Jean-Baptiste Joseph Claverie (ou Claverye), est un homme politique français né le à Pau et décédé le au même lieu. Il fut membre de la Convention nationale et député au Conseil des Anciens.
Biographie
Il était professeur agrégé et haut-juré du département de Lot-et-Garonne, lorsqu'il fut élu, le , membre de la Convention nationale pour le département de Lot-et-Garonne, le 4e sur 9, par 209 voix sur 550 votants.
Il siégea parmi les modérés, et, dans le procès de Louis XVI, répondit au 2e appel nominal (sanction du Peuple) : « Comme je veux écarter la guerre civile et la royauté, je dis : oui ». Au troisième appel nominal, il dit : « Je ne connais pas d'autres loi d'après laquelle je puisse prononcer sur le sort de Louis que la Constitution. La Constitution ne prononce pas la mort ; elle prononce seulement l'abdication ou la déchéance, je n'irai pas au-delà de la loi ; je ne voterai pas pour la mort, je vote pour la réclusion jusqu'à la paix ».
Membre de la commission nommée pour examiner la conduite de Joseph Le Bon, il se prononça pour la culpabilité.
Le (26 ventôse de l'an II), il fut nommé président de l'administration d'Orthez, et le (24 vendémiaire de l'an IV), fut élu député de Lot-et-Garonne au Conseil des Anciens par 146 voix[1]. Juge au tribunal des Basses-Pyrénées ( (16 brumaire de l'an IV)), il devint président de l'administration centrale du département ( (15 prairial de l'an VII)), et, s'étant montré favorable au coup d'état de brumaire, fut promu ( (6 prairial de l'an VIII)), à la présidence de la cour d'appel de Pau. Le 3 floréal suivant, il passa conseiller de préfecture du département, et fut nommé ( (25 prairial de l'an XII)) membre de la Légion d'Honneur. La présidence de la cour impériale de Pau lui fut rendue le ; il fut retraité de ces fonctions le .
Notes et références
Sources
- « Jean-Baptiste-Joseph Claverye », dans Adolphe Robert et Gaston Cougny, Dictionnaire des parlementaires français, Edgar Bourloton, 1889-1891 [détail de l’édition]