Fondation |
1962 |
---|
Sigle |
STATEC |
---|---|
Zone d'activité | |
Type | |
Domaine d'activité | |
Siège | |
Pays |
Effectif |
195 |
---|---|
Direction |
Serge Allegrezza |
Organisation mère | |
Affiliation | |
Site web |
Au Grand-Duché de Luxembourg, le STATEC[N 1] est l'acronyme désignant l’Institut national de la statistique et des études économiques, une administration placée sous l’autorité du ministère de l'Économie.
Il jouit cependant de l'indépendance scientifique et professionnelle c'est-à-dire que le STATEC fixe son programme de travail en accord avec la législation statistique nationale et européenne, il produit et diffuse ses données en toute neutralité.
Ses missions consistent à fournir aux décideurs publics et privés ainsi qu’aux citoyens un service public d’information statistique de haute qualité.
Le STATEC s’engage à produire des statistiques, des analyses et des études qui représentent une image détaillée, fiable et objective de la société luxembourgeoise.
Enfin, il coordonne le système statistique luxembourgeois, organisé selon le principe de la centralisation statistique.
Historique
Le STATEC est issu en 1962 de la fusion de l’Office de la statistique générale et du Service d'études et de documentation économique et reformé par la loi du [1],[2].
Organisation
Le STATEC est organisé en six divisions :
- Services généraux ;
- Statistiques sociales ;
- Statistiques d'entreprises ;
- Statistiques macroéconomiques ;
- Conjoncture et prévisions ;
- Recherche appliquée.
Missions et attributions
Missions
Attributions
Notes et références
Notes
- Georges Als, « Les 50 ans du Statec - Commémoration du 22 juin 2012 : Allocutions de M. Georges Als sous forme écrite », sur statistiques.public.lu, (consulté le ) : « Le premier grand problème auquel je dus m'attaquer, c'était le nom de la nouvelle entité : Service central de la statistique et des études économiques – 9 mots ! Si on doit souvent prononcer un tel nom, on ne fait plus rien d'autre, il faut une abréviation. J'ai lancé un concours doté d'une bouteille de Veuve Clicquot, qui m'a valu 28 propositions. Les deux meilleures provenaient de l'Eurostat et de l'Université de Bruxelles. Le professeur Jean Waelbrook de l'ULB était audacieux, il disait : prenez simplement les initiales du nom du service : SECSEE et vous le prononcez à l'anglaise : Sexy – vous serez vite connu. Les 2 statistiques ont la réputation d'être ennuyeuses, de là à les rendre sexy me semblait trop ambitieux – aussi mon ministre n'en voulut rien savoir : « Je ne peux quand même pas parler du Sexy à la Chambre des députés », disait-il.
La 2e proposition venait de M. Paretti, qui était directeur à l'Eurostat : Stat-ec, contraction de statistique et économie. Elle fut unanimement approuvée, et Vittorio a eu son champagne. Il a même reçu une décoration luxembourgeoise, vingt ans après, des mains de Madame Colette Flesch – nous n'oublions pas ! », p. 5
Références
- « Loi du 9 juillet 1962 portant institution d'un service central de la statistique et des études économiques. - Legilux », sur legilux.public.lu (consulté le ).
- « Loi du 10 juillet 2011 portant organisation de l'Institut national de la statistique et des études économiques et modifiant la loi modifiée du 22 juin 1963 fixant le régime des traitements des fonctionnaires de l'Etat. - Legilux », sur legilux.public.lu (consulté le ).
Voir aussi
- Site officiel
- « STATEC » (consulté le )
- « Statistiques // Luxembourg » (consulté le )
- « Institut national de la statistique et des études économiques // Le gouvernement luxembourgeois », (consulté le )