Free Software, Free Society |
Fondation |
10 mars 2001 |
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Sigle |
(en) FSFE |
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Zone d'activité | |
Type | |
Forme juridique | |
Domaines d'activité |
Promotion de l'éducation et de la formation professionnelle, y compris l'aide aux étudiants, logiciel libre |
Objectif |
La croissance du Logiciel Libre et l'égalité des chances dans la société de l'information[2]. |
Siège | |
Pays |
Fondateur |
Georg C. F. Greve (en) |
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President of Free Software Foundation Europe | |
Vice-président |
Heiki Lõhmus |
Affiliation |
Réseau de Free Software Foundation |
Chiffre d'affaires |
664 783 € () |
Récompense |
Médaille Theodor-Heuss () |
Site web |
(en) fsfe.org |
Statuts |
TVA européenne | |
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OpenCorporates |
La Free Software Foundation Europe (FSFE), en français Fondation européenne pour le logiciel libre, est une organisation non gouvernementale (ONG) à but non lucratif fondée le . Au sein du réseau Free Software Foundation intégrant la Free Software Foundation India et la Free Software Foundation Latin America, elle milite pour le logiciel libre. Les différentes organisations du réseau sont indépendantes juridiquement et financièrement.
La FSFE milite principalement en Europe et aux Nations unies et fournit un centre de compétences aux politiciens, juristes, et journalistes, dans le but d'assurer l'avenir légal, politique et social du logiciel libre.
Objectifs
Le travail de la FSFE est axé sur le plan politique, juridique et social avec le but de promouvoir le logiciel libre et ses valeurs éthiques, philosophiques, sociales, politiques et commerciales[3],[4].
Historique
La fondation a été créée fin , début , car la Free Software Foundation pouvait difficilement rester en contact avec les développements et les courants européens. L’équipe initiale est composée de quatre développeurs allemands Georg C. F. Greve (en) (Brave GNU World), Bernhard Reiter (GRASS), Werner Koch (GNU Privacy Guard) et Peter Gerwinski (GNU Pascal)[5].
Projets
Travail avec l’OMPI
La FSFE a été reconnue comme observateur officiel auprès de l'agence Organisation mondiale de la propriété intellectuelle[6].
Campagne "Public Money? Public Code!"
En septembre 2017, la FSFE lance la campagne "Public Money? Public Code!" ("Argent public ? Code public!") avec la publication d'une lettre ouverte signée par d'autres organisations et appelant les membres des Parlements européens et nationaux à créer : "Une législation qui requiert que le logiciel financé par le contribuable pour le secteur public soit disponible publiquement sous une licence de Logiciel Libre et Open Source"[7][source insuffisante],[8][source insuffisante]. Parmi les 150 organisations signataires (en août 2018), on[style à revoir] retrouve des ONG de défense des libertés numériques comme Creative Commons, Open Source Initiative[9][source insuffisante], Electronic Frontier Foundation[10][source insuffisante], EDRi[11][source insuffisante], April[12][source insuffisante], Chaos Computer Club[13][source insuffisante], et des instances nationales de Wikimedia (Allemagne, République tchèque, France et Italie[14][source insuffisante]) ainsi que des organisations responsables du développement et de la maintenance de Logiciels Libres et Open Source telles que OpenSUSE[15][source insuffisante], Fedora, Tor, Debian and Videolan[14]. La campagne est soutenue publiquement par plus de 18 000 personnes (en août 2018), dont des personnalités publiques comme Edward Snowden[8], Francesca Bria (CTO de la ville de Barcelone)[16][source insuffisante] ainsi que par des administrations publiques telles que la Mairie de Barcelone.
Union européenne contre Microsoft
En 2001, l'Union européenne a commencé à enquêter sur la position dominante de Microsoft dans les systèmes d'exploitations de bureau. La FSFE a été invitée à représenter[source secondaire souhaitée] la position du mouvement du logiciel libre. En 2004, la fondation a été admise en tant que tiers[source secondaire souhaitée] intervenant dans l'appel contre la décision de la commission européenne et en représentant l'équipe Samba. Elle était l'une des deux seules intervenantes à rester actif dans la procédure du début à la fin[source secondaire souhaitée]. Elle a fourni des preuves solides à la cour grâce aux efforts de volontaires comme Andrew Tridgell. L'affaire est maintenant considérée comme l'une des plus importantes causes dans l'antitrust européen[17][source insuffisante].
Récompenses
En , la FSFE reçoit la médaille Theodor Heuss en reconnaissance pour son travail pour un monde plus juste[18].
Positionnements
La FSFE est consternée par la réintégration de Richard Stallman à la Free Software Foundation à la suite de sa démission du MIT et de la FSF en . La FSFE dit que la manière dont ça a été communiqué porte préjudice au mouvement du logiciel libre. Elle ne collaborera pas avec la FSF ou toute organisation du logiciel libre dirigée par Richard Stallman[19],[20].
En , la FSFE et la Software Freedom Conservancy (en) annoncent leurs intentions d’arrêter leurs coopérations avec la Software Freedom Law Center et son président Eben Moglen suivant les allégations de comportements abusifs vis-à-vis d’employés et de membres de la communauté[21].
Autres fondations du logiciel libre
- Free Software Foundation
- Free Software Foundation India
- Free Software Foundation Latin America
- FSF France
Références
- Depuis 2015, Matthias Kirschner préside l'association.
- Voir la constitution de la FSFE
- (en) « About »
- (en) Jen Wike Huger, « Why I love free software », sur opensource.com, (consulté le )
- (de) « Europäischer Ableger der Free Software Foundation », sur Heise online (de), (consulté le )
- (de) Torge Löding, « Free Software Foundation Europe wird Beobachter der WIPO », sur Heise online (de), (consulté le ).
- « Public Money? Public Code! », sur FSFE - Free Software Foundation Europe (consulté le ).
- « Argent public ? Code public ! 31 organisations demandent l’amélioration des procédures de marchés publics pour les logiciels. », sur FSFE - Free Software Foundation Europe, (consulté le ).
- « Public Money? Public Code! 22 Organizations Seek to Improve Public Software Procurement | Open Source Initiative »(Archive.org • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?), sur opensource.org (consulté le ).
- (en) Jeremy Malcolm, « Public Money, Public Code: Show Your Support For Free Software in Europe », Electronic Frontier Foundation, (lire en ligne, consulté le )
- (en-US) « Public Money? Public Code! - EDRi », EDRi, (lire en ligne, consulté le )
- « L'April rejoint 30 autres organisations pour la campagne « Argent public ? Code Public ! » | April », sur april.org (consulté le ).
- « CCC | Open Letter: Public Money? Public Code! », sur ccc.de (consulté le ).
- Free Software Foundation Europe (FSFE), « Public Money, Public Code », sur publiccode.eu (consulté le ).
- (en) Douglas DeMaio, « Are Governments Held Hostage? Why openSUSE Supports Public Money Public Code », openSUSE News, (lire en ligne, consulté le )
- Erik Albers, « Utiliser le Logiciel Libre pour construire une société numérique plus démocratique, inclusive et durable - Interview avec Francesca Bria, directrice de l'innovation technologique et numérique de Barcelone », sur FSFE - Free Software Foundation Europe, (consulté le ).
- (en) « FSFE and the antitrust case against Microsoft ».
- (en) Ulrich Bantle, « FSFE Receives Theodor Heuss Medal » Linux Magazine », sur Linux Magazine, (consulté le )
- (en) Steven Vaughan-Nichols, « Return of Stallman to FSF sparks outrage among open-source and free software leaders », sur ZDNet, (consulté le )
- (en) Juha Saarinen, « Calls grow to exile Stallman from Free Software movement », sur iTnews, (consulté le )
- (en) « Joint Statement by Free Software Foundation Europe and Software Freedom Conservancy Regarding Eben Moglen and Software Freedom Law Center », sur Software Freedom Conservancy (en), (consulté le )
Voir aussi
Articles connexes
Liens externes
- (en) Site officiel
- Ressource relative aux organisations :
- (en) Utilisation de logiciels libres pour la lecture de fichiers au format PDF.