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Gilles Boulet est un professeur, recteur d'université et écrivain québécois né à Québec le et décédé aux Escoumins le [1].
Gilles Boulet a étudié au Séminaire Saint-Joseph de Trois-Rivières, à l'Université catholique de Paris et à l'Université Laval[2]. Il est professeur d'histoire et de littérature au Séminaire Sainte-Marie de Shawinigan jusqu'en 1960[2],[3]. Prêtre catholique, il quitte les ordres après 1965[4].
Il est à la tête du Centre d'études universitaires de Trois-Rivières de 1960 à 1969, puis, lorsque le centre devient l'Université du Québec à Trois-Rivières, premier recteur de cette institution.
Par la suite il est président de l'Université du Québec de 1979 à 1989 et contribue grandement à l'expansion de l'UQ en établissant des composantes à Hull (aujourd'hui l'Université du Québec en Outaouais) et en Abitibi-Témiscamingue (Université du Québec en Abitibi-Témiscamingue). De 1981 à 1983 il est président de la Conférence des recteurs et des principaux des universités du Québec[1]. Il s'est également impliqué dans l'Association des universités partiellement ou entièrement de langue française et l'Association des universités et collèges du Canada[1].
De 1989 à 1997, il dirige le Musée des arts et traditions populaires du Québec[1].
Gilles Boulet a créé, en 1980, l'Organisation universitaire interaméricaine (OUI), seul espace universitaire commun à l’échelle du continent américain.
En compagnie notamment de Denis Vaugeois, de Jacques Lacoursière et de Mgr Albert Tessier, il a créé le journal Le Boréal Express[5]. Il a été un des fondateurs des Éditions du Boréal en 1963[6].
Il nomme Livia Thür, économiste et sociologue, vice-rectrice à l'enseignement et la recherche, première femme à accéder à ce poste au Québec.
Honneurs
- 1978 - Grand prix littéraire de la Société Saint-Jean-Baptiste de la Mauricie
- 1985 - Officier de l'Ordre du Canada
- 1988 - Médaille Gloire de l'Escolle
- 1988 - Officier de la Légion d'honneur[7]
- 1993 - Prix Interamérica du Congrès des Amériques sur l'éducation internationale (CAEI)[8][source insuffisante]
- 1997 - Officier de l'Ordre national du Québec[2]
- 2022 - Membre émérite de l’Ordre de l’excellence en éducation du Québec (à titre posthume)[9]
- Ordre belgo-hispanique[2],[10]
- Commandeur de l'Ordre du Mérite et Dévouement français[2]
Notes et références
- Isabelle Légaré, « Le père de l'UQTR s'éteint à 71 ans : Gilles Boulet emporté par une crise cardiaque », sur Le Nouvelliste, (consulté le )
- « Gilles Boulet (1926-1997) », sur Ordre national du Québec (consulté le )
- Lévis Martin, « Le Musée québécois de culture populaire se rappelle de Gilles Boulet », sur Le Nouvelliste, (consulté le )
- L’Université célèbre et regarde en avant, dans le magazine Connexion de l'UQTR, juin 2009
- Jacques Mathieu et Denis Vaugeois, Faire aimer l'histoire avec Jacques Lacoursière, Québec, Les éditions du Septentrion, , 284 p. (ISBN 978-2-89448-934-5)
- Les pères fondateurs, 1963-1976, sur le site des Éditions du Boréal
- Lucie Lemire, « Gilles Boulet « personnalité de l'année » : Pour la marque qu'il a laissée dans l'éducation au Québec », sur Le Nouvelliste, (consulté le )
- « Prix Interamérica » (version du sur Internet Archive)
- Stéphanie Massé, « Le recteur-fondateur de l’UQTR reçoit le titre de membre émérite de l’Ordre de l’excellence en éducation du Québec à titre posthume », sur Néo UQTR, (consulté le )
- Denis Lavoie, « Têtes d'affiche », sur La Presse, (consulté le )
Liens externes
- Officier de l'Ordre national du Québec
- Professeur québécois
- Écrivain québécois
- Officier de l'Ordre du Canada
- Naissance en juin 1926
- Décès en octobre 1997
- Décès sur la Côte-Nord
- Officier de la Légion d'honneur promu en 1988
- Personnalité liée à Trois-Rivières
- Naissance à Québec
- Décès à 71 ans
- Docteur honoris causa de l'Université du Québec