Je suis mort | ||||||||
Auteur | Marc-Édouard Nabe | |||||||
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Pays | France | |||||||
Genre | roman | |||||||
Éditeur | Gallimard | |||||||
Collection | L'Infini | |||||||
Date de parution | janvier 1998 | |||||||
Nombre de pages | 110 | |||||||
ISBN | 2070752070 | |||||||
Chronologie | ||||||||
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Je suis mort est un roman écrit par Marc-Édouard Nabe, publié par Gallimard[1], dans la collection L'infini, dirigée par Philippe Sollers.
Résumé
Le livre s'ouvre sur le suicide du narrateur, d'une balle tirée en pleine tête. Écrit à la première personne, le narrateur raconte son embaumement, son enterrement et la décomposition de son propre corps.
Accueil critique
Avis positifs
Dans Le Figaro, Frédéric Beigbeder, dans un long article, écrit : « ce roman fêlé dans tous les sens du terme (son troisième après Le Bonheur et Lucette) est le meilleur de sa vie - ou plutôt de sa mort »[2]. Pour Paris Match, le roman « respire la vie, la jeunesse et la fraîcheur » et juge le récit de la décomposition « réaliste, et parfois fascinant »[3]. La revue Lire souligne trois qualités du roman : « style, sensibilité et sincérité »[4]. Patrick Besson mentionne de manière élogieuse ce « roman presque autobiographique » dans une chronique parue dans L'Optimum[5].
Dans l'émission Le Gai Savoir, diffusée sur Paris Première, Franz-Olivier Giesbert parle d'un « livre sincère »[6]. Pour François Busnel, Je suis mort est « une comédie macabre aussi absurde que délirante, très noire et plutôt assez drôle »[7]. Albert Algoud, dans l'émission Nulle Part Ailleurs, diffusée sur Canal+, évoque le thème du livre, le suicide, « gravement et drôlement abordé », et Guillaume Durand parle d'un « roman très touchant »[8].
Avis négatifs
Dans le quotidien suisse 24 heures, Jean-Louis Kuffer indique apprécier l'« humour noir gratiné » des premières pages mais juge que « se gâte très bientôt, avec une histoire invraisemblable d’acteur “mimitateur” qui se traîne dans un bric-à-brac auquel l’auteur ne croit pas plus que le lecteur »[9]. Pierre Marcelle, dans Libération, raille la posture de l'écrivain maudit et écrit que le « jeune Nabe est velléitaire, mais petit bras » et qu'il « faudrait, pour devenir écrivain, que Nabe songe à mettre un terme à ses enfantillages »[10]. Dominique Durand, dans Le Canard Enchaîné, vante les premiers livres de Nabe pour résumer l'ouvrage et conclure : « Secouez vos poussières de cercueil, et allez jouer dans la cour. Des petits ? Des grands ? Ça nous verrons, mon garçon ! »[11].
Édition
- Marc-Édouard Nabe, Je suis mort, Gallimard, collection L'Infini, 110 p. (ISBN 2070752070).
Notes et références
- « Je suis mort - L'Infini - GALLIMARD - Site Gallimard », sur www.gallimard.fr (consulté le )
- Frédéric Beigbeder, « Lettre d'outre tombe », Le Figaro,
- « Marc-Edouard Nabe préfère les gens qui souffrent aux écrivains », Paris Match, , p. 12
- « Moi, Nabe, anarchiste sectaire. », Lire, , p. 66
- Patrick Besson, « La chronique de Patrick Besson », L'Optimum, , p. 10-11
- Franz-Olivier Giesbert, Le Gai Savoir, Paris Première, janvier 1998
- François Busnel, Envie de lire, BFM, 13 février 1998
- Albert Algoud, Guillaume Durand, Nulle Part Ailleurs, Canal+, 6 février 1998
- Jean-Louis Kuffer, « Je suis mort, écrit Nabe, mais est-ce intéressant ? », 24 heures,
- Pierre Marcelle, « M'as-tu vu en cadavres », Libération, (lire en ligne)
- Dominique Durand, « Les mots de la feinte », Le Canard Enchaîné,
Voir aussi
Lien externe
- Je suis mort sur le site des éditions Gallimard.