Haute Cerdagne en catalan : Alta Cerdanya | |
Héraldique |
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Administration | |
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Pays | France |
Géographie | |
Coordonnées | 42° 30′ nord, 1° 58′ est |
Localisation | |
La Haute Cerdagne au sein du département des Pyrénées-Orientales | |
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La Haute-Cerdagne est la partie la plus septentrionale de la Cerdagne qui se situe dans le département des Pyrénées-Orientales, rattachée à la France par le traité des Pyrénées (1659)[1].
Géographie
Comarque des Pyrénées-Orientales, la Haute-Cerdagne est limitée au nord par le Capcir, à l'est par le Conflent, au sud par le Ripollès et la Basse-Cerdagne, et à l'ouest par la principauté d'Andorre. Le chef-lieu de la comarque était Mont-Louis[2]. La Haute-Cerdagne appartient culturellement et historiquement à la Catalogne.
Histoire
Saillagouse fut la capitale de la viguerie de Cerdagne, créée avec la division de cette dernière en 1660, jusqu'à la division départementale de 1790. Jusqu'en 2015, elle fut la capitale du canton de Saillagouse, qui s'étendait sur la totalité de la comarque.
Font-Romeu-Odeillo-Via en est la commune la plus grande et Puigcerdà est, historiquement et économiquement, la capitale de la Cerdagne.
Géographiquement, la ville de Llívia appartient à la Haute-Cerdagne, mais le fait qu'elle soit une enclave en raison d'un oubli sur les documents du traité des Pyrénées fait qu'elle appartient administrativement à la Basse-Cerdagne[3] (en Espagne).
La Haute-Cerdagne présente la singularité d'être située dans le bassin du Sègre (ce fleuve naît sur le flanc nord du pic du Sègre), qui en grande partie coule en Espagne. Elle comprend, conjointement avec le Capcir, la plupart des stations de ski des Pyrénées-Orientales[4].
Monuments historiques
Églises
- Saint-André d'Angoustrine, du XIIe siècle, située à Angoustrine-Villeneuve-des-Escaldes.
- Saint-Martin d'Envalls, du XIIe siècle, située à Angoustrine-Villeneuve-des-Escaldes.
- Saint-Assiscle-et-Sainte-Victoire de Villeneuve-des-Escaldes, des XIe et XIIe siècles, située à Angoustrine-Villeneuve-des-Escaldes.
- Notre-Dame-de-Belloc, des XVIIIe et XIXe siècles, située à Dorres.
- Saint-Saturnin d'Enveitg, située à Enveitg.
- Saint-Génis d'Err, du XVIIIe siècle, située à Err.
- Saint-Julien d'Estavar, située à Estavar.
- L'ermitage Notre-Dame de Font-Romeu, des XVIIe et XVIIIe siècles, situé à Font-Romeu-Odeillo-Via.
- Sainte-Colombe de Via, du XIIe siècle, située à Font-Romeu-Odeillo-Via.
- Saint-Martin d'Odeillo, du XIIe siècle, située à Font-Romeu-Odeillo-Via.
- Saint-Martin d'Hix, située à Bourg-Madame.
- Saint-Romain de Caldégas, située à Bourg-Madame.
- Saint-Fructueux d'Iravals, des XIIe et XVIIIe siècles, située à Latour-de-Carol.
- Saint-Fructueux de Llo, du XIIe siècle, située à Llo.
- Saint-Pierre d'Osséja, des XIIe et XIVe siècles, située à Osséja.
- Notre-Dame-de-la-Merci de Planès, située à Planès.
- Sainte-Léocadie, située à Sainte-Léocadie.
- Saint-Martin d'Ur, située à Ur.
Dolmens
- Cova del Camp de la Marunya du néolithique. situé à Enveitg.
Monuments qui exploitent l'énergie solaire
- Four solaire d'Odeillo, de 1962, situé à Font-Romeu-Odeillo-Via.
- Immeubles des maisons solaires Trombe-Michel, de 1974, situés à Font-Romeu-Odeillo-Via.
Monuments habités ou qui furent habités dans le passé
- Grand Hôtel de Font-Romeu, de 1913, situé à Font-Romeu-Odeillo-Via.
- Château de Carol, du XIIIe siècle (1243), situé à Porta.
- Musée de Cerdagne (Cal Mateu), du XVIIIe siècle, situé à Sainte-Léocadie.
Voies de communication
- Viaduc de Carol, de 1912, situé à Porta.
Croix
- Croix en fer forgé, située à Ur.
Galerie
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Gare internationale de Latour-de-Carol, où se rejoignent les lignes de voie internationale de la SNCF (en provenance de Toulouse), de la Renfe (en provenance de Puigcerdà et Barcelone), et celle du train jaune (sur la photo) qui communique avec de nombreux villages de la Haute-Cerdagne et du Conflent.
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Cygnes sur le lac d'Osséja.
Références
- ↑ « Cerdagne » sur www.universalis.fr
- ↑ (ca) « Haute-Cerdagne », Gran Enciclopèdia Catalana, sur enciclopedia.cat, Barcelone, Edicions 62.
- ↑ (es) « Cerdanya, territorio fronterizo y lugar en sí mismo. Los vaivenes del borderland franco-español en un enclave catalán » Joan J. Pujadas, Université Rovira i Virgili, Albert Moncusí Ferré, Université de Valence, éd.2018
- ↑ [PDF] « Développement touristique et durabilité en Cerdagne française » P. Bachimon 2009
Bibliographie
- Sandra Adam Auger, La Haute Cerdagne disparue, Editorial Efadós SL, , 184 p. (ISBN 9788417432348)
Voir aussi
- Cerdagne
- Gastronomie de la Cerdagne
- Liste de monuments de la Haute Cerdagne