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Le Piano du pauvre est une chanson de Léo Ferré, publiée à l'automne 1954 sur son deuxième album paru chez Odeon. Avec cette chanson malicieuse à la gloire de l'accordéon, instrument populaire par excellence, Ferré agrandit encore sa notoriété et confirme son succès commercial, inauguré avec la chanson Paris canaille.

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Paroles et musique sont de Léo Ferré.

Le 15 mars 1954, Léo Ferré enregistre sous l'égide de l'arrangeur Jean Faustin une première version de cette chanson, restée à ce jour introuvable^[1].

Sa maison de disques Odeon lui présente alors l'accordéoniste Jean Cardon, qui va devenir un accompagnateur fidèle - son seul et unique accordéoniste - jusqu'en 1963. Ensemble et avec quelques autres musiciens dirigés par Jean Faustin, ils enregistrent la version studio définitive de cette chanson le 7 avril 1954.

Ferré l'interprètera sur scène lors de son premier passage à l'Olympia de Paris en mai 1954, en première partie de Joséphine Baker, puis lors de son passage en vedette dans ce même music-hall en mars 1955 (voir Récital Léo Ferré à l'Olympia). Après les années 1950, c'est une chanson qu'il n'interprétera plus du tout.

• Jean Cardon : accordéon
• Les autres musiciens n'ont pas été identifiés à ce jour.

• Arrangements et direction musicale : Jean Faustin
• Prise de son : ?
• Production exécutive : M. Dory

Cette chanson a été reprise par Catherine Sauvage, Patachou, puis par Germaine Montero, Marc Ogeret ou encore Philippe Léotard.

• Liste des interprètes de Léo Ferré

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