Henri II de Castres est évêque de Verdun de 1181 à 1186.
Biographie
Henri est archidiacre de l'église Saint-Lambert de Liège quand son prédécesseur à l'évêché de Verdun, Arnoul de Chiny, est tué d'une flêche en pleine tête à la bataille de Sainte-Menehould[1]. C'est avec le soutien de l'empereur Frédéric Barberousse et dans un contexte schismatique contre le pape Alexandre III[2] que Henri est sacré à Verdun en 1181.
En 1186, il est contraint de se démettre de son évêché par Folmar de Carden, archevêque de Trèves et légat du Saint-Siège[3]. En échange de sa démission, il est absous par les autorités religieuses et remis en possession de ses bénéfices antérieurs à Liège. Il se retire dans cette ville où il meurt quelque temps plus tard[1].
Article connexe
Notes et références
- Augustin Calmet, Histoire de Lorraine, qui comprend ce qui s'est passé de plus mémorable dans l'Archevêché de Trèves, & dans les Evêchés de Metz, Toul & Verdun, depuis l'entrée de Jules César dans les Gaules, jusqu'à la cession de la Lorraine, arrivée en 1737, inclusivement, Nancy, A. Leseure, abbé de Senones, (lire en ligne), volume 2, page 611
- Les empereurs germaniques ont suscité au cours du XIIe siècle une succession continue d'antipapes, de Victor IV à Innocent III, dont le pontificat vient de prendre fin (1181).
- Joseph Victor Le Clerc, Académie des inscriptions & belles-lettres (France), Histoire littéraire de la France : XIIIe siècle, Paris, Firmin Didot et Treuttel & Wurtz, (lire en ligne), tome XVI, page 563, chapitre Albert de Hirgis, cinquante-et-unième évêque de Verdun