Biographie
Naissance | Barrio de la Boca, Buenos Aires, Argentine |
---|---|
Nationalité | |
Activité |
romancière, dramaturge |
Conjoint |
Juan Carlos Distéfano (d) (depuis ) |
Distinctions |
---|
Griselda Gambaro, née le dans le quartier de Barracas à Buenos Aires, est une femme de lettres argentine.
Elle est issue d’une famille modeste d’origine italienne, dans son enfance elle fréquente régulièrement la bibliothèque de son quartier. L’écriture débute chez elle par le genre romanesque puis elle s’oriente rapidement vers le théâtre.
La situation de l’Argentine, dès son enfance est très instable, en lien avec le coup d’état du général Uriburu.
En juin 1966, le pays connait un coup d’état militaire, c’est début de la «Révolution argentine». Deux généraux mettant en place une répression violente et interdisant le pluralisme politique en Argentine, jusqu’en 1973. C’est le début d’une dictature nationaliste.
Dans ce contexte de répression le théâtre gambarien utilise des procédés comme l’absurde ou le burlesque pour faire parler l’indicible.
Griselda Gambaro s’exile à Barcelone, en Espagne, de 1977 à 1980 pendant la dictature militaire argentine. Elle figurait sur les listes noires élaborées par le régime en 1979 [1].
Œuvre
Dans ses textes, les liens à la société argentine traditionnelle engendrent humiliation, haine et rancœur, mais l’espoir se loge aussi dans ses textes, ce paradoxe est clef à son œuvre[1].
Cette bibliographie ne liste que les traductions françaises :
- Gagner sa mort, éditions des femmes, 1976.
- Dieu ne nous veut pas contents, Gallimard, 1983.
- Rien à voir avec une autre histoire, éditions du Seuil, 1987.
- Dévêtir celle qui est nue, L'Avant-scène, 1987.
- Rien à voir avec une autre histoire, éditions du Seuil, 1987.
- Des peines sans importance, [tapuscrit de Françoise Thanas], 1990.
- La Malasangre, [tapuscrit de Françoise Thanas], 1992.
- Les murs, [tapuscrit de Françoise Thanas], 1997.
Prix
- Prix de la National Endowment for the Arts[2]
- Prix de la Emecé Publishers[2]
- Prix de la Academia Argentina de Letras[3]
Bibliographie sur Griselda Gambaro
- (es) Susana Tarantuviez, La Narrativa de Griselda Gambaro. Una poética del desamparo, Universidad nacional de Cuyo, 2001.
- (en) Dianne Marie Zandstra, Embodying Resistance. Griselda Gambaro and the Grotesque, Bucknell University Press, 2007.
- Stéphanie Urdician, Le Théâtre de Griselda Gambaro, édition Indigo, 2009.
- Sylvie Suréda-Cagliani, Victimes et bourreaux dans le théâtre de Griselda Gambaro, Presses universitaires de Perpignan, 2011.
- Samantha Faubert, « Le théâtre de Griselda Gambaro : une faille dans le système phallocentré », L’art est une arme de combat féministe, Presses Universitaires de Rouen et du Havre, 2020, pp.83-93.
Notes et références
- ↑ Samantha Faubert, « Le théâtre de Griselda Gambaro : une faille dans le système phallocentré. », dans L’art est une arme de combat féministe, Presses Universitaires de Rouen et du Havre, (lire en ligne), p. 83-93
- Griselda Gambaro, premiere.fr, consulté le 7 août 2012.
- ↑ Profession mère de Griselda Gambaro, compagniemeninas.org, consulté le 7 août 2012.
- Ressource relative aux beaux-arts :
- Ressource relative à la recherche :
- Ressource relative à l'audiovisuel :