Naissance | |
---|---|
Décès | |
Pseudonyme |
Frelaut, Jean |
Nationalité | |
Activités | |
Formation | |
Maître | |
Père |
Auguste Louis Marie Frelaut (d) |
Enfant |
Jacques, Armelle ,Anne,Michel, Olivier,Dominique, Denis, Robert, Cécile |
Distinction |
Jean Frélaut, né le à Grenoble et mort le à Vannes, est un peintre, graveur et illustrateur français.
Biographie
Sa famille s'installe en Bretagne, dont elle est originaire, au moment du départ à la retraite de son père, le général Auguste-Louis Frélaut. Il vient vivre dans la propriété familiale au lieu-dit « La Haie » à Vannes. Jean Frélaut effectue ses études secondaires au lycée Jules Simon. À 18 ans, il se rend à Paris, en 1897, il entre dans l'atelier de Fernand Cormon à l'École des beaux-arts de Paris. Il apprend la technique de la gravure de Marcel Beltrand et de Donald Shaw Mac Laughlan.
Il voyage en Europe et en Afrique du Nord. Il se marie avec Elizabeth Pinasseau en 1912 et est exposé[Quand ?] à la galerie Barbazanges. Mobilisé, il est fait chevalier de la légion d'honneur en 1919. Il participe au groupe des Peintres-graveurs indépendants, fondé par Jean Émile Laboureur et Raoul Dufy à partir de 1923.
Il retourne vivre dans le Morbihan. En 1937, il est nommé conservateur du musée de Vannes. Il décore avec Jean Émile Laboureur et Pierre Dubreuil l'École Nationale de la Marine Marchande.
Il est le père de Dominique Frelaut, maire de Colombes pendant 36 ans, et le grand oncle de Bertrand Frélaut, historien.
Œuvre
Œuvre gravé
Auteur de plus de 1 500 planches, il reçoit le prix de la gravure française à la biennale de Venise (1934). L'une de ses premières eaux-fortes est tirée par L'Estampe nouvelle (« Le Laboureur », 1906)[1].
Jean Bersier le décrit ainsi en 1948 : « Dès le jour ou Mac Langhlan l'initia au métier d'aquafortiste, il s'appliqua, avec une volonté tenace et réfléchie, à graver dans le cuivre l'intense amour qu'il éprouvait pour la nature et pour le sol de son territoire ancestral. Le Morbihan, rude et tendu, se prête magnifiquement aux descriptions de Frélaut ».
L'œuvre gravé de Jean Frélaut est présent dans les collections du Musée de la Cohue à Vannes et dans celle du Musée départemental breton de (Quimper), qui possède également de lui quelques dessins.
Tableaux
- Jean Frélaut : La procession de Belz au pardon de Saint-Cado (Musée de la Cohue de Vannes).
Illustrations
- Le Pèlerin des sept saints de Bretagne de Joseph Guilbert (1938)
- Les Fables de Jean de La Fontaine (1941)
- La Brière d'Alphonse de Châteaubriant (1942)
- Monsieur des Lourdines d'Alphonse de Châteaubriant (1944)
- Le Grand Meaulnes d'Alain-Fournier (1946)
- Hollande de Georges Duhamel (1949)
- Le Roman de Renart (1950)
- Poésies choisies de Paul Verlaine préfacées par Pierre Mac Orlan, vingt pointes sèches originales, Arc-en-ciel (1953)
- Le Promeneur accompagné d'Alexandre Arnoux (1948)
- Poésies de Charles d'Orléans (1948)
Ouvrages collectifs
- Petites villes de France, d’Émile Sedeyn (deux tomes) avec Charles Hallo, André Dauchez, Auguste Brouet, Georges Gobo, Albert Decaris, Pierre Gusman, Paul Adrien Bouroux, Tigrane Polat, Eugène-Louis Véder, Henry Cheffer, Jean Frélaut, Maurice Victor Achener, Louis Willaume, René Cottet, Paris, Société de Saint Eloy, 1935-1937.
- Émile Verhaeren, Almanach, cahier de vers, Société de Saint Éloy, 1951. Chaque mois de l'année est illustré par un artiste différent : Paul Adrien Bouroux, Paul Baudier, Jean Frélaut, Eugène Corneau, Henry Cheffer, Adolphe Beaufrère, Camille Paul Josso, Pierre-Yves Trémois, Paul Lemagny, Robert Jeannisson, et André Vahl.
- Marchés et Foires de Paris, de Léo Larguier, avec Pierre-Yves Trémois, Henry Cheffer, Paul Lemagny, Charles Hallo, Robert Jeannisson, René Cottet, Fernand Hertenberger, Paul Adrien Bouroux, Albert Decaris, Maurice Victor Achener, Josso, Société de Saint Eloy, 1953.
Rétrospective
- Exposition rétrospective Donation Jean Frélaut, Musée des années 30, Boulogne-Billancourt, - .
Notes et références
- « L'Estampe nouvelle, octobre 1897 - juin 1908 », in: J. Bailly-Herzberg, Dictionnaire de l'estampe en France 1830-1950, AMG-Flammarion, 1985, p. 355.
Annexes
Bibliographie
- Jean E. Bersier, La gravure les procédés et l'histoire, La table ronde, 1948.
- Catalogue de l'exposition Jean Frélaut, un maître de la gravure, Donation Jean Frélaut au musée des Années 30, Boulogne-Billancourt.
- Éloge de Jean Frélaut par Jacques de Laprade.
- Loÿs Delteil, Le peintre graveur illustré (XIXe et XXe siècles). Tome 31 Jean Frélaut, Paris, 1926, lire en ligne sur Gallica.
- Denise Frélaut, L'œuvre gravé de Jean Frélaut, 1926-1935, Paris, Bibliothèque des Arts, 1977.
- Bertrand Frélaut, L'œuvre gravé de Jean Frélaut, 1936-1941, Paris, Bibliothèque des Arts, 1984.
- Bertrand Frélaut, L'œuvre gravé de Jean Frélaut, 1942-1946, Paris, Bibliothèque des Arts, 1984.
- Philippe Le Stum, La Gravure sur Bois en Bretagne, 1850-2000, Spézet, Coop Breizh, , 319 p. (ISBN 9782843468216)
Liens externes
- Ressources relatives aux beaux-arts :
- Ressource relative à la vie publique :
- Notice dans un dictionnaire ou une encyclopédie généraliste :