Naissance | |
---|---|
Décès | |
Nom de naissance |
Christiane Josèphe Gabrielle Labbé |
Nationalité |
Josepha Jouffret, née Labbé, est une esthéticienne martiniquaise qui se présente toujours comme une guinéo-sénégalaise. Elle est une pionnière du mouvement nappy et la fondatrice de la première boutique parisienne destinée à la femme noire[1].
Biographie
Origines et études
Josepha Jouffret naît le 18 juillet 1933 à Fort-de-France.
Parcours
Josepha Jouffret est précurseuse du mouvement nappy[2]. En ouvrant dans le Quartier latin de Paris dans les années 60 Négrissima[3], la première enseigne parisienne de cosmétique dédiée aux soins et à l’esthétique des femmes noires, elle répond à la question du traitement du cheveu noir de ces clientes et encourage par ricochet la femme noire à aimer ses cheveux naturels[4],[5],[6].
Anticolonialiste et anti-assimilationniste, Josepha Jouffret passe par le slogan « Aimer ses cheveux, s’aimer » pour décomplexer et inciter les femmes noires à porter fièrement leurs cheveux[7].
Décès
Josepha Jouffret meurt le 11 juillet 2017 dans la localité de Saly, située sur la petite côte au large de Dakar à l'âge de 85 ans[3].
Notes et références
- (en) « Géraldine Faladé : Mémoire des pionnières africaines », sur ZONE CRITIQUE, (consulté le )
- admin, « Ces « turbulentes » pionnières africaines oubliées de l’histoire », sur Sénégalaise.Sn, (consulté le )
- « Josépha, la reine de l'esthétique noire, repose au Sénégal », sur martinique.franceantilles.fr, 2017-07-21ast18:00:00-04:00 (consulté le )
- (en) Johnson Publishing Company, Jet, Johnson Publishing Company, (lire en ligne)
- (en-US) « History: ‘Unruly’ African women who made their mark on the continent », sur The Africa Report.com, (consulté le )
- « Ces « turbulentes » pionnières africaines oubliées de l’histoire – Jeune Afrique », sur JeuneAfrique.com (consulté le )
- Véronique Hélénon, « Aimer ses cheveux, s’aimer : une proposition radicale de Josépha Labbé. Femmes afro-caribéennes et esthétique capillaire dans le Paris des années 70 », Recherches féministes, vol. 34, no 2, , p. 85–106 (ISSN 0838-4479 et 1705-9240, DOI 10.7202/1092232ar, lire en ligne, consulté le )