Président du Yuan législatif | |
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depuis le | |
Yu Shyi-kun (en) | |
Maire de Kaohsiung | |
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Hsu Li-ming (en) Yang Ming-jou (en) | |
Manager général (en) Taipei Agricultural Products Marketing Corporation (d) | |
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Maire-adjoint (en) Chungho | |
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Député au Yuan législatif 4e Yuan législatif (d) | |
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Député au Yuan législatif 3e Yuan législatif (d) | |
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Député au Yuan législatif 2e Yuan législatif (d) | |
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Membre du conseil du comté de Taipei (d) 12th Taipei County Council (d) | |
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Naissance | |
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Nom dans la langue maternelle |
韓國瑜 |
Surnom |
賣菜瑜 |
Nationalité | |
Formation |
Académie de Huangpu 桃園市私立光啟高級中學 (d) 新北市立海山高級中學 (d) 新北市私立恆毅高級中學 (d) 新北市板橋區板橋國民小學 (d) Université nationale Chengchi (maîtrise (en)) Université Soochow Université de Pékin |
Activité | |
Conjoint |
Lee Chia-fen (en) |
Enfant |
Han Ping (d) |
Parti politique | |
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Arme |
Han Kuo-yu (chinois traditionnel : 韓國瑜 ; pinyin : ), né le à Taïwan, est un homme politique taiwanais. Membre du Kuomintang (KMT), Han est président du Parlement taïwanais, le Yuan législatif depuis le . Il est maire de Kaohsiung de à juin 2020 et candidat du KMT à l'élection présidentielle de 2020.
Biographie
Famille
Le père de Han est officier dans l'armée nationaliste de Tchang Kaï-chek. Avec la victoire des communistes en Chine continentale, les nationalistes, dont les parents de Han, fuient vers Taïwan en 1949[1].
Carrière politique
Lors des élections municipales de novembre 2018, le Parti démocrate progressiste (PDP) enregistre un revers au niveau national et Han est élu maire de Kaohsiung. Kaohsiung était dirigée par des maires PDP depuis 1998 et cette conquête de la troisième ville du pays est remarquée[2].
En , Han est élu candidat du KMT à l'élection présidentielle de 2020 lors d'une primaire interne. Han obtient 44,8 % et devance quatre autres candidats dont Terry Gou qui obtient 27,7 % des voix et Eric Chu (17,9 %)[2]. Il est, entre autres, opposé à la présidente sortante du DPP : Tsai Ing-wen. Han déclare ne pas démissionner de son poste de maire pendant la campagne électorale[3].
Très opposé à une déclaration officielle d'indépendance de Taïwan, Han la décrit comme « plus effrayante que la syphilis ». Suivant la ligne officielle du KMT, il souhaite un rapprochement avec la Chine continentale. Néanmoins, à la suite des manifestations massives et durables qui éclatent en à Hong Kong pour protester contre l'influence de la Chine continentale dans la politique hongkongaise, Han change de position. La lutte des Hongkongais rappelle aux Taïwanais le risque à se rapprocher de la Chine continentale. Han déclare alors que pour appliquer la politique d'« Un pays, deux systèmes » proposée par la Chine, il faudra lui « passer sur le corps »[4],[2].
Han promet d'améliorer l'économie taïwanaise en augmentant les liens économiques avec la Chine continentale[4]. Han est décrit comme « populiste » et « charismatique ». Son discours et sa personnalité séduisent plusieurs pans de l'électorat, principalement les foyers modestes, les petits propriétaires, les retraités de la fonction publique ou de l'armée qui ont été touchés par la réforme des retraites de la présidente Tsai[1]. Il est toutefois critiqué pour son manque d'expérience et son souhait de rapprocher Taïwan et la Chine continentale[5].
Le , il obtient 38,6 % des voix et est largement distancé par Tsai Ing-wen qui est réélue avec 57,1 % des voix[5].
En juin 2020, Han est révoqué de son poste de maire après un référendum populaire. C'est le premier référendum populaire pour limoger un maire à Taïwan. La proposition de révoquer Han obtient plus de 97 % des voix. Han appelle ses partisans à s'abstenir et le taux de participation est de 42 % (contre 72 % lors de son élection en 2018). Les électeurs reprochent à Han d'avoir abandonné Kaohsiung pour s'occuper de sa campagne présidentielle[6],[7]. Le 12 juin, Yang Ming-jou est élu à titre intérimaire par le conseil municipal pour remplacer Han. Une élection populaire est prévue pour août 2020.
Le , il est élu président du Yuan législatif avec 54 voix, contre 51 pour You Si-kun (en), le candidat du Parti démocrate progressiste (PDP) et président sortant du Yuan, bien que le PDP ait remporté l'élection présidentielle du 13 janvier[8].
Références
- Simon Leplâtre, « Le populiste Han Kuo-yu remporte la primaire du Kouomintang à Taïwan », Le Monde,
- (en) « Han Kuo-yu wins KMT nomination for Taiwan presidential election », EJI Insight,
- (en) Ann Maxon, « Han wins KMT primary », Taipei Times,
- Simon Leplâtre, « La mobilisation à Hongkong profite à la présidente de Taïwan, Tsai Ing-wen », Le Monde,
- « Taïwan : la présidente sortante remporte l’élection face à son rival pro-Pékin », AFP et Le Monde,
- (en) Lawrence Chung, « Taiwan opposition candidate Han Kuo-yu removed as mayor of Kaohsiung after heavy defeat in recall election », South China Morning Post,
- Frédéric Lemaître, « A Taïwan, les électeurs sanctionnent l’adversaire prochinois de la présidente », Le Monde, (lire en ligne)
- « A Taïwan, l’opposition décroche la présidence du Parlement », Le Monde.fr, (lire en ligne, consulté le )
Annexes
Article connexe
Liens externes