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École nationale des chartes (jusqu'en ) |
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Léon Gauthier (d) |
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Archives conservées par |
Jules Gauthier est un archiviste et historien français né le à Besançon et mort le à Dijon.
Biographie
[modifier | modifier le code]Élève de l'École impériale des chartes, il obtient en 1870 le diplôme d'archiviste paléographe grâce à une thèse intitulée Les origines du Parlement de Franche-Comté, étude sur l’organisation des tribunaux du souverain dans cette province du XIIe siècle au commencement du XVe[2] et est major de sa promotion[3].
Dès 1869, licencié en droit, il est avocat à la cour d'appel de Besançon et le reste jusqu'en 1874[3]. Il fait son service militaire pendant la Guerre de 1870, comme officier d'artillerie mobile puis officier d'ordonnance du général Henri-Marius Rolland[3]. Démobilisé, il reste pendant sa vie sous-lieutenant de réserve, puis adjoint à l'intendance de Belfort[3].
Le , il est nommé archiviste départemental du Doubs, poste qu'il conserve pendant plus de 30 ans, jusqu'en 1903[3]. Il se montre très actif dans la publication des inventaires et des sources, et prend part aux travaux d'histoire locale et à la vie savante comtoise : il est notamment président de l'Académie des sciences, belles-lettres et arts de Besançon, président de la Société d'émulation du Doubs. Reconnu nationalement, il est aussi correspondant de l'Académie des inscriptions et belles-lettres (Institut de France), inspecteur divisionnaire de la Société française d'archéologie et correspondant du Comité des monuments historiques[3].
À partir de 1901, il est chargé d'un cours d'histoire de la Franche-Comté à l'université de Besançon. Il termine sa carrière comme archiviste départemental de la Côte-d'Or (1903-1905)[4].
Il est nommé chevalier de la Légion d'honneur (décret du ) et est officier de l'Instruction publique (1888 ; officier d'académie en 1878). Il est le père de l'archiviste Léon Gauthier.
Œuvre
[modifier | modifier le code]Ses travaux extrêmement variés portent surtout sur l'histoire de la Franche-Comté, au Moyen-Âge et sous l'Ancien Régime.
L’Académie française lui décerne le prix Bordin en 1872 pour Histoire de Marie Stuart.
Références
[modifier | modifier le code]- « http://recherche-archives.doubs.fr/?id=recherche_guidee_plan_detail&doc=accounts%2Fmnesys_ad25%2Fdatas%2Fir%2F07_archives_privees%2FFonds_constitues%2F002J-050J%2FFRAD025_000857%2Exml&node_start=start&start=0&page_ref= » (consulté le )
- Site de l'École des chartes
- « Cote LH/1097/68 », base Léonore, ministère français de la Culture
- La France savante, CTHS
Liens externes
[modifier | modifier le code]- Ressource relative à la recherche :