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Participants au HackTX (en) (hĂ©bergĂ© par l'universitĂ© du Texas Ă  Austin) en 2012.
250 hackers au LA Hacks (en) (hĂ©bergĂ© par l'universitĂ© de Californie). Ils doivent rester calmes pour n'importuner personne.
Programmeurs au travail. Les groupes peuvent ĂȘtre isolĂ©s pour se concentrer, puis, pĂ©riodiquement, se rĂ©unir pour Ă©changer.
Un juste équilibre est à trouver entre les temps de concentration personnelle et d'échanges.
L'hackathon hackNY (en), en 2013, coorganisĂ© par des professeurs de l'universitĂ© de New York et de Columbia.
Équipe prĂ©sentant son projet.
Souvent, le projet ne se termine pas avec la remise de prix. Mais il continue à se développer.

Un hackathon, marathon de programmation[1],[2] ou programmathon[1] est un Ă©vĂ©nement durant lequel des personnes se rĂ©unissent pendant une courte pĂ©riode de temps, afin de travailler ensemble sur le dĂ©veloppement d'un projet. Souvent, le terme est employĂ© dans le contexte de la programmation informatique, quand ce sont des dĂ©veloppeurs qui se rĂ©unissent. Leur objectif peut alors ĂȘtre d'amĂ©liorer une application existante, ou encore d'en concevoir une nouvelle[3].

Un hackathon se dĂ©roule gĂ©nĂ©ralement sur une courte pĂ©riode de temps, de une Ă  deux journĂ©es. Pour ĂȘtre le plus productifs, les participants travaillent autant que possible, quitte Ă  sacrifier leur sommeil.

Les hackathons sont organisĂ©s par une grande variĂ©tĂ© d'organisations : universitĂ©s, entreprises, associations... Parmi les universitĂ©s en ayant organisĂ©, on peut citer l'universitĂ© Paris-Saclay[4] et le MIT avec le HackMIT (en). En France, des entreprises comme Axa ou la SNCF en ont organisĂ©[5]. La Fondation WikimĂ©dia organise annuellement un hackathon afin d'amĂ©liorer son infrastructure informatique. En 2025 se tient par exemple le Wikimedia Hackathon 2025.

Histoire du mot et du concept

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Le terme est un mot-valise constituĂ© de hack et marathon. La rĂ©fĂ©rence au marathon vient de l'endurance requise pour ĂȘtre productif sur toute la durĂ©e impartie.

Le hackathon est Ă  l'origine un rassemblement de dĂ©veloppeurs. Leur objectif commun est de tester une idĂ©e et de produire un prototype d'application en quelques heures (principe du prototypage rapide)[3]. Sous forme de concours chronomĂ©trĂ©, l'Ă©quipe gagnante est gĂ©nĂ©ralement dĂ©signĂ©e par un jury Ă  l’issue du temps imparti.

Il s'inscrit souvent dans des principes de coconception, d'économie du partage et d'économie collaborative[6]. S'y ajoute parfois une dimension artistique[7].

La méthode est souvent réutilisée par des entreprises et autres entités commerciales[8],[9],[10]. Ainsi, elle peut constituer une alternative aux méthodes classiques de développement de leurs systÚmes informatiques.

Déroulement type

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L'Ă©vĂ©nement a souvent lieu le weekend, pour permettre aux travailleurs salariĂ©s ou indĂ©pendants de se rendre plus facilement disponibles. Il peut ĂȘtre organisĂ© par une Ă©cole, une sociĂ©tĂ©, une administration[11]...

Il est préparé par une équipe et peut avoir été précédé d'une veille technologique ou d'un moment de préparation.

Aucune rĂšgle Ă©tablie ne rĂ©git ce type d’évĂ©nement. Cependant, chaque fois s’y retrouvent ces points essentiels :

  • Choix des projets par ceux qui le rĂ©alisent ;
  • DĂ©lai de rĂ©alisation trĂšs court ;
  • Dynamique de groupe[12],[13] et enjeu d'Ă©mulation ou de compĂ©tition ;
  • Obligation de produire un prototype qui fonctionne.

Déroulement type sur un weekend

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Vendredi soir :

  • PrĂ©sentation des donnĂ©es et moyens utilisables, des idĂ©es directrices ou objectifs recherchĂ©s (« pitch Â») par les porteurs de projets ;
  • Vote des participants (ceux qui vont dĂ©velopper) pour retenir un nombre de projets proportionnel au nombre de prĂ©sents, chaque projet retenu devant disposer d’au moins deux ou trois dĂ©veloppeurs. Parfois des formateurs ou des experts-invitĂ©s sont mis Ă  disposition. Certaines techniques crĂ©atives peuvent ĂȘtre encouragĂ©es ;
  • Constitution des Ă©quipes, et dĂ©veloppement (pendant environ 48 heures). Parfois des observateurs peuvent intervenir ; rappeler le rĂŽle des brise-glace, des chefs d'Ă©quipe, du travail d'Ă©quipe...

Dimanche soir :

  • DĂ©monstration des prototypes de tout ou partie du projet devant un jury de spĂ©cialistes. Cela s'accompagne parfois d'un avis des autres Ă©quipes ou d'un public invitĂ© ;
  • Remise des prix.

Valeurs

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La philosophie du hackathon prend sa source dans les idĂ©es des communautĂ©s de dĂ©veloppeurs du mouvement open-source (dĂ©veloppeurs estimant que leurs travaux peuvent ĂȘtre modifiĂ©s par quiconque). Comme pour le BarCamp, l’esprit communautaire est entretenu par le jeu consistant Ă  relever des dĂ©fis en Ă©quipe (Ă©mulation), et par le partage d'un jargon technique, d'une expertise, voire d'un mode de vie particulier. Le hackathon est aussi une « plate-forme d'apprentissage Â» (par et avec les pairs[14]) plus ou moins « informelle Â»[15], un lieu oĂč l'on apprend en crĂ©ant et oĂč l'on entretient un « savoir informel Â»[16],[17]. L’expĂ©rimentation et la sĂ©rendipitĂ© sont encouragĂ©es.

L’ouverture est un hĂ©ritage direct de l’esprit open source : elle se manifeste par la collaboration des participants.

Le mĂ©rite est le principal moteur des participants : ils chercheront Ă  se distinguer des autres participants, Ă  obtenir une reconnaissance de leurs expertises.

L'esprit d'Ă©mulation et la vitesse sont deux caractĂ©ristiques dĂ©terminantes de l’organisation. Le dĂ©lai de rĂ©alisation extrĂȘmement court introduit une pression constructive dans les Ă©quipes. Il focalise les participants sur le rĂ©sultat final. Il exclut tout ce qui pourrait retarder la rĂ©alisation : Ă©tudes de faisabilitĂ©, discussions stĂ©riles. Dans la prise de dĂ©cisions, il redonne une place importante Ă  l’instinct et contribue Ă  maintenir la concentration des dĂ©veloppeurs sur les tĂąches essentielles au fonctionnement gĂ©nĂ©ral du projet. En imposant le travail de nuit, il confĂšre un caractĂšre exceptionnel Ă  l’évĂ©nement, renforçant probablement le plaisir d’y participer.

Recherche en science sociale

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Le hackathon, en tant que phĂ©nomĂšne Ă©mergent oĂč se croisent et se forment des expertises (en design, informatique, industrie...) est aussi devenu un sujet de science sociale et de recherche[3].

La littĂ©rature disponible le cite de plus en plus comme source avĂ©rĂ©e d'innovation[18] et de dĂ©veloppement d'une nouvelle forme d'« entrepreneuriat citoyen Â»[19].

Analyse de Gerard Briscoe et Catherine Mulligan

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Selon les chercheurs Gerard Briscoe et Catherine Mulligan, le hackathon est « beaucoup plus intense que tout autre Ă©vĂ©nement de rĂ©seautage Â» ; c'est certes un lieu de prototypage de projets concrets, mais c'est « aussi un exercice de prototypage de nouvelles relations de travail et/ou de collaborations personnelles pour les participants Â». Ainsi, il s'agit d'une « occasion unique de rĂ©seautage Â», « souvent Ă  Ă©chelle internationale Â»[3].

Ces Ă©vĂ©nements ont gĂ©nĂ©ralement un caractĂšre trĂšs « masculin Â» de ces Ă©vĂ©nements, qui pourraient dĂ©couler de problĂšmes gĂ©nĂ©raux d'inclusivitĂ© des deux genres dans la sociĂ©tĂ©, ou de problĂšmes plus spĂ©cifiques aux domaines de l'informatique[20], des technologies, de la participation aux sciences informatiques[3].

Le bien commun (ressources diverses et biens culturels), au cƓur de la culture des hackers, est utilisĂ© et valorisĂ© par certains hackathons centrĂ©s sur des sujets culturels (« Culture Hacks Â» pour les anglophones)[3].

Espionnage

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Des allĂ©gations d'espionnage touchent certains hackathons, notamment ceux ayant trait au secteur de la dĂ©fense. En 2025, lors de deux hackathons dĂ©veloppant des technologies en soutien Ă  l'Ukraine, lors desquels sont prĂ©sents des membres du ministĂšre ukrainien de la DĂ©fense, l'Amt fĂŒr den MilitĂ€rischen Abschirmdienst (contre-espionnage allemand) arrĂȘte ou place sous surveillance des participants d'origines russe et taĂŻwanaise, soupçonnĂ©s de vouloir collecter du renseignement ou effectuer des actes de sabotage contre les projets dĂ©veloppĂ©s[21].

Critiques

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Une limite essentielle est le manque de temps qui peut empĂȘcher le prototypage des projets trop complexes. NĂ©anmoins, le hackathon est souvent un lieu et un moment oĂč de tels projets (de plus long terme) peuvent naĂźtre.

Il est reprochĂ© au hackathon d'ĂȘtre un moyen d'enrĂŽler ou de faire travailler des gens sans les payer. Un autre reproche est l'exploitation de leur crĂ©ativitĂ© au profit d'innovations Ă©ventuellement rĂ©cupĂ©rĂ©es ou brevetĂ©es, parfois mĂȘme pour en tirer des profits[22],[23]. C'est une des raisons qui font que certains participants apprĂ©cient que le rĂ©sultat de leurs travaux soit ensuite disponible en open source et open data, afin qu'il reste dans le bien commun. La question de la propriĂ©tĂ© intellectuelle d'innovations ainsi produites en commun n'est malheureusement pas toujours abordĂ©e.

Exemples

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  • HackTX (en)
  • HackMIT (en)
  • Wikimedia Hackathon

Notes et références

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  1. ↑ a et b Commission d’enrichissement de la langue française, « marathon de programmation Â», sur FranceTerme, ministĂšre de la Culture (consultĂ© le 10 septembre 2020).
  2. ↑ Office quĂ©bĂ©cois de la langue française, « Fiche terminologique Â», sur gdt.oqlf.gouv.qc.ca.
  3. ↑ a b c d e et f (en) Gerard Briscoe et Catherine Mulligan, « Digital innovation: The hackathon phenomenon Â» [PDF], sur Queen Mary University of London, mai 2014.
  4. ↑ « Hack'in Pharma 2025 Â», sur universitĂ© Paris-Saclay].
  5. ↑ Lucie Ronfaut, « Comment le «hackathon» rĂ©invente l'innovation en entreprise Â», Le Figaro,‎ 31 mars 2014 (lire en ligne AccĂšs libre, consultĂ© le 16 septembre 2020).
  6. ↑ Richardson, L. (2015). Performing the sharing economy. Geoforum, 67, 121-129
  7. ↑ Page F, Sweeney S, Bruce F & Baxter S (2016) The use of the hackathon in design education : An opportunistic exploration. In DS 83: Proceedings of the 18th International Conference on Engineering and Product Design Education (E&PDE16), Design Education: Collaboration and Cross-Disciplinarity, Aalborg, Denmark, 8th-9th September 2016|PDF|6pages.
  8. ↑ Munro D (2015) Hosting hackathons a tool in retaining students with beneficial side effects. Journal of Computing Sciences in Colleges, 30(5), 46-51 (rĂ©sumĂ©).
  9. ↑ M. Calco and A. Veeck. The Markathon: Adapting the Hackathon Model for an Introductory Marketing Class Project. Marketing Education Review, 2015
  10. ↑ Briscoe, G., Hon, J. X., & Creatives, B. Choreograthons: Hackathons for Dance Composition (rĂ©sumĂ©)
  11. ↑ « Concours - Hackathons Â», sur Programmez! (consultĂ© le 16 septembre 2020).
  12. ↑ S. Hooper (1991) Effects of Group Composition on Achievement, Interaction & Learning Efficiency. ETRD, .
  13. ↑ Lederman O (2015) Hacking innovation-group dynamics in innovation teams (Doctoral dissertation, Massachusetts Institute of Technology).
  14. ↑ D. Boud, R. Cohen, and J. Sampson. Peer Learning in Higher Education: Learning from and With Each Other. Routledge, 2014.
  15. ↑ Nandi, A., & Mandernach, M. Hackathons as an Informal Learning Platform (rĂ©sumĂ©).
  16. ↑ F. Coffield. The Necessity of Informal Learning. Policy Press, 2000.
  17. ↑ J. Grimes et al. (2008), Robotics Competition: Providing Structure, Flexibility, and an Extensive Learning Experience. FIE, .
  18. ↑ Hilmar Lapp, Sendu Bala, James P Balho↔, Amy Bouck, Naohisa Goto, Mark Holder, Richard Holland, Alisha Holloway, Toshiaki Katayama, Paul O Lewis, et al. The 2006 nescent phyloinformatics hackathon : a field report. Evolutionary Bioinformatics Online, 3:287, 2007
  19. ↑ L. Irani (2015). Hackathons and the Making of Entrepreneurial Citizenship. Science, Technology & Human Values.
  20. ↑ L. Blum, C. Frieze, et al. A Cultural Perspective on Gender Diversity in Computing. SIGCSE, 2006
  21. ↑ GrĂ©gory Priolon, « Allemagne/Ukraine ‱ Le contre-espionnage allemand traque les espions infiltrĂ©s dans des hackathons Â», Intelligence Online, 24 novembre 2025 (consultĂ© le 28 novembre 2025)
  22. ↑ Eben Moglen. Innovation under austerity (keynote). In F2C:Freedom to Connect, 2012.
  23. ↑ Erin Griffith, « Sociologists Examine Hackathons and See Exploitation Â», Wired,‎ 20 mars 2018 (ISSN 1059-1028, lire en ligne, consultĂ© le 27 juin 2019)

Voir aussi

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Sur les autres projets Wikimedia :

  • Hackathon, sur Wikimedia Commons
  • hackathon, sur le Wiktionnaire

Articles connexes

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  • Edit-a-thon
  • Travail collaboratif
  • Psychologie de la motivation
  • Codesign
  • Data rescue

Liens externes

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  • Samuel Poiraud, « Hackathon – 1er prix pour l’équipe de l’ESEO Â», sur projets.eseo.fr, 17 mars 2015 (consultĂ© le 7 juin 2016)

Bibliographie

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  • J. A. Artiles and D. R. Wallace. Borrowing from Hackathons: Overnight Designathons as a Template for Creative Idea Hubs. WEEF, 2013.
  • Gordon-McKeon, S. (2013). Hacking the hackathon. Shaunagm. net.
  • Katayama, T., Arakawa, K., Nakao, M., Ono, K., Aoki-Kinoshita, K. F., Yamamoto, Y., ... & Aranda, B. (2010). The DBCLS BioHackathon: standardization and interoperability for bioinformatics web services and workflows. Journal of biomedical semantics, 1(1), 1 (rĂ©sumĂ©).
  • Hilmar Lapp, Sendu Bala, James P. Balhoff, et al. 2007. The 2006 NESCent Phyloinformatics Hackathon: A Field Report. Evolutionary Bioinformatics 3, 287–296.
  • Jones, G. M., Semel, B., & Le, A. (2015). “There's no rules. It's hackathon.”: Negotiating Commitment in a Context of Volatile Sociality. Journal of Linguistic Anthropology, 25(3), 322-345 (rĂ©sumĂ©).
  • Lapp, H., Bala, S., Balhoff, J. P., Bouck, A., Goto, N., Holder, M., ... & Mackey, A. J. (2007). The 2006 NESCent phyloinformatics hackathon: a field report. Evolutionary Bioinformatics Online, 3, 287.
  • Steven Leckart. 2015. The Hackathon Fast Track, From Campus to Silicon Valley. The New York Times. Retrieved May 11, 2015 from http://nyti.ms/1CawQxH
  • Steffen Möller, Enis Afgan, Michael Banck, et al. (2014). Community-driven development for computational biology at Sprints, Hackathons and Codefests. BMC Bioinformatics 15, Suppl 14, S7. http://doi.org/10.1186/1471-2105-15-S14-S7
  • Raatikainen, M., Komssi, M., Dal Bianco, V., Kindstom, K., & Jarvinen, J. (2013, July). Industrial experiences of organizing a hackathon to assess a device-centric cloud ecosystem. In Computer Software and Applications Conference (COMPSAC), 2013 IEEE 37th Annual (pp. 790-799). IEEE (rĂ©sumĂ©).
  • Steven Leckart. The hackathon is on: Pitching and programming the next killer app. Wired, 2012.
  • Tanenbaum, K., Tanenbaum, J. G., Williams, A. M., Ratto, M., Resch, G., & Gamba Bari, A. (2014, April). Critical making hackathon: situated hacking, surveillance and big data proposal. In CHI'14 Extended Abstracts on Human Factors in Computing Systems (pp. 17-20). ACM (rĂ©sumĂ©).
  • Toshiaki Katayama, Mark D. Wilkinson, Kiyoko F. Aoki-Kinoshita, et al. 2014. BioHackathon series in 2011 and 2012: penetration of ontology and linked data in life science domains. Journal of Biomedical Semantics 5, 5, 5. http://doi.org/10.1186/2041-1480-5- 5
  • Trainer, E. H., Chaihirunkarn, C., Kalyanasundaram, A., & Herbsleb, J. D. (2014, November). Community code engagements: summer of code & hackathons for community building in scientific software. In Proceedings of the 18th International Conference on Supporting Group Work (pp. 111-121). ACM.
  • Trainer, E. H., Kalyanasundaram, A., Chaihirunkarn, C., & Herbsleb, J. D. (2015). How to Hackathon: Socio-technical Tradeoffs in Brief, Intensive Collocation ; Institute for Software Research ; Carnegie Mellon University.
  • Erik H. Trainer, Chalalai Chaihirunkarn, Arun Kalyanasundaram, and James D. Herbsleb. 2014. Community Code Engagements: Summer of Code & Hackathons for Community Building in Scientific Software. Proceedings of the ACM Conference on Supporting Group Work, ACM Press, 111–121. http://doi.org/10.1145/2660398.2660420


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