Henri Rottembourg | ||
Le général Henri Rottembourg photographié en 1855, à l'âge de 85 ans. | ||
Naissance | Phalsbourg, Moselle Royaume de France |
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Décès | (à 87 ans) Montgeron, Essonne Second Empire |
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Origine | France | |
Arme | Infanterie | |
Grade | Général de division | |
Années de service | 1784 – 1834 | |
Distinctions | Baron de l'Empire Grand-croix de la Légion d'honneur Commandeur de Saint-Louis |
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Hommages | Nom gravé sous l'arc de triomphe de l'Étoile, 10e colonne. | |
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Henri Rottembourg, né le à Phalsbourg en Moselle et mort le à Montgeron dans l'Essonne, est un général français de la Révolution et de l’Empire.
Biographie
De l'Ancien Régime à l'Empire
Soldat au Régiment du Quercy le , il est nommé caporal-fourrier le , sergent, adjudant-sous-officier, sous-lieutenant et lieutenant les 1er mai, , 1er septembre et . Il fait les campagnes de 1792 à l’an II aux armées du Centre, du Nord et des Ardennes, et devient le , capitaine-adjudant-major à la 172e demi-brigade, devenue 99e, puis 62e.
Il sert de l’an III à l’an IX dans les armées de Sambre-et-Meuse, de Mayence, d’Angleterre et d’Italie. Blessé d’une balle à la cuisse droite à l’affaire du devant Vérone où il se trouve à la tête des tirailleurs, il combat pendant toute l’action. En il se distingue lors de la retraite du général Louis-Gabriel Suchet sur le Var et obtient le le grade de chef de bataillon. Le au passage du Mincio, il charge l’ennemi à la baïonnette, concourt au succès de cette journée et le il prend une part glorieuse à la reddition de Borghetto. C'est lui qui porte au commandant autrichien les articles de la capitulation.
Major du 56e régiment d'infanterie de ligne le et chevalier de la Légion d'honneur le , il passe avec le grade de chef de bataillon dans les chasseurs à pied de la Garde impériale le . Il sert dans la grande armée de l’an XIV à 1807 et obtient après la bataille d'Iéna le grade de colonel du 108e régiment d'infanterie de ligne le et la croix d’officier de la Légion d'honneur le .
Il ne rentre en France qu’en 1811 et est promu général de brigade le . Attaché à la Garde impériale en qualité d’adjudant-général, il fait la guerre de 1812 en Russie et est renvoyé en France pour y organiser une partie de l’infanterie de la Garde impériale, mission dont il s’acquitte avec habileté, et pour laquelle il reçoit le , la décoration de commandeur de la Légion d'honneur. Major du 1er régiment de chasseurs-à-pied de la Garde impériale le de la même année et général de division le , il commande pendant la campagne de France de 1814 la 2e division de tirailleurs de la Jeune Garde.
Sous la Restauration
Au premier retour des Bourbons le , Louis XVIII le fait chevalier de Saint-Louis, inspecteur général d’infanterie et grand officier de la Légion d'honneur le . Appelé le suivant au commandement de la 6e division du 2e corps d’observation, il passe le à celui d’une division de l'armée du Rhin et est mis à la retraite le . Relevé de cette position le et employé le dans l’inspection générale de l’infanterie, il est compris le dans le cadre de l’état-major général de l’armée. Nommé le président du comité d’infanterie, il va le prendre le commandement de la division des Pyrénées-Orientales et reçoit le la croix de commandeur de Saint-Louis.
Le roi Charles X le place le à la tête de la 16e division militaire (Lille). Il y reçoit la décoration de la grand-croix de la Légion d'honneur le . Il est en disponibilité depuis le lorsqu’il est compris le dans le cadre d’activité de l’état-major général de l’armée. Chargé le de l’inspection générale de l’infanterie dans les 11e et 20e divisions militaires, il est appelé le 1er décembre suivant au commandement de la 18e division (Dijon) et de nouveau admis à la retraite le . Son nom est inscrit sur le côté nord de l’arc de triomphe de l'Étoile et depuis 1869 la rue Rottembourg porte son nom à Paris.
Il est le seul général de confession juive à avoir servi dans les armées de Napoléon[1].
États de service
- : S'engage dans le Régiment du Quercy
- : Caporal-Fourrier
- : Sergent
- : Adjudant
- : Sous-Lieutenant
- : Lieutenant
- : Colonel du 108e régiment d'infanterie de ligne
- : Général de Brigade
- : Général de Division
Titres, honneurs et décorations
- : Chevalier de la Légion d'honneur
- : Officier de la Légion d'honneur
- : Baron d'Empire
- : Commandeur de la Légion d'honneur
- : Chevalier de l'Ordre de Saint-Louis
- : Grand Officier de la Légion d'Honneur
- : Commandeur de l'Ordre Saint-Louis
- : Grand-croix de la Légion d'honneur[2].
Figure | Blasonnement |
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Armes du baron Henri Rottembourg et de l'Empire
D'argent au griffon de gueules tenant de la dextre un étendard d'azur ; franc-quartier des barons tirés de l'armée.[3],. |
Notes et références
- (en) Andrew Roberts, Napoleon : A Life, New York, Penguin, , 976 p. (ISBN 978-0-698-17628-7), p. 404.
- « Ordre royal de la Légion d'honneur », dans Almanach royal et national pour l'an MDCCCXXXIV, Paris, A. Guyot et Scribe, (lire en ligne), p. 217.
- Source: Registres de lettres patentes de collation de titres et d'armoiries et armorial
Voir aussi
Bibliographie
« Henri Rottembourg », dans Charles Mullié, Biographie des célébrités militaires des armées de terre et de mer de 1789 à 1850, [détail de l’édition]
Liens externes
- Naissance en juillet 1769
- Naissance à Phalsbourg
- Baron de l'Empire
- Commandeur de l'ordre royal et militaire de Saint-Louis
- Comte français du XIXe siècle
- Grand-croix de la Légion d'honneur
- Général du Premier Empire promu en 1811
- Nom gravé sous l'arc de triomphe de l'Étoile
- Décès en Seine-et-Oise
- Décès en février 1857
- Décès à 87 ans
- Décès à Montgeron
- Militaire français des guerres de la Révolution française
- Chef militaire français des guerres napoléoniennes