Jill Biden | ||
Portrait officiel de Jill Biden en 2021. | ||
Fonctions | ||
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Première dame des États-Unis | ||
En fonction depuis le (3 ans, 10 mois et 2 jours) |
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Président | Joe Biden | |
Prédécesseur | Melania Trump | |
Successeur | Melania Trump (désignée) | |
Deuxième dame des États-Unis | ||
– (8 ans) |
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Vice-président | Joe Biden | |
Prédécesseur | Lynne Cheney | |
Successeur | Karen Pence | |
Biographie | ||
Nom de naissance | Jill Tracy Jacobs | |
Date de naissance | ||
Lieu de naissance | Hammonton (New Jersey) | |
Nationalité | Américaine | |
Conjoint | Bill Stevenson (1970-1975) Joe Biden (depuis 1977) |
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Enfants | Ashley Biden | |
Entourage | Beau Biden (beau-fils) Hunter Biden (beau-fils) |
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Diplômée de | Université du Delaware Université de West Chester Université Villanova |
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Profession | Enseignante | |
Religion | Catholicisme | |
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Premières dames des États-Unis | ||
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Jill Biden, née Jill Tracy Jacobs le [1] à Hammonton (New Jersey), est une enseignante américaine et l’épouse de Joe Biden, 46e président des États-Unis. Deuxième dame des États-Unis de 2009 à 2017, elle en est la Première dame depuis l'investiture de son époux comme président, le .
Biographie
Jeunesse
Jill Tracy Jacobs est née le à Hammonton, dans le New Jersey[2]. Après plusieurs déménagements, alors qu'elle est très jeune, elle grandit à Willow Grove en Pennsylvanie[3]. Son père, Donald C. Jacobs (né en 1927 et mort en 1999)[4], était un employé de banque qui devint directeur d'une caisse d'épargne (en anglais : savings and loan) à Chestnut Hill[5]. Son nom de famille était à l'origine Giacoppo, mal orthographié en Giacoppa au registre américain avant que son grand-père sicilien ne le change et qu'il soit anglicisé en Jacobs[5]. Sa mère, Bonny Jean Jacobs (née vers 1930 et morte en 2008)[6], d'origine anglaise et écossaise était femme au foyer[4]. Elle a quatre sœurs cadettes[6].
Études
Jill Jacobs obtient l'équivalent du baccalauréat français à la Upper Moreland High School en 1969[7] puis s'inscrit dans une université de Pennsylvanie, où elle commence des études de commerce des articles de mode, qu'elle n'achève pas[5]. Elle se marie[5] et s'inscrit à l’université du Delaware avec son époux, où elle étudie l'anglais comme matière principale[5]. Son mariage se termine par un divorce après deux années seulement[5]. Elle prend alors une année sabbatique[5]. Elle fait, à cette époque, un peu de mannequinat pour une agence de Wilmington, mais n'envisage pas d'en faire une carrière[5],[8]. Jacobs retourne ensuite à l'université, où elle rencontre pour la première fois Joe Biden en [2],[9]. Elle obtient son diplôme de bachelor of arts à l’université du Delaware[10] et commence une carrière de professeur d'anglais dans une high school[11].
Mariages et famille
D'abord mariée à Bill Stevenson de 1970 à 1975, Jill Jacobs rencontre Joe Biden en 1975 et tous deux se marient le à la chapelle des Nations unies à New York[12], cinq ans après que Joe Biden a perdu sa femme Neilia Hunter et sa fille Naomi Christina Biden dans un accident de voiture[13],[14],[5]. Le couple a alors la charge de l'éducation des deux jeunes fils de Joe Biden, Beau et Hunter, qui ont survécu à l'accident[5]. Jill continue sa carrière d'enseignante et obtient un master en sciences de l'éducation à l'université de West Chester en 1981[5],[15],[10]. Elle met au monde une fille, Ashley Blazer, le [13]. La famille vit alors à Wilmington dans le Delaware. Jill Biden cesse son activité professionnelle pendant deux années pour s'occuper de leurs trois enfants[16].
Carrière de professeure
Jill Biden reprend ensuite sa carrière de professeure d'anglais, spécialiste de l'apprentissage de la lecture, et enseigne l'histoire pour des élèves souffrant de troubles émotionnels[11]. Elle est également enseignante au sein du programme pour adolescents du Rockford Center, un hôpital psychiatrique, pendant cinq années[14],[5]. En 1987, elle obtient une maîtrise en arts en anglais de l'université Villanova[14],[10]. Lors de la campagne de son mari pour l'élection présidentielle de 1988, elle affirme qu'elle continuera son travail d'enseignante pour les élèves souffrant de troubles émotionnels, même si elle devait devenir la Première dame des États-Unis[17]. Elle a alors déjà passé 13 ans à enseigner dans des high schools (équivalent des lycées)[11], dont trois années à la Claymont High School dans le Delaware[5].
Elle préside la Biden Breast Health Initiative, fondée en 1993, une organisation à but non lucratif pour le dépistage du cancer du sein[18],[19]. Elle est également engagée dans l'association Book Buddies, qui fournit des livres aux enfants de condition modeste et la Delaware Boots on the Ground, qui soutient les familles de militaires[20].
Elle reprend des études sous son nom de jeune fille, Jill Jacobs[16] et obtient un doctorat en sciences de l'éducation de l' University of Delaware en 2007[14],[21]. Sa thèse, intitulée Student Retention at the Community College: Meeting Students' Needs a été publiée sous le nom de Jill Jacobs-Biden[21].
Deuxième dame des États-Unis
En 2008, Barack Obama est élu président et Joe Biden vice-président en tant que colistier. En tant qu'épouse de Joe, Jill Biden est Deuxième dame des États-Unis pendant huit ans, de 2009 à 2017. En parallèle, elle continue d'enseigner au collège communautaire de Virginie du Nord (une université), comme elle poursuit son engagement en faveur des enfants défavorisés et des familles de militaires. En 2012 sort son livre Don’t forget, God bless our troops (éd. Simon & Schuster), qui s'inspire de l'histoire de Nathalie, la petite-fille de Joe Biden, dont le père Beau Biden, militaire et homme politique, se voit diagnostiquer un cancer au retour de la guerre d'Irak et dont il meurt en 2015[12]. Obama et Biden sont réélus en 2012.
En 2017, elle participe à la création de la fondation Biden, destinée à lutter contre les violences faites aux femmes et à soutenir les familles de militaires[12].
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Les couples Obama et Biden en campagne, août 2008.
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Premier portrait officiel.
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Jill Biden rencontrant des membres de la Garde nationale de New York en 2009.
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Jill Biden et Michelle Obama avec la Première dame haïtienne Élisabeth Delatour Préval (2010).
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Second portrait officiel.
Campagne présidentielle de 2020
Jill Biden s'investit activement dans la campagne de son mari, candidat démocrate à l'élection présidentielle de 2020, à l'issue de laquelle il est élu président. Elle intervient notamment lors de la convention nationale démocrate, à l'issue de laquelle même le sénateur républicain Lindsey Graham, soutien du président sortant Donald Trump, salue « une personne remarquable »[22].
Première dame des États-Unis
Jill Biden devient Première dame des États-Unis lors de la cérémonie d'investiture de son mari le à Washington devant le Capitole, mais annonce son souhait de ne pas renoncer pas à son métier de professeure : « Enseigner n’est pas ce que je fais. C'est ce que je suis »[12]. Si l'on excepte Hillary Clinton, devenue sénatrice tout à la fin de la présidence de son mari et ayant par conséquent une activité politique, Jill Biden devient la première First Lady de l'histoire américaine qui continue un temps de travailler en dehors de la Maison-Blanche[22].
À l'été 2021, elle est à la tête de la délégation américaine lors des Jeux olympiques d'été de Tokyo[23]. À cette occasion, elle est reçue par l'empereur du Japon Naruhito[24]. En 2024, lors des Jeux olympiques d'été de Paris, elle conduit de nouveau la délégation américaine à la cérémonie d'ouverture[25].
Dans le cadre de l'invasion de l'Ukraine par la Russie en 2022, elle se rend sur la base aérienne de l'OTAN de Constanța (Roumanie) pour rencontrer des militaires américains, puis à Bucarest pour s'entretenir avec des volontaires et des ONG engagés dans l'accueil des réfugiés ukrainiens[26].
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Jill Biden et la Première dame d'Ukraine Olena Zelenska lors d'une visite dans le pays victime de l'invasion russe, mai 2022.
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Jill Biden lors du sommet du G7 de 2023 au Japon.
Dans la fiction
En 2010, Jill Biden joue son propre rôle dans la série American Wives (Army Wives), dans l'épisode 16 de la saison 4 : Sœurs ennemies (Mud, Sweats & Tears)[27].
Notes et références
- (en) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en anglais intitulé « Jill Biden » (voir la liste des auteurs).
- Philippe Dufay, « Jill Biden une seconde lady très en vue », Le Figaro, (lire en ligne, consulté le )
- (en) Charlotte Hale, « Jill Biden is an educator and much more », The News Journal, (lire en ligne, consulté le )
- (en) « Meet Dr. Jill Biden », Progress Ohio.org (consulté le )
- (en) « Donald C. Jacobs, 72 », The Philadelphia Inquirer, (lire en ligne, consulté le )
- (en) Jonathan Van Meter, « All the Vice-President's Women », Vogue, (lire en ligne, consulté le )
- (en) Aaron Nathans, « Joe Biden's mother-in-law dies at 78 », The News Journal, (lire en ligne, consulté le )
- (en) Dom Cosentino, « Upper Moreland grad Jill Biden in campaign limelight », Bucks County Courier Times, (lire en ligne, consulté le )
- (en) Carol E. Lee, « Jill Biden: Untraditional, unapologetic », The Politico, (lire en ligne, consulté le )
- (en) Heidi Evans, « From a blind date to second lady, Jill Biden's coming into her own », New York Daily News, (lire en ligne, consulté le )
- (en) « Administrative, Instructional, and Student Services Personnel », Delaware Technical & Community College (consulté le )
- (en) Katharine Q. Seelye, « Jill Biden Heads Toward Life in the Spotlight », The New York Times, (lire en ligne, consulté le )
- Chloé Friedmann, « Jill, épouse et atout maître du candidat », Le Figaro, 7-8 novembre 2020, p. 4 (lire en ligne)
- (en) Associated Press, « Timeline of Biden's life and career » (consulté le )
- (en) Joelle Farrell, « Colleagues see a caring, giving Jill Biden », The Philadelphia Inquirer, (lire en ligne, consulté le )
- (en) Frank Stern, « The Quad talks with Jill Biden », The Quad, (lire en ligne, consulté le )
- (en) Charlotte Hale, « Determined to stay in school », The News Journal, (lire en ligne [archive du ] [accès payant], consulté le )
- (en) Betty Boyd Caroli, First Ladies : From Martha Washington to Laura Bush, Oxford, Oxford University Press, , 447 p., poche (ISBN 978-0-19-516676-7, LCCN 2002041655, lire en ligne), p. 297
- (en) Nancy 1Churnin, « Obama's VP pick, Joe Biden, could heighten breast cancer awareness », The Dallas Morning News, (lire en ligne, consulté le )
- (en) « About Us », Biden Breast Health Initiative (consulté le )
- (en) Nicole Gaouette, « Jill Biden has a low-key appeal », Los Angeles Times, (lire en ligne, consulté le )
- (en) Jill Jacobs-Biden, Student Retention at the Community College : Meeting Students' Needs, University of Delaware, (présentation en ligne) (OCLC 277239931)
- « Jill Biden, première First Lady qui va continuer de travailler », sur CNews, (consulté le ).
- Kahina Sekkai, « Jeux Olympiques : Jill Biden est arrivée à Tokyo », sur Paris Match, (consulté le ).
- Paris Match, « Après avoir rencontré Emmanuel Macron et Jill Biden, l'empereur Naruhito déclare ouverts les JO », sur parismatch.com (consulté le ).
- Henri Vernet, « JO Paris 2024 : Jill Biden à la cérémonie d’ouverture », sur Le Parisien, (consulté le ).
- Paul Cozighian, « Jill Biden au chevet des réfugiés ukrainiens », Le Figaro, 7-8 mai 2022, p. 7 (lire en ligne).
- (en) « Dr Jill Biden to Make Special Guest Appearance on Lifetime Television's Drama Army Wives », sur The Futon Critic, .
Liens externes
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