Les Keroplatidae, les Kéroplatides, sont une famille d'insectes diptères nématocères proche des Mycetophilidae. Ces mouches aux allures de Tipules vivent principalement dans les forêts humides aux dépens des champignons et sont présentes sur l'ensemble du globe à l'exception de l'Antarctique et en majorité sous climat tropical. Leur genre type est Keroplatus.
Description
Les imagos des Keroplatidae sont des mouches au corps élancé ou trapu de couleur souvent sombre, parfois aux ailes ornées de motifs alors que certaines espèces, notamment celles de la tribu des Orfeliini, sont colorées d'un jaune vif et miment les guêpes. Leurs ailes ont les nervures radiale (R) et médiane (M) fusionnées à leur base sur une courte distance et une nervure R4 très rarement effacée ou absente. Les antennes sont diverses, parfois courtes et aplaties, parfois longues et effilées comme chez Macrocera caractérisé par ses antennes plus longues que le corps[1],[2].
Les larves montrent une tête bien dessinée (morphologie dite eucéphale) et leur système respiratoire ne présente pas de stigmates mais des branchies trachéennes (système dit apneustique). Leur corps est vermiforme, lisse ou finement annelé et plus ou moins vivement coloré par un pigment hypodermique. La pupaison a lieu dans un cocon de soie ou à l'abri d'un réseau de soies serré[2].
Biologie
Les imagos se rencontrent principalement dans des endroits sombres et humides, dans la végétation basse, sous les rochers, les troncs d'arbres, le long des berges des cours d'eau, parfois dans des grottes, où ils peuvent se rassembler par milliers à l'instar de la néo-zélandaise Neoplatyura monticola. Leur vol est lent et leurs habitudes sont le plus souvent crépusculaires ou nocturnes[1]. Quelques espèces sont floricoles et se rencontrent sur les Ombellifères[2] tandis que d'autres sont pollinisatrices d'Orchidées[3].
Les larves se développent également dans des endroits humides et sombres, y compris des grottes, des entre-nœuds de bambou, et des cavités profondément creusées sous des pierres, des écorces ou des troncs pourris. Les larves des genres Arachnocampa, Macrocera, et de la sous-famille des Orfeliinae (Neoditomyia, Proceroplatus, Platyceridion, Orfelia, Platyura, Truplaya et Xenoplatyura) sont prédatrices, tandis que celles des de la tribu des Keroplatini (Cerotelion, Heteropterna, Keroplatus, Mallochinus et Tergostylus) sont mycophages. Les espèces prédatrices tuent leurs proies à l'aide d'un liquide acide (principalement de l'acide oxalique) sécrété par les glandes labiales et déposé sur les gouttelettes de leurs toiles ; tandis que les larves mycophages se trouvent le plus souvent sous des fructifications de champignons telles que les Polypores ligneux, où elles tissent des toiles hygroscopiques moins acides utilisées pour collecter des spores ou prendre au piège de petites proies invertébrées vivantes. Certaines espèces ont été observées se nourrissant occasionnellement de pupes de leur propre espèce ou d'insectes morts. La larve de Planarivora insignis, une espèce de Tasmanie, est une endoparasite de Planaires terrestres, des vers plats. Quelques espèces à antennes en forme de peigne telles que Platyceridion et Proceroplatus ont des larves associées aux fourmilières. Enfin certaines espèces de Keroplatidae des genres Arachnocampa, Keroplatus, Orfelia et Neoceroplatus ont des larves luminescentes, la plus connue étant le ver luisant prédateur de Nouvelle-Zélande, Arachnocampa luminosa. Elles tissent un nid de soie au plafond puis, avec leur propre corps, illuminent les fils avec des gouttelettes de liquide collant qui pendent, attirant et capturant ainsi de petits insectes. Malgré tout, nombreuses sont les espèces dont la biologie est inconnue[1],[2].
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Keroplatus tipuloides (Pologne)
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Keroplatidae indéterminé (Royaume-Uni)
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Orfelia ochracea (Pays de Galles)
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Macrocera fasciata (Pays de Galles)
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Macrocera sp. (Géorgie, USA)
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Macrocera, pièces buccales (Pays de Galles)
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Asindulum (Michigan, USA)
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Arachnocampa luminosa, bioluminescence des larves (Nouvelle Zélande)
Distribution
Les Keroplatidae sont présents sur l'ensemble de la planète du Groënland à l'archipel de Crozet. En termes de diversité, l'écozone paléarctique est la plus importante suivie par le néotropique, un résultat à mettre en relation avec l'activité plus intense des diptéristes et la superficie importante de ces régions. À l'inverse, bien que peu représentés et peu prospectés, l'Indomalais et l'Australasie portent un potentiel de diversité très élevé en raison de la présence d'habitats et d'hôtes favorables aux Keroplatidae[1],[4].
Systématique
L'arbre phylogénétique suivant montre que les Keroplatidae sont très proches de la famille des Mycetophilidae où ils ont longtemps été inclus[5]
Sciaroidea |
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En 2006, 86 genres et 952 espèces de Keroplatidae sont considérés comme valides sur l'ensemble de la planète[1] ; en 2021, ce sont 112 genres et 1050 espèces qui sont acceptés par la communauté scientifique[6]. Cependant, cette famille est peu étudiée et de nombreux taxons restent à décrire d'autant plus que certaines parties du globe sont encore peu étudiées sur le plan taxonomique, notamment les régions indomalaise et australiasienne. Le genre Macrocera est celui comportant le plus d'espèces de la famille avec le genre Orfelia, qui est quant à lui de définition plus flou et de manière générale moins étudié[7],[1].
En 1990, le diptériste français Loïc Matile propose une classification phylogénétique basée sur l'évolution du régime alimentaire larvaire allant de la prédation à la mycophagie[7], un choix suivi en 2006 par l'américain Neal Evenhuis[1].
Ensemble des genres acceptés
Selon Catalogue of Life (25 août 2021)[6] :
- genre Adamacrocera
- genre Afrokeroplatus
- genre Amerikeroplatus
- genre Angazidzia
- genre Antlemon
- genre Antriadophila
- genre Arachnocampa
- genre Archaeognoriste
- genre Asindulum
- genre Asiokeroplatus
- genre Asynaphleba
- genre Blagorrhina
- genre Burmacrocera
- genre Cerotelion
- genre Chetoneura
- genre Chiasmoneura
- genre Chiasmoneurella
- genre Cloeophoromyia
- genre Ctenoceridion
- genre Dimorphelia
- genre Dolichodactyla
- genre Eomacroceritis
- genre Eoplatyura
- genre Euceroplatus
- genre Fenderomyia
- genre Gracilorrhina
- genre Hegalari
- genre Hesperodes
- genre Heteropterna
- genre Hikanoptilon
- genre Indorrhina
- genre Isoneuromyia
- genre Kelneria
- genre Keroplatus
- genre Kibaleana
- genre Labellorrhina
- genre Langkawiana
- genre Lapyrauta
- genre Lapyruta
- genre Laurypta
- genre Lebanognoriste
- genre Leptognorist
- genre Loyugesa
- genre Lutarpya
- genre Lutarpyella
- genre Lygistorrhina
- genre Lyprauta
- genre Maborfelia
- genre Macrocera
- genre Macrorrhyncha
- genre Mallochinus
- genre Matileola
- genre Micrapemon
- genre Micrepimera
- genre Micromacrocera
- genre Monocentrota
- genre Nauarchia
- genre Necromyza
- genre Neoantlemon
- genre Neoceroplatus
- genre Neoditomyia
- genre Neoplatyura
- genre Nicholsonomyia
- genre Orfelia
- genre Palaeoasindulum
- genre Palaeognoriste
- genre Paleoplatyura
- genre Paracerotelion
- genre Paramacrocera
- genre Parisognoriste
- genre Placoceratias
- genre Planarivora
- genre Platyceridion
- genre Platyroptilon
- genre Platyura
- genre Plautyra
- genre Plesiognoriste
- genre Proapemon
- genre Proceroplatus
- genre Protognoriste
- genre Pseudochetoneura
- genre Pseudoplatyura
- genre Pyratula
- genre Pyrtaula
- genre Pyrtulina
- genre Ralytupa
- genre Rhynchoplatyura
- genre Rhynchorfelia
- genre Robsonomyia
- genre Rocetelion
- genre Rofelia
- genre Rutylapa
- genre Rypatula
- genre Schizocyttara
- genre Schlueterimyia
- genre Sciarokeroplatus
- genre Seguyola
- genre Setostylus
- genre Srilankana
- genre Tamborinea
- genre Taulyrpa
- genre Tergostylus
- genre Terocelion
- genre Tolletia
- genre Trigemma
- genre Truplaya
- genre Tylparua
- genre Urytalpa
- genre Vladelektra
- genre Vockerothia
- genre Xenokeroplatus
- genre Xenoplatyura
Les espèces d'Europe
L'Europe compte 109 espèces réparties en 16 genres.
Selon Fauna Europaea (25 août 2021)[8] :
- Keroplatinae
- Keroplatini
- Orfeliini
- Macrocerinae
- Macrocerini
- Macrocera
- Macrocera aegaea
- Macrocera alpicola
- Macrocera anglica
- Macrocera angulata
- Macrocera aquabellissima
- Macrocera aquilonia
- Macrocera aterrima
- Macrocera azorica
- Macrocera buskettina
- Macrocera centralis
- Macrocera crassicornis
- Macrocera diversimaculata
- Macrocera estonica
- Macrocera fasciata
- Macrocera fascipennis
- Macrocera fastuosa
- Macrocera frigida
- Macrocera gemagea
- Macrocera grandis
- Macrocera incompleta
- Macrocera inversa
- Macrocera jonica
- Macrocera kerteszi
- Macrocera levantina
- Macrocera longibrachiata
- Macrocera lutea
- Macrocera maculata
- Macrocera nigricoxa
- Macrocera nigropicea
- Macrocera obscura
- Macrocera parcehirsuta
- Macrocera parva
- Macrocera penicillata
- Macrocera phalerata
- Macrocera pilosa
- Macrocera propleuralis
- Macrocera pumilio
- Macrocera pusilla
- Macrocera sinaitica
- Macrocera stigma
- Macrocera stigmoides
- Macrocera striatipennis
- Macrocera sudetica
- Macrocera summatis
- Macrocera vittata
- Macrocera zetterstedti
- Macrocera
- Macrocerini
Les espèces de France
La France compte 138 espèces de Keroplatidae réparties en 28 genres.
Selon INPN (25 août 2021)[9] :
- Antlemon Haliday in Loew, 1871
- Antlemon brevimanum (Loew, 1871)
- Antlemon servulum (Walker, 1837)
- Asindulum Latreille, 1805
- Asindulum nigrum Latreille, 1805
- Cerotelion Rondani, 1856
- Cerotelion racovitzai Matile & Burghele-Balacesco, 1969
- Cerotelion striatum (Gmelin, 1790)
- Chiasmoneura
- Chiasmoneura marcellae Matile, 1990
- Dimorphelia Matile, 1988
- Dimorphelia stirpicola Matile, 1988
- Dimorphelia tergata Matile, 1988
- Heteropterna Skuse, 1888
- Heteropterna chazeaui Matile, 1988
- Isoneuromyia Brunetti, 1912
- Isoneuromyia pseudochracea (Landrock, 1925)
- Isoneuromyia semirufa (Meigen, 1818)
- Keroplatus Bosc, 1792
- Keroplatus dispar (Dufour, 1839)
- Keroplatus reaumurii (Dufour, 1839)
- Keroplatus testaceus (Dalman, 1818)
- Keroplatus tipuloides Bosc, 1792
- Lutarpyella Matile, 1988
- Lutarpyella tibialis Matile, 1988
- Lyprauta Edwards, 1929
- Lyprauta defecta (Edwards, 1931)
- Lyprauta jeremiei Matile, 1982
- Lyprauta oberthueri (Matile, 1967)
- Macrocera Meigen, 1803
- Macrocera africana Freeman, 1970
- Macrocera anglica Edwards, 1925
- Macrocera angulata Meigen, 1818
- Macrocera centralis Meigen, 1818
- Macrocera concinna Williston, 1896
- Macrocera crassicornis Winnertz, 1864
- Macrocera crozetensis Colless, 1970
- Macrocera estonica Landrock, 1924
- Macrocera fasciata Meigen, 1804
- Macrocera fascipennis Stæger, 1840
- Macrocera fastuosa Loew, 1869
- Macrocera incompleta Becker, 1908
- Macrocera inversa Loew, 1869
- Macrocera kraussi Matile, 1988
- Macrocera longibrachiata Landrock, 1917
- Macrocera lutea Meigen, 1804
- Macrocera maculata Wiedemann in Meigen, 1818
- Macrocera minima Matile, 1988
- Macrocera nigricoxa Winnertz, 1864
- Macrocera parcehirsuta Becker, 1907
- Macrocera parva Lundström, 1914
- Macrocera phalerata Wiedemann in Meigen, 1818
- Macrocera pusilla Meigen, 1830
- Macrocera renalifera Matile, 1988
- Macrocera stigma Curtis, 1837
- Macrocera stigmoides Edwards, 1925
- Macrocera straatmani Matile, 1988
- Macrocera unicincta Matile, 1988
- Macrocera vittata Meigen, 1830
- Macrorrhyncha Winnertz, 1846
- Macrorrhyncha ancae Matile, 1975
- Macrorrhyncha collarti (Tollet, 1955)
- Macrorrhyncha flava Winnertz, 1846
- Macrorrhyncha gallica Chandler & Matile in Chandler & Blasco-Zumeta, 2001
- Macrorrhyncha rostrata (Zetterstedt, 1851)
- Micrapemon
- Micrapemon parvum (Williston, 1896)
- Monocentrota Edwards, 1925
- Monocentrota favonii Chandler, 1987
- Monocentrota lundstromi Edwards, 1925
- Neoceroplatus
- Neoceroplatus delamarei Matile, 1982
- Neoplatyura Malloch, 1928
- Neoplatyura annieae Matile, 1988
- Neoplatyura aperta Matile, 1988
- Neoplatyura baudouini Matile, 1982
- Neoplatyura biumbrata (Edwards, 1913)
- Neoplatyura boucheti Matile, 1988
- Neoplatyura brevitergata Matile, 1988
- Neoplatyura bruni Matile, 1988
- Neoplatyura costalis Matile, 1988
- Neoplatyura flava (Macquart, 1826)
- Neoplatyura ignobilis (Williston, 1896)
- Neoplatyura lyraefera Matile, 1988
- Neoplatyura menieri Matile, 1982
- Neoplatyura modesta (Winnertz, 1864)
- Neoplatyura nigricauda (Strobl, 1893)
- Neoplatyura tillieri Matile, 1988
- Orfelia Costa, 1857
- Orfelia bezzii (Strobl, 1910)
- Orfelia bicolor (Macquart, 1826)
- Orfelia discoloria (Meigen, 1818)
- Orfelia fasciata (Meigen, 1804)
- Orfelia lugubris (Zetterstedt, 1851)
- Orfelia minima (Giglio-Tos, 1890)
- Orfelia nemoralis (Meigen, 1818)
- Orfelia nigricornis (Fabricius, 1805)
- Orfelia ochracea (Meigen, 1818)
- Orfelia persimilis Caspers, 1991
- Placoceratias
- Placoceratias longimanus (Williston, 1896)
- Platyura Meigen, 1803
- Platyura marginata Meigen, 1804
- Proceroplatus Edwards, 1925
- Proceroplatus juberthiei Matile, 1982
- Proceroplatus priapus Matile, 1988
- Proceroplatus scalprifera Matile, 1988
- Proceroplatus seguyi (Matile, 1972)
- Proceroplatus stonei (Lane, 1950)
- Pseudoplatyura Skuse, 1888
- Pseudoplatyura crassitibialis Matile, 1988
- Pseudoplatyura neocaledonica Matile, 1988
- Pyratula Edwards, 1929
- Pyratula ebroensis Chandler & Blasco-Zumeta, 2001
- Pyratula oracula Chandler, 1994
- Pyratula zonata (Zetterstedt, 1855)
- Pyrtulina Matile, 1977
- Pyrtulina dubia Matile, 1988
- Pyrtulina tenuis Matile, 1988
- Rhynchorfelia Matile, 1988
- Rhynchorfelia rufa Matile, 1988
- Rocetelion Matile, 1988
- Rocetelion humerale (Zetterstedt, 1850)
- Rutylapa Edwards, 1929
- Rutylapa annulata (Matile, 1972)
- Rutylapa boudinoti Matile, 1988
- Rutylapa discifera Matile, 1988
- Rutylapa flavocinerea Matile, 1988
- Rutylapa lucidistyla Matile, 1988
- Rutylapa lydiae Matile, 1988
- Rutylapa ruficornis (Zetterstedt, 1851)
- Urytalpa Edwards, 1929
- Urytalpa macrocera (Edwards, 1913)
- Xenoplatyura
- Xenoplatyura thibaudi Matile, 1982
Les genres fossiles
Le genre le plus ancien de cette famille, Hegalari, est une Macrocerinae provenant d'un gisement espagnol d'ambre datant du Crétacé inférieur, soit il y a 110 millions d'années environ. Ont également été découverts en France le genre Schlueterimyia issu du Crétacé supérieur et au Myanmar, le genre Burmacrocera issu du Crétacé inférieur[1].
Les genres fossiles selon Paleobiology Database[10] :
- Adamacrocera
- Antlemon
- Asindulum
- Keroplatus
- Orfelia
- Proceroplatus
- Archaeognoriste
- Indorrhina
- Lebanognoriste
- Lygistorrhina
- Palaeognoriste
- Parisognoriste
- Protognoriste
- Eomacroceritis
- Hegalari
- Hesperodes
- Macrocera
- Schlueterimyia
- Kelneria
- Micrepimera
- Palaeoplatyura
- Platyura
- Vastaplatyura
Notes et références
- N. L. Evenhuis, Catalog of the Keroplatidae of the world (Insecta:Diptera), Bishop Museum Press, (lire en ligne)
- Loïc. Matile, Les diptères d'Europe occidentale. I, Introduction, techniques d'étude et morphologie, nématocères, brachycères orthorrhaphes et aschizes, (ISBN 2-85004-075-4 et 978-2-85004-075-7)
- (en) Noushka Reiter, Marc Freestone, Graham Brown et Rod Peakall, « Pollination by sexual deception of fungus gnats (Keroplatidae and Mycetophilidae) in two clades of Pterostylis (Orchidaceae) », Botanical Journal of the Linnean Society, vol. 190, no 1, , p. 101–116 (ISSN 0024-4074 et 1095-8339, DOI 10.1093/botlinnean/boz009, lire en ligne, consulté le )
- Loïc Matile, Family Keroplatidae, in Neal L. Evenhuis (a cura di), Catalog of the Diptera of the Australasian and Oceanian Regions, Bishop Museum. (lire en ligne)
- Amorim, D. de S., & Rindal E., Phylogeny of the Mycetophiliformia, with proposal of the subfamilies Heterotrichinae, Ohakuneinae, and Chiletrichinae for the Rangomaramidae (Diptera, Bibionomorpha).] Zootaxa. 1535: 1—92, 2007 (lire en ligne)
- Catalogue of Life Checklist, consulté le 25 août 2021
- Loïc Matile, Recherches sur la systématique et l'évolution des Keroplatidae (Diptera, Mycetophiloidea), Editions du Muséum, (lire en ligne)
- Fauna Europaea, consulté le 25 août 2021
- MNHN & OFB [Ed]. 2003-présent. Inventaire national du patrimoine naturel (INPN), Site web : https://inpn.mnhn.fr, consulté le 25 août 2021
- Fossilworks Paleobiology Database, consulté le 25 août 2021
Bibliographie
- (de) Karl Landrock, Familie 8: Fungivoridae (Mycetophilidae), Die Fliegen der Paläarktischen Region, 1927, 195 Seiten, 27 Abbildungen, 13 Tafeln - Pages 12 à 38
- (fr) Eugène Séguy, Diptères Nématocères, Faune de France 36, 368 pages, 1940 (lire en ligne) - Pages 29 à 66
- (en) A. M. Hutson, D. M. Ackland and L. N. Kidd, Mycetophilidae (Bolitophilinae, Ditomyiinae, Diadocidiinae, Keroplatinae, Sciophilinae and Manotinae). Diptera, Nematocera. Handbooks for the Identification of British Insects Vol 9 Part 3. Royal Entomological Society, 1980 (lire en ligne) - Pages 29 à 40
- (fr) Loïc Matile, Recherches sur la systématique et l'évolution des Keroplatidae (Diptera, Mycetophiloidea), Editions du Muséum, (lire en ligne)
- (ru + en) Krivosheina, M.G. (2012). Keys to the Palaearctic families and genera of nematocerous larvae (Diptera, Nematocera). Moscow: KMK Scientific Press. 244p + 28 plates.
Liens externes
- (fr) Référence INPN : Keroplatidae (TAXREF) (consulté le )
- (en) Référence Catalogue of Life : Keroplatidae (consulté le )
- (fr + en) Référence GBIF : Keroplatidae (consulté le )
- (en) Référence Fauna Europaea : Keroplatidae (consulté le )
- (fr + en) Référence ITIS : Keroplatidae (consulté le )
- (en) Référence Paleobiology Database : Keroplatidae (consulté le )
- Galerie des Keroplatidae sur insecte.org
- Galerie des Keroplatidae sur diptera.info
- Les Keroplatidae sur Fungus Gnats Online