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Jean Joseph Étienne Valentin de Milleret |
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Carnot, Marnac, Martel, Jacomy |
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Service historique de la Défense (GR 16 P 173888)[1] |
Jean de Milleret, dit « Carnot » (mais aussi « Marnac », « Martel », « Jacomy »), né le à Montauban, mort le à Buenos Aires, est un militaire et résistant français, également historien et biographe.
Biographie
Officier de réserve, puis officier d'active après une formation à Saint-Maixent dans l'entre deux guerres, il est affecté en Indochine.
Au début de la Deuxième Guerre mondiale, comme lieutenant de tirailleurs sénégalais il est grièvement blessé à Bazincourt en , fait prisonnier en Oflag puis rapatrié en tant que grand blessé à Tarbes[2].
Devenu colonel, il s'engage dans l'Organisation de résistance de l'armée en 1943, au sein du Corps Franc Pommiès.
Ses convictions l'amènent à soutenir le général Giraud de préférence à de Gaulle, mais il se rallie à la France libre tout en entretenant une forte méfiance vis-à-vis de l'Angleterre et de ses réseaux clandestins en France.
En , il met en place la brigade Carnot et est nommé chef FFI des Landes. Il prend ensuite part à la Libération du Sud-Ouest, organisant de nombreux sabotages, notamment à Tarbes et Aire-sur-l'Adour. Il échappe de peu à la capture lors des attaques allemandes très coûteuses contre la Résistance à Portet et à Viella, en juillet 1944.
Participant à la libération de Mont-de-Marsan et de Bordeaux, il entame en septembre 1944, à la tête de sa brigade, devenue bataillon car renforcée de plusieurs unités FTP, mais qui conserve malgré tout le nom de « brigade Carnot », le siège de la « poche du Médoc » (la forteresse de la Pointe de Grave, où sont retranchés 4 000 Allemands). Ce sera la longue bataille du Front du Médoc ( - avril/), gagnée au sol par les seules forces françaises et coloniales sous l'appellation officielle de « Forces Françaises de l'Ouest ».
Jean de Milleret prend sa retraite de l'armée en 1957 à Buenos Aires, où il devient historien et l'un des principaux biographes de l'écrivain Jorge Luis Borges.
Décorations
Commandeur de la Légion d'honneur
Compagnon de la Libération par décret du 28 mai 1945
Croix de guerre – (4 citations)
Chevalier de l'ordre du Mérite agricole
Distinguished Service Cross (USA)
Publications
- Charles de Gaulle. Procer y Pensador (Argentine, La Mandragora, 1964)
- Entretiens avec JL Borgès (Paris, Belfond, 1967)
Bibliographie
- Dominique Lormier, La Poche du Médoc (CMD, Montreuil-Bellay, 1998)
Notes et références
- ↑ Mémoire des hommes (base de données).
- ↑ « Jean MILLERET (de) | L'Ordre de la Libération et son Musée », sur Musée de l'Ordre de la Libération (consulté le ).
Voir aussi
Liens externes
- Ressources relatives aux militaires :
Sources externes
- Page sur Jean de Milleret sur le site de l'Ordre de la Libération
- Page sur Jean de Milleret sur le site des FFI de la Gironde
- La composition de la brigade Carnot à l'aube du siège de la poche du Médoc
- Ordre de bataille des forces en place fin octobre 1944 sous le commandement du colonel de Milleret
- Les "volontaires d'Aquitaine" des Forces françaises de la Pointe de Grave, sur le site « sansculottes1944 »
Article connexe
- Résistant français
- Colonel français
- Militaire français de la Seconde Guerre mondiale
- Prisonnier de guerre français de la Seconde Guerre mondiale
- Poche de Royan et de la pointe de Grave
- Commandeur de la Légion d'honneur (date non précisée)
- Compagnon de la Libération
- Titulaire de la croix de guerre 1939-1945
- Chevalier du Mérite agricole
- Récipiendaire de la Distinguished Service Cross (États-Unis)
- Naissance en mars 1908
- Naissance à Montauban
- Décès en janvier 1980
- Décès à Buenos Aires
- Décès à 71 ans