Technopedia Center
PMB University Brochure
Faculty of Engineering and Computer Science
S1 Informatics S1 Information Systems S1 Information Technology S1 Computer Engineering S1 Electrical Engineering S1 Civil Engineering

faculty of Economics and Business
S1 Management S1 Accountancy

Faculty of Letters and Educational Sciences
S1 English literature S1 English language education S1 Mathematics education S1 Sports Education
  • Registerasi
  • Brosur UTI
  • Kip Scholarship Information
  • Performance
  1. Weltenzyklopädie
  2. Jules Charles-Roux — Wikipédia
Jules Charles-Roux — Wikipédia 👆 Click Here! Read More..
Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
Page d’aide sur l’homonymie

Pour les autres membres de la famille, voir Charles-Roux.

Jules Charles-Roux
Illustration.
Jules Charles-Roux,
portrait gravé dans l’Album Mariani.
Fonctions
Député français
12 novembre 1889 – 31 mai 1898
(8 ans, 6 mois et 19 jours)
Élection 6 octobre 1889
Réélection 20 août 1893
Circonscription Bouches-du-Rhône
Législature Ve et VIe (Troisième République)
Prédécesseur Circonscription créée
Successeur Joseph Thierry
Conseiller général des Bouches-du-Rhône
1895 – 1898
(3 ans)
Circonscription Canton de Martigues-Ouest
Prédécesseur Philippe Jourde
Successeur Erasme Jean-Baptiste Guichet
Biographie
Nom de naissance Jules Charles Théodore Roux
Date de naissance 14 novembre 1841
Lieu de naissance Marseille
Date de décès 6 mars 1918 (à 76 ans)
Lieu de décès 16e arrondissement de Paris
modifier 

Jules Charles Théodore Roux, dit Jules Charles-Roux, né le 14 novembre 1841 à Marseille[1] et mort le 6 mars 1918 à Paris[2], est un industriel, armateur et homme politique français.

Biographie

[modifier | modifier le code]

Jeunesse

[modifier | modifier le code]
Article connexe : Famille Charles-Roux.

Jules Charles-Roux est issu d’une famille installée à Marseille depuis le XVIIIe siècle : venue de Digne.

Le premier d’entre eux était un négociant en fruits. Son fils, Jean Charles Roux (ca 1776-1863) "marchand-saleur de viande" (aujourd'hui "marchand de salaisons"), meurt prématurément.

Son fils Jean-Baptiste Charles Roux (1806-1870) s’oriente vers la fabrication de savon, industrie alors en pleine expansion dans la cité phocéenne grâce aux ressources locales en soude. Le 27 octobre 1832, il épouse à Marseille Marie Anne Arnavon (1814-1844), fille de son voisin de la rue Sainte, Louis Honoré Arnavon (1786-1841) (Savonnerie Arnavon), qui fabrique de l'huile et détient le procédé de fabrication du savon de Marseille. Le couple n'aura qu'un seul enfant.

Jules Charles-Roux passe son enfance entre au Nord de Marseille, la fabrique de savons de son père, le "château de Sausset-les-Pins", une villa de maître surplombant la rade, que son père a fait construire et où séjournent de nombreux peintres et écrivains; et au Sud de la ville, la campagne de Montredon.

Jules Charles-Roux est scolarisé au Lycée Thiers[3] fait ensuite ses études à la Faculté des Sciences de Marseille, qu’il complète par les cours du chimiste Chevreul à Paris afin de pouvoir reprendre l'entreprise de son père avec le plus de compétences possibles.

Portrait de Claire Charles-Roux, née Canaple - par Stanislas Torrents.

Il épouse Marie-Claire Canaple, nièce d'Edmond Canaple. Sa fille, Marie-Louise Charles-Roux (1871-1912), épousera l'homme de lettres Jacques du Tillet. Son fils, François Charles-Roux (1879-1951) deviendra ambassadeur et membre de l'Institut de France, la fille de celui-ci, l'écrivain Edmonde Charles-Roux (1920-2016) épousera Gaston Defferre (1910-1986), homme politique et longtemps maire de Marseille).

Industriel et armateur

[modifier | modifier le code]

En 1866, il entre au Conseil d'administration de la Caisse d'épargne des Bouches du Rhône ; il a à peine 23 ans.

Au décès de son père (1870), il prend la direction de la fabrique de son père qu'il modernise entièrement pour faire face à la concurrence: on ne comptera pas moins de 90 savonneries à Marseille en 1900.

Il est élu au Conseil Municipal de Marseille en 1877 et devient adjoint au Maire. La même année, il est nommé administrateur de la Banque de France à Marseille, en même temps que Gustave Luce et Joseph Bonnasse. Enfin, il s’associe avec son beau-frère Charles Canaple - tous deux assureront 10 % de la production de savon de Marseille à la fin du XIXe siècle.

Ayant une conception libérale de l'économie, il mène un combat actif pour la reconnaissance de sa profession de fabricant de savon et obtient ainsi plusieurs médailles et distinctions internationales qui viennent consacrer son entreprise.

Même si on ne connaît pas réellement sa vision de la gestion des ressources humaines, le fait est qu'il est l'initiateur avec le juriste et banquier Eugène Rostand (1843-1915)[4] de programmes d'action sociale financés par l'initiative privée. Grâce à la Caisse d'épargne, dont il occupe le poste de directeur pendant quelques années, ils financeront et commercialiseront toute une gamme de logements au loyers abordables pour la classe ouvrière.

En effet, à cette époque, la promiscuité des logements et l'assainissement alors rudimentaire de Marseille provoquent à la fois des maladies récurrentes et une importante mortalité infantile. Ceci ne manque pas d'émouvoir mais aussi d'avoir des répercussions sur la capacité de production de biens. Or, Eugène Rostand, membre de la Société Française des Habitations à Bon Marché, menait campagne pour que les Caisses d'épargne puissent disposer de fonds collectés auprès de leurs clients, afin de développer l'économie locale et de mener des actions sociales de proximité, à l'exemple des "bons de pain" qu'il avait créé pour les plus pauvres. Unissant leurs forces de persuasion et de proposition, ils fonderont en 1889 la « Société des habitations salubres et à bon marché de Marseille » (SHSBM). La loi Siegfried du 1er décembre 1894 leur emboîtera le pas au niveau national, destinant des habitations à bon marché « à des personnes n’étant propriétaires d’aucune maison, notamment à des ouvriers et employés vivant principalement de leur travail ou de leur salaire »[5].

En 1910, à Marseille, la petite Cité-Jardin de Mazargues, programme d'accession à la petite propriété de la SHSBM, est la première cité jardin réalisée en France avant la guerre de 1914-1918 !

En 1912, la société loge 1 044 personnes dans six "ensembles immobiliers" de l'époque.

Dans les années 1900, il couronne son parcours en accédant à la présidence de plusieurs compagnies maritimes, parmi lesquelles la Compagnie générale transatlantique, dont il redresse la situation en 1904. Il exerce par ailleurs la présidence de plusieurs autres sociétés ayant un lien avec le transport maritime (chantiers navals, banques et compagnies d'assurances), dont la Compagnie marseillaise de navigation à vapeur Fraissinet et Cie, les Chantiers et Ateliers de Provence, les Chantiers et Ateliers de Saint-Nazaire, de la Société de construction de Levallois-Perret, de la Compagnie d'assurances maritimes « La Foncière-Transports », et devient enfin président du comité central des Armateurs de France, de 1910 à 1917.

Il est également membre du conseil des directeurs de la Caisse d'épargne des Bouches-du-Rhône et vice-président de la Compagnie du Canal de Suez, ainsi qu'administrateur des Raffineries de Saint-Louis, du Comptoir national d'escompte de Paris, de la Compagnie coloniale de Madagascar, de la Société des mines d'or de Soavinarivo.

  • Compagnie marseillaise de navigation.
    Compagnie marseillaise de navigation.
  • Statue de Charles-Roux par Théodore Rivière.
    Statue de Charles-Roux par Théodore Rivière.
  • Inauguration du tunnel du Rove : Charles-Roux, Marcel Sembat (7 mai 1916).
    Inauguration du tunnel du Rove : Charles-Roux, Marcel Sembat (7 mai 1916).

Homme politique et colonialiste

[modifier | modifier le code]

Jules Charles-Roux est élu au conseil municipal de Marseille en 1887 (adjoint au maire délégué aux finances de 1888 à 1891), puis deux ans après député conservateur social et enfin conseiller général des Bouches-du-Rhône en 1895. Il se fait le porte-parole du libéralisme économique, contre les orientations protectionnistes défendues par le ministre Jules Méline. Bien qu'en 1898 il ne se représente pas au poste de député, son influence demeure importante au regard du rôle essentiel dans la politique coloniale de la France jusqu'au début du XXe siècle.

Ardent promoteur de la colonisation, il en fut aussi un des acteurs essentiels. Président de l'Union coloniale française à partir de 1903, il soutient l'expansion française en Tunisie, au Dahomey et à Madagascar. Il fut le fondateur de plusieurs comités coloniaux, président de la Société de géographie de Marseille, ami de Gallieni et Lyautey dont il favorisa la carrière. À l'Exposition universelle de 1900, il créa une section des colonies et organisa en 1906 l'Exposition coloniale de Marseille dont il fut le commissaire général et Édouard Heckel son adjoint. Il est l'ami de l'explorateur français Aimé Olivier de Sanderval[6][réf. non conforme].

Mécène

[modifier | modifier le code]

Il soutint activement les peintres locaux contemporains tels que Stanislas Torrents, Joseph Suchet et Gustave Ricard. Il devint un des piliers du Cercle artistique de Marseille en organisant des expositions de peinture, conférences et concerts. Ardent défenseur de l'identité provençale, il apporta sa contribution financière à la fondation du Museon Arlaten à Arles ainsi qu'à l'achat du palais du Roure à Avignon pour en faire un musée de la langue provençale. Grand admirateur et ami de Frédéric Mistral, il devient majoral du Félibrige en 1909.

Distinctions

[modifier | modifier le code]
  • Officier d'académie Officier d'académie
  • Commandeur de la Légion d'honneur Commandeur de la Légion d'honneur
  • PRT Order of Christ - Commander BAR Commandeur de l'ordre du Christ

Il était commandeur de la Légion d'honneur[7]. et de l'ordre du Christ du Portugal, officier d'Académie, officier de l'ordre du Médjidié.

Le 21 novembre 1889, il est élu membre de l'Académie de Marseille[8].

Notes et références

[modifier | modifier le code]
  1. ↑ « Acte de naissance n°892 vie 15/49 cote : 201 E 2722 - 1841/Novembre », sur archives13.fr
  2. ↑ « Acte de décès n°402 vue 22/31 », Archives de Paris
  3. ↑ Rollin, Paul, 1932-2003., 26 siècles d'éducation à Marseille : une chronique du temps passé, Marseille, Éd. européennes de Marseille-Provence, 1999, 269 p. (ISBN 2-911988-16-7 et 9782911988165, OCLC 469443733)
  4. ↑ cf https://musee-hlm.fr/ark:/naan/a011507798831gaB817
  5. ↑ Patrick Kamoun, « Historique du peuplement:Un siècle d'habitat à “bon marché” », Informations sociales, vol. 141, no 5,‎ 2007, p. 14-23 (ISSN 0046-9459, DOI 10.3917/inso.141.0014, lire en ligne, consulté le 30 septembre 2025)
  6. ↑ Tierno Monénembo, "Le Roi de Kahel". Voir aussi l'article « Exposition coloniale de Marseille (1906) ».
  7. ↑ « Cote LH/2412/26 », base Léonore, ministère français de la Culture
  8. ↑ Joseph Fournier, Auguste Rampal et Étienne Martin, Deux siècles d'histoire académique (1726-1926) : Notice publiée à l'occasion du bi-centenaire de l'Académie, Marseille, Académie des sciences, lettres et beaux-arts de Marseille, 1926, 215 p. (BNF 33232765), p. 169

Voir aussi

[modifier | modifier le code]

Sur les autres projets Wikimedia :

  • Jules Charles-Roux, sur Wikimedia Commons

Bibliographie

[modifier | modifier le code]
  • Collectif, Jules Charles-Roux : le grand Marseillais de Paris, Rennes, Marines éd., 2004, 127 p. (ISBN 978-2-915-37906-8, OCLC 470469338)
  • Roland Caty, Éliane Richard et Pierre Échinard, Les patrons du second Empire, Picard, Paris, 1999, p. 113-116, (ISBN 2-7084-0557-8).
  • Colonel Henri Charbonnel, De Madagascar à Verdun - Vingt ans à l'ombre de Gallieni, Éditions Karolus 1962, p. 156
  • « Jules Charles-Roux », dans le Dictionnaire des parlementaires français (1889-1940), sous la direction de Jean Jolly, PUF, 1960 [détail de l’édition]

Liens externes

[modifier | modifier le code]

  • Ressources relatives à la vie publiqueVoir et modifier les données sur Wikidata :
    • base Léonore
    • Base Sycomore
  • Notice dans un dictionnaire ou une encyclopédie généralisteVoir et modifier les données sur Wikidata :
    • Deutsche Biographie
  • Notices d'autoritéVoir et modifier les données sur Wikidata :
    • VIAF
    • ISNI
    • BnF (données)
    • IdRef
    • LCCN
    • GND
    • Italie
    • Belgique
    • Pays-Bas
    • Israël
    • NUKAT
    • Vatican
    • Australie
    • Tchéquie
    • Portugal
Jules Charles-Roux
Précédé par Suivi par
Auguste Gassand
Fauteuil n°36 de l'Académie de Marseille
Gaudensi Allar
  • icône décorative Portail de la France au XIXe siècle
  • icône décorative Portail de Marseille
  • icône décorative Portail du monde maritime
  • icône décorative Portail de l'industrie
  • icône décorative Portail de la politique française
Ce document provient de « https://fr.teknopedia.teknokrat.ac.id/w/index.php?title=Jules_Charles-Roux&oldid=231550779 ».
Catégories :
  • Personnalité de la Troisième République
  • Député des Bouches-du-Rhône (Troisième République)
  • Député de la cinquième législature de la Troisième République
  • Député de la sixième législature de la Troisième République
  • Conseiller général des Bouches-du-Rhône
  • Élève du lycée Thiers
  • Conseiller municipal de Marseille
  • Membre de l'Académie de Marseille
  • Majoral du Félibrige
  • Membre d'honneur de l'Académie d'Aix
  • Compagnie générale transatlantique
  • Armateur de Marseille
  • Industriel français du XIXe siècle
  • Commandeur de la Légion d'honneur promu en 1908
  • Commandeur de l'ordre du Christ
  • Récipiendaire de l'ordre du Médjidié
  • Officier d'Académie
  • Mécène français
  • Collectionneur français d'œuvres d'art
  • Naissance en novembre 1841
  • Naissance à Marseille
  • Décès en mars 1918
  • Décès dans le 16e arrondissement de Paris
  • Décès à 76 ans
  • Personnalité inhumée au cimetière Saint-Pierre de Marseille
Catégories cachées :
  • Article utilisant une Infobox
  • Article avec une référence non conforme
  • Catégorie Commons avec lien local identique sur Wikidata
  • Page utilisant P11152
  • Page utilisant P1045
  • Page pointant vers des bases externes
  • Page pointant vers des bases relatives à la vie publique
  • Page utilisant P7902
  • Page pointant vers des dictionnaires ou encyclopédies généralistes
  • Article de Wikipédia avec notice d'autorité
  • Portail:France au XIXe siècle/Articles liés
  • Portail:France/Articles liés
  • Portail:Europe/Articles liés
  • Portail:XIXe siècle/Articles liés
  • Portail:Époque contemporaine/Articles liés
  • Portail:Histoire/Articles liés
  • Portail:Marseille/Articles liés
  • Portail:Bouches-du-Rhône/Articles liés
  • Portail:Provence-Alpes-Côte d'Azur/Articles liés
  • Portail:Maritime/Articles liés
  • Portail:Industrie/Articles liés
  • Portail:Économie/Articles liés
  • Portail:Technologies/Articles liés
  • Portail:Politique française/Articles liés
  • Portail:Politique/Articles liés
  • Wikipédia:Article biographique
  • Portail:Biographie/Articles liés/Politique
  • Portail:Biographie/Articles liés/Entreprises
  • Portail:Biographie/Articles liés/Culture et arts

  • indonesia
  • Polski
  • الرية
  • Deutsch
  • English
  • Español
  • Français
  • Italiano
  • مصر
  • Nederlands
  • 本語
  • Português
  • Sinugboanong Binisaya
  • Svenska
  • Українска
  • Tiếng Việt
  • Winaray
  • 中文
  • Русски
Sunting pranala
Pusat Layanan

UNIVERSITAS TEKNOKRAT INDONESIA | ASEAN's Best Private University
Jl. ZA. Pagar Alam No.9 -11, Labuhan Ratu, Kec. Kedaton, Kota Bandar Lampung, Lampung 35132
Phone: (0721) 702022
Email: pmb@teknokrat.ac.id