Pour les articles homonymes, voir Bruno et Ruby (homonymie).
Cet article est une ébauche concernant une réalisatrice et une écrivaine française.
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| Nom de naissance |
Juliette Henriette Marie Leclère |
| Pseudonyme |
Juliette Bruno-Ruby |
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| Conjoint |
Juliette Henriette Marie Leclère dite Juliette Bruno-Ruby, née le à Versailles[1] et morte le à Maisons-Laffitte, est une romancière et une réalisatrice française.
Biographie
Juliette Leclère est la fille d’Anaïs Schmidt et d'Adolphe Leclère, officier artilleur, puis colonel et directeur de l'artillerie à Epinal[2].
Juliette Leclère épouse en [3] Me Henri Bucquet, avocat à la cour d'appel de Paris dont elle divorce en 1909. En [4], elle se remarie avec l'écrivain et journaliste Jean Vignaud[5] rencontré lors d'un concours littéraire, le prix Excelsior, en [6].
Elle prend pour la première fois le pseudonyme Bruno-Ruby à l'occasion de la publication de son premier roman Madame Cotte en 1913.
Son fils aîné, Pierre Bucquet, aspirant au 235e régiment d'artillerie de campagne[7], meurt à 20 ans des suites de ses blessures après la chute de son avion au cours d'une mission aérienne de reconnaissance en [8].
En 1923, elle s'oriente vers la mise en scène en réalisant La Cabane d'amour qui sortira en sur les écrans parisiens. Après l'échec d'un projet de troisième film avec son mari, elle abandonne les plateaux de cinéma pour se consacrer définitivement à la littérature.
Elle fut également présidente de l'Association des Amis de Carthage et des Ville d'or[9].
Distinction
Publications
Romans
- : Madame Cotte, éditions Pierre Lafitte, Paris ; rééd. 1921
- : L'Exemple de l'abbé Jouve, préface de Julien de Narfon, éditions Albin Michel, Paris
- : Celui qui supprima la mort, éditions Pierre Lafitte, Paris
- : Sig, l'aventurier, éditions des Portiques, Paris
- : La Louve, éditions Miroir du monde, Paris
- : Dix sur la route, éditions Fasquelle, Paris
Traduction
- : Le Tigre bleu, d'Alfred Döblin, éditions Calmann-Lévy
Filmographie
Réalisatrice
- : La Cabane d'amour, d'après le roman de Francis de Miomandre (1919)[11]
- : À la bonne hôtesse / La Bonne Hôtesse[12]
- Projet non réalisé
Notes et références
- ↑ Acte de naissance n° 37 (vue 8/183). Archives départementales des Yvelines en ligne, état-civil de Versailles, registre des naissances de 1878, avec mentions marginales du second mariage et du décès.
- ↑ Officier de la Légion d'honneur en 1897.
- ↑ Acte de mariage n° 389 (vue 30/31). Archives en ligne de la Ville de Paris, état-civil du 8e arrondissement, registre des mariages de 1896, avec mention marginale de divorce.
- ↑ « Renseignements mondains : Mariages », Le Figaro], no 96, , p. 2 (lire en ligne sur Gallica, consulté le ). Le mariage a eu lieu le 5 avril 1913 à la mairie du 16e arrondissement d'après la mention marginale portée sur son acte de naissance.
- ↑ Jean Vignaud fut, notamment, rédacteur et directeur littéraire au Petit Parisien et président de la Société des gens de lettres. Il est l'auteur d'une dizaine de romans dont trois ont été portés à l'écran. Commandeur de la Légion d'Honneur en 1933.
- ↑ « Échos : les hasards d'un concours », Gil Blas, vol. 35, no 13195, (lire en ligne sur Gallica, consulté le ).
- ↑ Base des morts pour la France. Fiche Bucquet Pierre-Henri-Maurice. Ministère de la Défense, site Mémoires des Hommes.
- ↑ Dans le Monde. Nécrologie. Le Journal des débats, 9 mars 1918, p. 3, lire en ligne sur Gallica.
- ↑ « La Dépêche de Constantine : journal politique quotidien », sur Gallica, (consulté le )
- ↑ Arrêté du ministre de l'Instruction publique et des Beaux-Arts du 17 mars 1913. Ministère de l'Instruction publique et des Beaux-Arts. Journal officiel, 22 mars 1913, p. 2566, lire en ligne sur Gallica.
- ↑ La cabane d'amour. Cinéa, 15 juillet 1924, p. 22, lire en ligne sur Gallica.
- ↑ Interfilms présente : La bonne Hôtesse. Cinéa, 15 avril 1927, p. 31, lire en ligne sur Gallica.
- ↑ Cinéma colonial. Les Annales coloniales, 11 mars 1926, p. 2, lire en ligne sur Gallica.
- ↑ Cinéma. Courrier. L'Intransigeant, 20 août 1926, p. 4, lire en ligne sur Gallica.
- ↑ Les cinémas. Petites nouvelles. Le Gaulois, 20 octobre 1926, p. 4, lire en ligne sur Gallica.
Liens externes
