Technopedia Center
PMB University Brochure
Faculty of Engineering and Computer Science
S1 Informatics S1 Information Systems S1 Information Technology S1 Computer Engineering S1 Electrical Engineering S1 Civil Engineering

faculty of Economics and Business
S1 Management S1 Accountancy

Faculty of Letters and Educational Sciences
S1 English literature S1 English language education S1 Mathematics education S1 Sports Education
  • Registerasi
  • Brosur UTI
  • Kip Scholarship Information
  • Performance
  1. Weltenzyklopädie
  2. Lancié — Wikipédia
Lancié — Wikipédia 👆 Click Here! Read More..
46° 10′ 18″ nord, 4° 42′ 54″ est
Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.

Lancié
Lancié
Église Saint-Julien.
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Auvergne-Rhône-Alpes
Département Rhône
Arrondissement Villefranche-sur-Saône
Intercommunalité Communauté de communes Saône-Beaujolais
Maire
Mandat
Jacky Menichon
2020-2026
Code postal 69220
Code commune 69108
Démographie
Population
municipale
1 082 hab. (2022 en évolution de +6,08 % par rapport à 2016)
Densité 164 hab./km2
Géographie
Coordonnées 46° 10′ 18″ nord, 4° 42′ 54″ est
Altitude Min. 172 m
Max. 258 m
Superficie 6,6 km2
Type Bourg rural
Unité urbaine Hors unité urbaine
Aire d'attraction Hors attraction des villes
Élections
Départementales Canton de Belleville-en-Beaujolais
Localisation
Géolocalisation sur la carte : France
Voir sur la carte topographique de France
Lancié
Géolocalisation sur la carte : France
Voir sur la carte administrative de France
Lancié
Géolocalisation sur la carte : Rhône
Voir sur la carte topographique du Rhône
Lancié
Géolocalisation sur la carte : Rhône
Voir sur la carte administrative du Rhône
Lancié
Liens
Site web lancie.fr
modifier 

Lancié est une commune française, située dans le département du Rhône en région Auvergne-Rhône-Alpes.

Géographie

[modifier | modifier le code]
Cette section est vide, insuffisamment détaillée ou incomplète. Votre aide est la bienvenue ! Comment faire ?

Communes limitrophes

[modifier | modifier le code]
Rose des vents Romanèche-Thorins (Saône-et-Loire) Rose des vents
Fleurie N Dracé
O    Lancié    E
S
Villié-Morgon Corcelles-en-Beaujolais

Climat

[modifier | modifier le code]

Pour des articles plus généraux, voir Climat d'Auvergne-Rhône-Alpes et Climat du Rhône.

Plusieurs études ont été menées afin de caractériser les types climatiques auxquels est exposé le territoire national. Les zonages obtenus diffèrent selon les méthodes utilisées, la nature et le nombre des paramètres pris en compte, le maillage territorial des données et la période de référence. En 2010, le climat de la commune était ainsi de type climat océanique altéré, selon une étude du Centre national de la recherche scientifique (CNRS) s'appuyant sur une méthode combinant données climatiques et facteurs de milieu (topographie, occupation des sols, etc.) et des données couvrant la période 1971-2000[1]. En 2020, le climat prédominant est classé Cfa, selon la classification de Köppen-Geiger, pour la période 1988-2017, à savoir un climat tempéré à été chaud sans saison sèche[2]. Par ailleurs Météo-France publie en 2020 une nouvelle typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat de montagne ou de marges de montagne[3] et est dans la région climatique Bourgogne, vallée de la Saône, caractérisée par un bon ensoleillement (1 900 h/an), un été chaud (18,5 °C), un air sec au printemps et en été et des vents faibles[4]. Elle est en outre dans la zone H1c au titre de la réglementation environnementale 2020 des constructions neuves[5],[6].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 12 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 18,1 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 795 mm, avec 1 jours de précipitations en janvier et 7,1 jours en juillet[1]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, sur la commune de Vauxrenard à 7 km à vol d'oiseau[7], est de 9,8 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 003,5 mm[8],[9]. La température maximale relevée sur cette station est de 34,8 °C, atteinte le 24 juillet 2019 ; la température minimale est de −15,4 °C, atteinte le 7 février 2012[Note 1].

Urbanisme

[modifier | modifier le code]

Typologie

[modifier | modifier le code]

Au 1er janvier 2024, Lancié est catégorisée bourg rural, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[10]. Elle est située hors unité urbaine[11] et hors attraction des villes[12],[13].

Occupation des sols

[modifier | modifier le code]

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (90,2 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (90,5 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : cultures permanentes (55,4 %), prairies (15,8 %), terres arables (11,1 %), zones urbanisées (9,8 %), zones agricoles hétérogènes (7,9 %)[14]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Histoire

[modifier | modifier le code]

De la Préhistoire à l'époque gallo-romaine

[modifier | modifier le code]

Avant l’invasion de la Gaule par les Romains, les habitants du Beaujolais se nommaient les Ségusiaves[15]. C’est en 52 avant Jésus-Christ que la Gaule devient officiellement une province Romaine, Lyon étant désignée comme Capitale des Gaules.

Depuis toujours[Information douteuse][16], le Beaujolais était habité par des Celtes qui avaient de nombreuses traditions. Nous ne les comprenons toujours pas dans leur globalité. Ils ont construit de nombreux tumulus dans toute la région, y compris dans la Bresse et dans la Dombes. Les tumulus sont des amas de terre, de débris d’armes ou encore d’ossements permettant de rehausser la hauteur d’un endroit donné.

A Lancié, nous retrouvons un tumulus au Châtelard. Il est fort probable que les Celtes l’aient utilisé pour communiquer avec les tumulus environnants (Misériat, Saint-Didier-sur-Chalaronne ou encore Riottier, dans le département actuel de l'Ain de l'autre côté de la Saône). Les tumulus pourraient avoir été érigés afin d’honorer la mémoire d’un chef ou de guerriers. Il est possible qu’une bataille violente ait eu lieu dans la vallée. Ces amas peuvent prendre la forme d’un cône, d’un dôme ou d’une pyramide.

Sous les tumulus qui ont subi des fouilles archéologiques, il n’est pas rare d’y trouver des chambres mortuaires. Cela n’est pas sans rappeler les pratiques de nombreuses civilisations antiques.

Le tumulus du Châtelard, propriété privée laissée à l’abandon depuis bien longtemps, s’élève à une hauteur de 12 mètres. Il est entouré depuis toujours d’une muraille. Une petite cabane (un belvédère) a été construite au sommet de la Poype[17].

Dans les années 1880, un certain M. Savoye a exploré le tumulus (source : cahier d'écolier lanceron des années 1930). Il a montré que le fossé originel était encore reconnaissable au Sud et à l’Est de l’édifice. Sur les pourtours du tumulus, il a récolté de nombreux fragments de vases de l’Âge du Bronze (une époque s’étalant, selon les régions, de 1800 av. J.-C. à 700 av. J.-C.) ainsi que des restes de repas funéraires. L’analyse des alentours du tumulus a également révélé quelques rares instruments en silex taillé (une pointe, trois couteaux et quelques poteries de l’Âge du Fer à bandes impressionnées).

Au début du XXe siècle, des pièces d’or datant des IIIe et IVe siècles auraient été trouvées par hasard. Elles représentaient deux empereurs Romains : Dioclétien et Aurélien.

L’un des propriétaires du Château de Lancié, M. Trône Michel, avait fait creuser un puits vertical afin d’explorer le tumulus : il n’obtint pas de résultat.

Sous les empereurs Romains, le Beaujolais appartenait en partie à la Cité de Lyon et à celle de Mâcon. À cette époque, la région était parsemée de villas, c’est-à-dire de maisons de maître avec les exploitations agricoles qui les entouraient.

De simples hameaux, plus favorisés que d’autres du fait de leur localisation, commencèrent à attirer la population agricole. Les habitations rurales des paysans se groupent alors autour du noyau primitif et le hameau devient un village. C’est ainsi que débute l’Histoire de Lancié.

Moyen Âge

[modifier | modifier le code]

Les écrits les plus anciens autour de Lancié remontent à l’an 942. Cité à de nombreuses reprises dans le Cartulaire d’Aymard, Lancié était alors le siège d’une viguerie. Un hameau –ou village–, appelé Roliacus, dépendait de la viguerie de Lancié. Le Cartulaire d’Aymard est un chapitre de l’Ouvrage de Pagus[18], reproduisant l’ensemble des Cartulaires tenus par les moines de l’Abbaye de Saint-Vincent de Mâcon.

"Sous l’époque Carolingienne (Charlemagne), une viguerie est le siège d’une juridiction civile et criminelle rendue au nom d’un Comte ou d’un Vicomte. Nous retrouverons des traces des vigueries uniquement dans le Sud de la France (Occitanie) et en Catalogne (Perpignan, Barcelone)."

D’après un autre Cartulaire d’Aymard, l’ager de Lanciacus comprenait les hameaux ou villages d’Arpayé en 954 et d’Alichier en 1031. Arpayé était une commune (un hameau dépendant actuellement de Fleurie, siège de l’Abbaye d’Arpayé gérée par les moines bénédictines de l’Abbaye de Cluny.

À cette époque, un ager représentait une ancienne paroisse.

En 1031, donc, la viguerie de Lancié comprenait Arpayé, Alichier et Roliacus. Malheureusement, nous ne pouvons désigner avec certitude les emplacements des communes d’Alichier et Roliacus. Les vestiges d'Arpayé est située sur le territoire actuel de la commune de Fleurie. Une rue porte son nom, à l'entrée sud-est de Fleurie en provenance de Lancié.

Il est fort probable qu’au XIe siècle, Lancié était le siège d’un château-fort, semblable voire plus imposant que celui de Corcelles-en-Beaujolais. Il était situé au « Châtelard ». Les seuls vestiges encore visibles de ce château sont les murs d’enceinte (sud) qui longent l'église du village.

Le Cartulaire de Saint-Vincent (Charte 627 de 1167 à 1184) évoque le nom de Stéphanus de Lanciacus, cité comme témoin lors d’un procès. Nous retrouvons également un personnage du nom d’Etienne de Lancié (1151) dans le tableau des fiefs de l’Atlas de Debombourg.

Les seigneurs voisins de Lancié se nommaient : - Bernard de Corcelles (1096) ; - Martin de Fleurie (1173) ; - Robert de Chiroubles (1173).

Lancié serait l’un des plus anciens villages du Beaujolais.

Au cours des XIIIe et XIVe siècles, Lancié appartenait au Diocèse de Mâcon alors que Corcelles était rattachée au Diocèse de Lyon. La rivière passant au bas du Châtelard (le Douby[19]) n’était-elle pas une frontière administrative délimitant le Beaujolais ? La configuration des deux châteaux médiévaux qui se faisaient face, l’un à Lancié et l’autre à Corcelles, le laisse penser.

Il existe peu de documents permettant de retracer l’histoire de Lancié, autre que ledit cartulaire cité à plusieurs reprises.

Lancié n’était pas un village du Beaujolais comme les autres, puisque partagé entre plusieurs pays/diocèses/comtés. Tous les habitants dépendaient néanmoins du même clocher, celui de Saint-Julien. La commune a d’abord été partiellement soumise à la domination des Sires de Beaujeu avant de rentrer officiellement sous sa tutelle complète lorsqu’Edouard II dû céder ses terres aux Sires de Beaujeu.

En hiver 1438, « les Ecorcheurs[20] » sont arrivés dans la région. Le Beaujolais était à l’époque une région riche.

La Guerre de Cent Ans[21](le Beaujolais a été envahi par les bandes Anglo-navarraises), les pillages -résultant du passage des Ecorcheurs- et les différents épisodes de la peste noire (entre 1348 et 1433) ont rendu la région inhospitalière pendant longtemps. Au printemps 1439, le roi Charles VII visite le Beaujolais. Il trouve des gens "qui estoient plusieurs malades, a pié et desarmez tellement que se estoit grant hydeur de les veoir"[22].

C’est seulement à la fin du XVIe siècle que l’on retrouve de nouveaux écrits concernant Lancié.

L'Ancien Régime

[modifier | modifier le code]

Dans la seconde moitié du XVIe siècle, une révolte éclate en Beaujolais. Le peuple n’arrivant plus à vivre, il s’en prend à la bourgeoisie qui n’en finit plus de vivre grassement, au goût des paysans..

Lancié, comme l’ensemble des villages du Beaujolais, a très mal vécu l’arrivée des idées protestantes. Le baron des Adrets (un capitaine protestant des guerres de Religion) semait alors la terreur dans la région. Belleville a été incendiée en 1567. En 1568, l’ensemble des diocèses et villages a subi le même sort. Les archives de la quasi-totalité des églises et monastères ont alors été saccagées. Le 8 décembre 1585, le duc de Bouillon, commandant de 200 Huguenots, a capitulé à Lancié face au duc d’Epernon, alors représentant du roi de France.

En 1573, la peste a décimé l’ensemble de la population de Beaujeu. L’épidémie a repris dans la région en 1581 puis en 1585.

Il serait délicat et très laborieux de résumer les nombreux découpages que les habitants de Lancié ont subis jusqu’à la Révolution -leurs terres, et une grande partie des récoltes, appartenant tantôt aux seigneurs de Beaujeu, tantôt à ceux du Mâconnais, tantôt au seigneur de Corcelles. Lancié était parfois divisée en 2 ou 3 parties. En 1670, par exemple, les mas des Bonnerues et des Tourniers dépendaient de la justice du seigneur de Corcelles mais payaient la dîme au diocèse de Tournus. Une maison du hameau des Trions dépendait également du diocèse de Tournus quand l’autre, presque mitoyenne, dépendait du diocèse de Lyon.

De nombreuses bornes existaient, permettant à chacun de se repérer. Elles n’existent plus actuellement.

À cette période, la commune était sans doute très peuplée. Entre 1649[23] et 1659, elle a enregistré 177 baptêmes, 59 décès et 30 mariages. La seule année 1694, le curé a célébré 33 baptêmes et 21 décès (dont 10 de moins de 30 ans et 2 de personnes âgées de plus de 70 ans).

La Révolution française : doléances

[modifier | modifier le code]

A cette période, comme partout dans le royaume de France, la misère était grande.

Les habitants étaient sans hygiène. Entre 1776 et 1790, Lancié a enregistré 266 décès : - 69 de moins d’un an ; - 36 de un à deux ans ; - 34 de deux à dix ans ; - 10, de dix à vingt ans. Les personnes de moins de 20 ans représentent plus de la moitié des décès. Néanmoins, une femme serait morte à 108 ans.

Pendant la même période, on compte 105 mariages et 328 naissances, pour une population estimée à 770 habitants.

Cahier de doléances de Lancié

Les cahiers de doléances sont des registres dans lesquels les assemblées chargées d’élire les députés aux États généraux notaient vœux et doléances. Les plus connus sont ceux de 1789 mais cette pratique remonte au XIVe siècle.

Voici de quelle manière commence le Cahier des doléances de 1789, relevées pour la commune de Lancié : « Nous ne serions nous occuper ici de toutes les plaintes que nous et les autres habitants des campagnes aurions à faire ; nous ne finirions pas si nous entrions dans le détail circonstancié de ces doléances, si nous voulions expliquer comment et de quelle manière nous sommes surchargés d’impôts de différentes espèces, dans combien de circonstances nous sommes vexés et quelles en sont les causes ; il nous suffit de dire qu’il n’est pas un des articles dont nous allons demander l’admission qui n’annonce par lui-même qu’il est urgent de réprimer les anciens usages. »

Un résumé des 23 articles présents dans ce Cahier des Doléances : - art. 1 : ériger les Provinces de Lyonnais, Forez et Beaujolais en États provinciaux, avec une représentation plus équitable des Trois Ordres (la moitié pour la Noblesse et le Clergé et l’autre moitié pour le Tiers-État) ; - art. 3 : convoquer les États Généraux chaque année pendant un mois afin de régler les affaires de l’année précédente et celles de l’année suivante. Rendre les comptes publics ; - art. 6 : le Président et autres membres desdits États provinciaux seront amovibles, ne pourront rester plus de 4 ans en place ni être réélus qu’après un intervalle de même temps ; - art. 12 : que toutes les impositions de tailles accessoires, capitation, vingtièmes ; étapes et autres généralement sous quelle dénomination qu’elles existent seront éteintes et supplées par un impôt unique qui sera réparti également sur les trois ordres, chaque individu contribuant à son acquit à raison de ses propriétés et facultés sans exemption pécuniaire ; - art. 16 : que les campagnes ne contribueront pas aucunement aux constructions et réparations des quais, ponts, édifices et ouvrages d’utilité publique et d’embellissement qui seront faits dans l’intérieur des villes dont le luxe ne doit pas tourner au détriment des campagnes ; - art. 20 : que les décimateurs seront chargés et tenus des réparations des églises et presbytères des paroisses sur lesquels ils perçoivent lesdites dîmes et des frais de fonte des cloches. - art. 22 : nous demandons que les États généraux soient périodiquement assemblés, tous les six ans et que l’impôt auquel consentira la prochaine assemblée n’ait lieu que jusqu’à l’époque fixée pour celle qui doit suivre ; - art. 23 : que dans les concours des assemblées des trois ordres réunis, les voix et suffrages seront recueillis par tête et non par ordre, autrement le Tiers-État ne prendra aucune libération.

Signé : Versaut, Roujon, Depardon, Baritel, Guillot, Broquet, B. Chameras.

Le Château-fort de Lancié aurait été détruit dans la période de la Révolution française.

Politique et administration

[modifier | modifier le code]
Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
1995 2008 Colette Cottet UMP Directrice de service d'aide à domicile
Suppléante du député Bernard Perrut
mars 2008 En cours Jacky Menichon MR Président de la communauté de communes Saône Beaujolais depuis 2020
Les données manquantes sont à compléter.

Population et société

[modifier | modifier le code]

Démographie

[modifier | modifier le code]

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations de référence des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[24]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[25].

En 2022, la commune comptait 1 082 habitants[Note 2], en évolution de +6,08 % par rapport à 2016 (Rhône : +3,93 %, France hors Mayotte : +2,11 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
760721799934929921905899925
Évolution de la population  [ modifier ], suite (1)
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
843853865884874775710698725
Évolution de la population  [ modifier ], suite (2)
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
780737717627560556576513471
Évolution de la population  [ modifier ], suite (3)
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2007 2012
446512537538581671713719903
Évolution de la population  [ modifier ], suite (4)
2017 2022 - - - - - - -
1 0211 082-------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[26] puis Insee à partir de 2006[27].)
Histogramme de l'évolution démographique

Enseignement

[modifier | modifier le code]
Cette section est vide, insuffisamment détaillée ou incomplète. Votre aide est la bienvenue ! Comment faire ?

Manifestations culturelles et festivités

[modifier | modifier le code]
Cette section est vide, insuffisamment détaillée ou incomplète. Votre aide est la bienvenue ! Comment faire ?

La 14ème édition du marathon international du beaujolais en 2018 ! le 17 novembre 2018|Dégustation de beaujolais sur la place des PASQUIERS et encouragements des coureurs[28]

Culture locale et patrimoine

[modifier | modifier le code]

Lieux et monuments

[modifier | modifier le code]
  • Église Saint-Julien datant du XIIe siècle, rénovée en 1997.
  • Château du Châtelard, construit à l'emplacement d'une ancienne forteresse médiévale détruite pendant la Révolution française. Les seuls vestiges sont des remparts qui longent l'église Saint-Julien.
  • Poype du Châtelard, vue panoramique de 360° sur les crus du Beaujolais, vue splendide sur le château de Corcelles-en-Beaujolais, datant du XIVe siècle. Cette forteresse est encore à l'heure actuelle dotée de ses donjons, oubliettes, herse…
  • Une légende prétend qu'un souterrain rejoindrait l'ancien château de Lancié et celui de Corcelles, distants de quelques centaines de mètres. Ce souterrain passerait par la poype du Châtelard et le pigeonnier, un bâtiment atypique ayant servi à la communication dans le vignoble beaujolais. Dans le cadre des légendes, un trésor mythique serait enfoui au pied d'une des collines du village de Lancié.
  • Vieille porte datant de 1632, au lieu-dit la Merlatière.

Personnalités liées à la commune

[modifier | modifier le code]
  • Jean-Marie-Philippe Sauzey (31 décembre 1784, Lancié - 25 mai 1868, Lyon), homme politique, représentant de l'arrondissement de Villefranche à la Chambre des Cent-Jours.

Voir aussi

[modifier | modifier le code]

Articles connexes

[modifier | modifier le code]
  • Liste des communes du Rhône

Liens externes

[modifier | modifier le code]

Sur les autres projets Wikimedia :

  • Lancié, sur Wikimedia Commons
  • Lancié, sur le Wiktionnaire
  • Lancié sur le site de l'Institut géographique national
  • « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur Météo-France, novembre 2022 (consulté le 2 novembre 2025). Site élaboré à partir des données de projections climatiques de référence DRIAS-2020. Entrer le nom de la commune pour afficher une liste d’indicateurs climatiques caractérisant la commune aux horizons 2030, 2050 et 2100 et pouvoir ainsi s'adapter aux changements climatiques.

Notes et références

[modifier | modifier le code]

Notes

[modifier | modifier le code]
  1. ↑ Les records sont établis sur la période du 1er août 2003 au 2 octobre 2025.
  2. ↑ Population municipale de référence en vigueur au 1er janvier 2025, millésimée 2022, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2024, date de référence statistique : 1er janvier 2022.

Cartes

[modifier | modifier le code]
  1. ↑ IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le 17 juillet 2023).

Références

[modifier | modifier le code]
  1. ↑ a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ 18 juin 2010 (DOI 10.4000/cybergeo.23155).
  2. ↑ Vincent Dubreuil, « Le changement climatique en France illustré par la classification de Köppen », La Météorologie, no 116,‎ février 2022 (DOI 10.37053/lameteorologie-2022-0012).
  3. ↑ « Le climat en France hexagonale et Corse. », sur meteofrance.com (consulté le 2 novembre 2025).
  4. ↑ « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le 2 novembre 2025).
  5. ↑ « Réglementation environnementale RE2020 », sur ecologie.gouv.fr, 18 novembre 2020 (consulté le 5 octobre 2025).
  6. ↑ « Répartition des départements par zone climatique » [PDF], sur ecologie.gouv.fr (consulté le 2 novembre 2025)
  7. ↑ « Orthodromie entre Lancié et Vauxrenard », sur fr.distance.to (consulté le 2 novembre 2025).
  8. ↑ « Station Météo-France « Vauxrenard », sur la commune de Vauxrenard - fiche climatologique - période 1991-2020. », sur object.files.data.gouv.fr/meteofrance/ (consulté le 2 novembre 2025).
  9. ↑ « Station Météo-France « Vauxrenard », sur la commune de Vauxrenard - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le 2 novembre 2025).
  10. ↑ « La grille communale de densité », sur le site de l'Insee, 28 mai 2024 (consulté le 29 juin 2024).
  11. ↑ Insee, « Métadonnées de la commune de Lancié ».
  12. ↑ « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur le site de l'Insee, 21 octobre 2020 (consulté le 29 juin 2024).
  13. ↑ Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Insee, 21 octobre 2020 (consulté le 29 juin 2024).
  14. ↑ « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le 30 avril 2021).
  15. ↑ Serge Jodra, « Les Ségusiaves. », sur cosmovisions.com, 2013 (consulté le 26 août 2017).
  16. ↑ J. G. Trolieur de la Vaupierre, Histoire du Beaujolais, Рипол Классик,‎ 1920 (ISBN 978-5-88141-161-9, lire en ligne).
  17. ↑ « Le Guichet du Savoir - Consulter le sujet - Poipe Ou Poype », sur guichetdusavoir.org (consulté le 26 août 2017).
  18. ↑ (la) Cartulaire de Saint-Vincent de Mâcon, connu sous le nom de, impr. d'É. Protat, 1864 (lire en ligne).
  19. ↑ « Rivières du Beaujolais », sur RivieresduBeaujolais.Fr (consulté le 26 août 17).
  20. ↑ Christophe Furon, « Gens de guerre en hiver : le cas des Écorcheurs durant l’hiver 1438–1439 », Questes. Revue pluridisciplinaire d’études médiévales, no 34,‎ 15 décembre 2016, p. 85–118 (ISSN 2102-7188, DOI 10.4000/questes.4374, lire en ligne, consulté le 26 août 2017).
  21. ↑ Nicolas Liger, « La guerre de Cent Ans », sur histoire-france.net (consulté le 26 août 2017).
  22. ↑ Marcel Canat, Documents, p.390.
  23. ↑ « Mnesys visualisation », sur archives.rhone.fr (consulté le 26 août 2017).
  24. ↑ L'organisation du recensement, sur insee.fr.
  25. ↑ Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
  26. ↑ Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  27. ↑ Fiches Insee - Populations de référence de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020, 2021 et 2022.
  28. ↑ « Console WPServeur », sur marathondubeaujolais.org (consulté le 14 avril 2023).

Cartulaire d'Aymard Les Ecorcheurs

v · m
Communauté de communes Saône Beaujolais
  • Aigueperse
  • Azolette
  • Beaujeu
  • Belleville-en-Beaujolais
  • Cenves
  • Cercié
  • Charentay
  • Chénas
  • Chiroubles
  • Corcelles-en-Beaujolais
  • Deux-Grosnes
  • Dracé
  • Émeringes
  • Fleurie
  • Juliénas
  • Jullié
  • Lancié
  • Lantignié
  • Les Ardillats
  • Marchampt
  • Odenas
  • Quincié-en-Beaujolais
  • Propières
  • Régnié-Durette
  • Saint-Bonnet-des-Bruyères
  • Saint-Clément-de-Vers
  • Saint-Didier-sur-Beaujeu
  • Saint-Étienne-la-Varenne
  • Saint-Georges-de-Reneins
  • Saint-Igny-de-Vers
  • Saint-Lager
  • Taponas
  • Vauxrenard
  • Vernay
  • Villié-Morgon
  • icône décorative Portail des communes de France
  • icône décorative Portail du département du Rhône
Ce document provient de « https://fr.teknopedia.teknokrat.ac.id/w/index.php?title=Lancié&oldid=230295292 ».
Catégories :
  • Commune dans le département du Rhône
  • Paroisse de l'ancien diocèse de Mâcon
Catégories cachées :
  • Page utilisant une frise chronologique
  • Page avec coordonnées similaires sur Wikidata
  • Article géolocalisé en France
  • Article utilisant une Infobox
  • Population de 2016 en infobox
  • Article géolocalisé sur Terre
  • Article avec modèle Infobox Commune de France
  • Article avec une section vide ou incomplète
  • Article avec module Population de France
  • Catégorie Commons avec lien local identique sur Wikidata
  • Portail:Communes de France/Articles liés
  • Portail:France/Articles liés
  • Portail:Europe/Articles liés
  • Portail:Département du Rhône/Articles liés
  • Portail:Auvergne-Rhône-Alpes/Articles liés
  • Page avec des cartes

  • indonesia
  • Polski
  • الرية
  • Deutsch
  • English
  • Español
  • Français
  • Italiano
  • مصر
  • Nederlands
  • 本語
  • Português
  • Sinugboanong Binisaya
  • Svenska
  • Українска
  • Tiếng Việt
  • Winaray
  • 中文
  • Русски
Sunting pranala
Pusat Layanan

UNIVERSITAS TEKNOKRAT INDONESIA | ASEAN's Best Private University
Jl. ZA. Pagar Alam No.9 -11, Labuhan Ratu, Kec. Kedaton, Kota Bandar Lampung, Lampung 35132
Phone: (0721) 702022
Email: pmb@teknokrat.ac.id