Jacques Renard | ||
Jacques Renard | ||
Naissance | Saint-Léger-de-Fougeret (France) |
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Décès | (à 30 ans) Nice (France) Mort au combat |
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Origine | France | |
Allégeance | République française | |
Arme | Marine | |
Grade | Enseigne de vaisseau 1re Cl. | |
Années de service | 1939 – 1940 | |
Conflits | Seconde Guerre mondiale | |
Distinctions | Chevalier de la Légion d'honneur Compagnon de la Libération Croix de guerre 1939-1945 |
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Jacques Renard, né le à Saint-Léger-de-Fougeret (Nièvre) et mort le [1] à Nice (Alpes-Maritimes), est un résistant français, compagnon de la Libération. Ingénieur de formation, mobilisé au début de la Seconde Guerre mondiale il est démobilisé à l'issue de la bataille de France. Désireux de poursuivre la lutte, il s'engage dans la résistance et occupe d'importantes fonctions au sein des mouvements Libération-Sud, MUR et Armée secrète avant d'être arrêté par la Gestapo et fusillé.
Biographie
Jeunesse et engagement
Enfant d'un couple d'instituteurs, Jacques Renard naît le à Saint-Léger-de-Fougeret dans la Nièvre[2]. Peu de temps après sa naissance, son père, sergent au 285e régiment d'infanterie, est tué en Alsace dans les premières semaines de la Première Guerre mondiale[3],[4]. Pupille de la Nation, il étudie au lycée Jules Renard de Nevers et obtient son baccalauréat avant de partir pour Dijon où il prépare les concours des hautes écoles[5]. Après avoir fait son service militaire dans la marine, il est reçu à l'École centrale Paris où il obtient un diplôme d'ingénieur (Promotion 1937)[3].
Seconde Guerre mondiale
Lors de la déclaration de la Seconde Guerre mondiale en septembre 1939, Jacques Renard est mobilisé dans la marine comme officier de réserve[2]. Il n'est cependant pas affecté en mer mais à Paris où il participe à la défense antiaérienne[3]. Il fait un cours passage à Dunkerque en mai 1940 comme chef d'une batterie de DCA avant de revenir dans la capitale[3]. Il est décoré de la Croix de guerre après avoir sauvé une grande quantité de munitions alors qu'il subissait un bombardement ennemi[5]. Après l'armistice du 22 juin 1940, il est démobilisé avec le grade d'Enseigne de vaisseau de 2e classe[5].
De 1940 à 1941, il travaille à la réfection des ponts détruits dans la Marne avant de retrouver Paris où il est chargé de l'électrification d'une voie de chemin de fer[2]. Supportant mal l'occupation allemande, il s'engage dans la résistance en 1942 au sein du mouvement Libération-Sud[3]. Affecté à Toulouse, il y est adjoint au chef régional de Libération-Sud et un des responsables de l'armée secrète locale[3]. En octobre 1943, il est promu Enseigne de vaisseau de 1re classe par équivalence de grade[5]. Responsable de nombreuses actions de sabotages, notamment contre une usine d'aviation et une ligne de chemin de fer, il est repéré par la gestapo et doit changer de région[2]. Installé à Marseille, il est nommé délégué régional du mouvement Libération et responsable régional de l'action immédiate des mouvements unis de la Résistance (MUR)[3]. En février 1944, il entre dans le directoire régional des MUR et est chargé de l'organisation de l'action immédiate pour toute la zone sud-est[3]. Le 16 juillet 1944, après l'arrestation de Robert Rossi, il est nommé chef régional des FFI pour la région R.2[5]. Il est cependant arrêté à son tour à Nice le 28 juillet 1944[2].
Le , Jacques Renard et 24 autres personnes sont fusillées à Nice, dans le quartier de l'Ariane[2]. Il est inhumé au carré militaire no 60 du cimetière communal de Caucade à Nice[6]. Il a été reconnu Mort pour la France.
Décorations
Hommages
- Son nom est inscrit sur le monument aux mort de Saint-Léger-de-Fougeret[7].
- À Nevers, son nom figure sur le monument commémoratif des compagnons de la Libération nivernais ainsi que sur une plaque commémoratives des professeurs et élèves du lycée Jules Renard disparus pendant la guerre[8],[9].
- Il est cité dans le livre d'or des Morts pour la France de l'école centrale[10].
- À Nice, sur les lieux de son exécution, son nom figure sur une plaque commémorative[11].
Références
- « Fiche sur le site "Mémoire des Hommes" »
- « Biographie - Ordre National de la Libération »
- Jean-Christophe Notin, 1061 compagnons : Histoire des Compagnons de la Libération, Éditions Perrin, (ISBN 2-262-01606-2)
- « Mémoire des Hommes - Jacques Prosper Renard (1888-1914) »
- Vladimir Trouplin, Dictionnaire des Compagnons de la Libération, Elytis, (ISBN 2-356-39033-2)
- « Mémorial GenWeb - Carré militaire 60 - Cimetière Caucade - Nice »
- « Mémorial GenWeb - Monument aux Morts - Saint-Léger-de-Fougeret »
- « Mémorial GenWeb - Monument des Compagnons de la Libération nivernais »
- « Mémorial GenWeb - Plaque commémorative Lycée Jules Renard - Nevers »
- « Mémorial GenWeb - Livre d'or des Morts pour la France de l'École Centrale »
- « Mémorial GenWeb - Carré des fusillés de l'Ariane - Nice »
Bibliographie
- François Marcot, Dictionnaire historique de la résistance, Robert Laffont, (ISBN 2-221-09997-4)
- Jean-Christophe Notin, 1061 compagnons : Histoire des Compagnons de la Libération, Éditions Perrin, , 822 p. (ISBN 2-262-01606-2)
- Vladimir Trouplin, Dictionnaire des Compagnons de la Libération, Elytis, , 1230 p. (ISBN 2-356-39033-2)
Voir aussi
Articles connexes
Liens externes
- Élève de l'École centrale Paris
- Résistant français
- Chevalier de la Légion d'honneur
- Compagnon de la Libération
- Titulaire de la croix de guerre 1939-1945
- Naissance en avril 1914
- Naissance dans la Nièvre
- Décès en août 1944
- Décès à Nice
- Mort pour la France
- Personne fusillée en France
- Personnalité exécutée par le Troisième Reich
- Décès à 30 ans