L'Artiste des dames (La aventura del tocador de señoras) est un roman d'Eduardo Mendoza publié en 2001 et l'année suivante en français. Il s'agit de la suite de ses romans Le Mystère de la crypte ensorcelée (1979) et Le Labyrinthe aux olives (1982)[1]. Comme ces derniers, c'est une parodie de romans policiers[2]. Le roman aura une suite avec La Grande Embrouille (2012)[3].
Résumé
Vers 2000 à Barcelone, Onan est embauché par son beau-frère coiffeur, Viriato. Un jour, Ivette1 lui demande de récupérer des documents de son père, Pardalot, chez un juge pour 1 million. Il lui donne les documents la nuit suivante. Au matin, il apprend que l'homme d'affaires Pardalot a été tué. Ivette1 avoue ne pas être la fille de Pardalot. Elle dit que son père, Luis, a été enlevé dans un EHPAD. Onan prouve que Reinona, légataire de Pardalot, a eu Ivette2 (présumée fille Pardalot) avec Luis quand elle était fiancée de Pardalot. Le maire de Barcelone, associé de Pardalot, avoue être le tueur. Onan libère Luis.
Réception critique
Le Parisien salue un roman dont on sort « décoiffé par tant d'éclats de rire, mais joyeusement ragaillardi[4] ».
À l'occasion de la traduction du roman en français, Jacques De Decker interviewe l'auteur dans les pages du Soir, rapprochant le roman de ses premiers récits humoristiques et de la veine du roman picaresque[5].
Olivier Barrot présente la traduction du roman dans son émission Un livre, un jour le [6].
Notes et références
- « L'Artiste des dames - Eduardo Mendoza », sur Éditions du Seuil (consulté le ).
- (es) « Mendoza parodia el género policiaco en 'La aventura del tocador de señoras' », sur El País, (consulté le ).
- André Clavel, « Eduardo Mendoza ou le parti du rire », sur L'Express, (consulté le ).
- Caroline Andrieu, « « L'Artiste des dames » : hilarant », sur Le Parisien, (consulté le ).
- Jacques De Decker, « Eduardo le Barcelonais Dans «L'artiste des dames», Mendoza s'en donne à cœur joie Un vrai picaro d'aujourd'hui », sur Le Soir, (consulté le ).
- « Eduardo Mendoza : L'artiste des dames », sur INA (consulté le ).