Gorille des plaines de l'Ouest, Gorille des plaines occidentales
CR A4bcde :
En danger critique
Le Gorille des plaines de l’Ouest[1] ou Gorille des plaines occidentales[1] (Gorilla gorilla gorilla), est, avec le Gorille de la rivière Cross (Gorilla gorilla diehli), une sous-espèce du Gorille de l'Ouest (Gorilla gorilla).
Répartition
Il peut être trouvé en Angola, Cameroun, République centrafricaine, République du Congo, Gabon et Guinée équatoriale.
Il vit en forêt tropicale humide de montagne et de plaine et en forêt tropicale marécageuse.
Menaces et conservation
De tous les gorilles, c'est le moins menacé, et le plus fréquemment rencontré dans les zoos[2]. Il reste cependant classé comme en danger critique d'extinction par l'UICN[3]. La population totale de cette sous-espèce est estimée à 225 000 en 2008, alors qu’elle était estimée à moins de 100 000 dans les années 1980[4].
Les populations de gorilles des plaines ont diminué de 80 % entre 1970 et 2020[5].
Comportement
Le Gorille des plaines de l'Ouest vit en groupes familiaux constitués d'un mâle dominant, de 5 à 7 femelles adultes, d'enfants et d'adolescents, et parfois de quelques autres mâles adultes non dominants. Le mâle dominant pèse autour de 160 kg, soit le double d'une femelle et son poil blanchissant lui vaut le surnom de "dos argenté".
Il mange des plantes, des fruits et occasionnellement des insectes. Il doit donc se déplacer constamment et bien connaître son territoire. Lorsqu'il se déplace en groupe, un adulte "vocalise" pour initier le départ (souvent le mâle dominant) et il semble que les autres approuvent et parfois désapprouvent en une sorte de "vote" par grognements. Un tel comportement avait déjà été auparavant observé chez le suricate, le chien sauvage et le macaque de Tonkean[6].
Fait divers
En 2016, au zoo de Cincinnati, un Gorille des plaines de l'Ouest mâle de 17 ans est abattu après qu'un enfant de 4 ans soit tombé dans son enclos. Il s'ensuivit une controverse sur le bien-fondé de la décision du zoo d'abattre l'animal pour sauver la vie de l'enfant, alors que le gorille ne montrait aucun signe d'agressivité[7].
Notes et références
- (en) Murray Wrobel, 2007. Elsevier's dictionary of mammals: in Latin, English, German, French and Italian. Elsevier, 2007. (ISBN 0444518770), 9780444518774. 857 pages. Rechercher dans le document numérisé.
- Dawn Prince-Hughes, Songs of the Gorilla Nation. Harmony. p. 66. (ISBN 1-4000-5058-8).
- (en) UICN, « Western Lowland Gorilla », sur www.iucnredlist.org, (consulté le ).
- Gorilles en abondance, RadioCanada.ca, 5 août 2008.
- « Les populations d’oiseaux, de poissons, de mammifères, d’amphibiens et de reptiles ont décliné de 69 % en moins de 50 ans », Le Monde.fr, (lire en ligne)
- AFP, « Les grands singes de Centrafrique «votent» avant de se déplacer, révèle une étude », sur liberation.fr, Libération,
- « Article journal 20min ».
Voir aussi
Références taxonomiques
- (en) Référence Mammal Species of the World (3e éd., 2005) : Gorilla gorilla gorilla Savage, 1847 (consulté le )
- (en) Référence UICN : espèce Gorilla gorilla ssp. gorilla (consulté le )
Autres liens externes
- Gorilla gorilla gorilla sur le site du Muséum des Sciences Naturelles de Bruxelles.