Jacques Tremblay | |
Fonctions | |
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Député à l'Assemblée nationale du Québec | |
– (3 ans, 9 mois et 23 jours) |
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Élection | 2 décembre 1985 |
Circonscription | Iberville |
Législature | 33e |
Groupe politique | Libéral |
Prédécesseur | Jacques Beauséjour |
Successeur | Yvon Lafrance |
Biographie | |
Date de naissance | |
Lieu de naissance | Iberville (Québec, Canada) |
Nationalité | Canadienne |
Parti politique | Parti libéral du Québec |
Diplômé de | Université Laval Université du Québec à Montréal École des hautes études commerciales de Montréal |
Profession | Chef d'entreprise Cimentier |
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Jacques Tremblay, né le à Iberville[N 1], est un chef d'entreprise et homme politique québécois, député libéral d'Iberville à l'Assemblée nationale du Québec des élections générales de 1985 aux élections générales de 1989, durant lesquelles il ne se représente pas.
Biographie
Jeunesse et carrière avant la politique
Jacques Tremblay naît le à Iberville de l'industriel Pierre Tremblay et d'Eugénie Béchard[2],[3]. Ses études primaires et secondaires sont complétées à Iberville[2],[3]. Il poursuit des études supérieures en technologie du béton à l'Université Laval et en économie à l'UQAM, avant de suivre des programmes en administration, marketing et en psychologie des affaires entre autres, à l'École des hautes études commerciales de Montréal[2],[3].
De 1966 à 1985, il dirige l'entreprise familiale Ciment Tremblay de 1966 à 1985, puis le groupe Tremca jusqu'en 1995[2],[3]. En 1968-1979, il préside la Jeune Chambre de Saint-Jean et d'Iberville, et de la Jeune Chambre régionale des Cantons-de-l'Est en jusqu'en 1970. En 1980 et en 1981, il est président de l'Association des fabricants de tuyaux de béton du Québec et pendant deux ans de 1983 à 1984, il est directeur de l'Association québécoise des fabricants d'éléments de béton.
Carrière politique
Jacques Tremblay se présente dans la circonscription d'Iberville aux élections générales de 1985 avec le Parti libéral et l'emporte face au député péquiste sortant Jacques Beauséjour[2],[3]. Pendant sa campagne, il avait notamment prôné son expérience en tant que chef d'entreprise et a critiqué les performances économiques des péquistes[4]. Durant son mandat, il est président de la Commission de l'agriculture, des pêcheries et de l'alimentation du au [2],[3]. Par la suite, du au , il est adjoint parlementaire de Daniel Johnson, puis pour Pierre MacDonald jusqu'en [2],[3].
Il décide de ne pas briguer un second mandat à la veille des élections de 1989[2],[3]. À la moitié de son mandat, il avait également évoqué vouloir passer à la politique fédérale[5].
Fervent supporter de la fusion d'Iberville à Saint-Jean-sur-Richelieu, il a plus tard annoncé son intention de se présenter aux élections municipales de dans la nouvelle ville fusionnée de Saint-Jean, mais n'a finalement concrétisé son plan[6].
Après la vie politique
Depuis 1990, il fait partie des membres de l'Amicale des anciens parlementaires[2],[3]. La même année 1990, il devient président de Technologies Tremcar[2],[3],[7]. En 2016, il est président du conseil d'administration des Amis de l'église patrimoniale de l'Acadie[3].
Résultats électoraux
Nom | Parti | Nombre de voix |
% | Maj. | |
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Jacques Tremblay | Libéral | 18 353 | 55 % | 4 685 | |
Jacques Beauséjour (sortant) | Parti québécois | 13 668 | 41 % | - | |
Serge Corriveau | Progressiste conservateur | 707 | 2,1 % | - | |
Joseph Salvo Rossi | NPD Québec | 495 | 1,5 % | - | |
Suzanne Gignac | Socialisme chrétien | 136 | 0,4 % | - | |
Total | 33 359 | 100 % | |||
Le taux de participation lors de l'élection était de 80,4 % et 579 bulletins ont été rejetés. |
Notes et références
Notes
- ↑ La municipalité d'Iberville est élevée au statue de ville en 1967, puis intégré à Saint-Jean-sur-Richelieu en 2001, dans la cadre des fusions municipales de 2002[1].
Références
- ↑ « Secteurs », sur Ville de Saint-Jean-sur-Richelieu, (consulté le ).
- Rochefort et Côté 2009.
- « Jacques Tremblay », sur Assemblée nationale du Québec, (consulté le ).
- ↑ Marc-O. Trépanier, « Lorrain s'amuse dans Saint-Jean », Le Canada français, , pp. A18 (lire en ligne).
- ↑ Marc-O. Trépanier, « Tremblay pourrait faire le saut de Québec à Ottawa », Le Canada français, vol. 127, no 44, , pp. A1 (lire en ligne).
- ↑ Marc-Olivier Trépanier, « Jacques Tremblay avoue « flirter » avec la mairie », Le Canada français, , pp. A14 (lire en ligne).
- ↑ « Un homme remarquable estimé par ses pairs », Le Canada français, , pp. D12 (lire en ligne).
- ↑ « Résultats des élections générales du 2 décembre 1985 - Iberville », sur DGEQ, (consulté le ).
Voir aussi
Articles connexes
Bibliographie
: document utilisé comme source pour la rédaction de cet article.
- Martin Rochefort, Louise Côté et al., Dictionnaire des Parlementaires du Québec : de 1792 à Nos Jours, Ville de Québec, Les Publications du Québec, , 841 p. (ISBN 9782551198368).
- (en) P. G. Normandin, The Canadian Parliamentary Guide (en), Gale Canada, (lire en ligne).
Médiagraphie
: document utilisé comme source pour la rédaction de cet article.
- « Les résultats électoraux depuis 1867, Hochelaga à Îles-de-la-Madeleine », sur Assemblée nationale du Québec, (consulté le ).
Liens externes
- Ressource relative à la vie publique :