourense
- Naissance en septembre 1570
- Décès en février 1597
- Décès à Nagasaki
- Décès à 26 ans
- Franciscain
- Prêtre catholique espagnol
- Missionnaire catholique espagnol
- Missionnaire catholique au Japon
- Condamné à mort exécuté par crucifiement
- Condamné à mort exécuté au Japon
- Béatification par le pape Urbain VIII
- Saint catholique espagnol
- Saint canonisé par Pie IX
- Saint franciscain
- Vingt-six martyrs du Japon
- Condamné à mort exécuté au XVIe siècle