Un exemplaire du quotidien Le Temps, le 9 décembre 2005. | |
Pays | Suisse |
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Langue | Français |
Périodicité | Quotidienne |
Format | Berlinois |
Genre | Généraliste |
Prix au numéro | 4,50 CHF |
Diffusion | en kiosque ou par abonnement 35 000[1] ex. (2022) |
Date de fondation | |
Ville d’édition | Genève |
Propriétaire | Fondation Aventinus (depuis 2021) Ringier Axel Springer (2016-2019) |
Directeur de publication | Tibère Adler |
Rédactrice en chef | Madeleine von Holzen |
ISSN | 1423-3967 |
Site web | www.letemps.ch |
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Le Temps est un quotidien suisse édité à Genève. C'est un quotidien généraliste francophone de dimension nationale[2]. Fondé le , il résulte du regroupement du Journal de Genève et Gazette de Lausanne et du Nouveau Quotidien.
Il se présente comme libéral et humaniste et accorde des tribunes libres à des auteurs de tous bords politiques. Le Temps compte des rédactions à Lausanne, Genève, Berne, Sion et Zurich. Depuis le , il est détenu par la Fondation Aventinus[3].
Histoire
[modifier | modifier le code]Création du journal
[modifier | modifier le code]Le quotidien est issu de la fusion du Journal de Genève et Gazette de Lausanne et du Nouveau Quotidien. Le Journal de Genève, fondé en , était un des organes marquants en Suisse romande pour la politique, les finances et l'économie. Il avait fusionné en avec la Gazette de Lausanne. Le Nouveau Quotidien, quotidien romand édité à Lausanne, avait été fondé en et était édité par Edipresse.
En 1997, les deux journaux étant déficitaires et se concurrençant[4],[5], leurs éditeurs annoncent le 24 juin 1997 dans les deux titres leur intention de les fusionner[6].
Une association des amis du Journal de Genève et de la Gazette de Lausanne tente de s’opposer au regroupement avec le Nouveau Quotidien qu’elle considère comme un sabordage[4],[7],[8],[9],[10].
Les deux titres cessent de paraître à la fin février 1998, et la première édition du Temps parait le .
En 1998, la rédaction est d'abord située dans le Centre Swissair à l'aéroport de Genève-Cointrin. En 2000, celle-ci déménage dans les locaux de la gare de Genève-Cornavin. En parallèle, les bureaux du journal à Lausanne, Neuchâtel, Sion, Berne et Zurich sont également logés dans les gares de ces villes[11].
Rachat par Ringier
[modifier | modifier le code]En , les deux principaux actionnaires du journal, le groupe Ringier et le groupe Tamedia, mettent en vente Le Temps en espérant qu'il soit racheté par un acquéreur extérieur. Mais aucune offre ne satisfait les deux actionnaires. Le Cercle des Amis du Temps, regroupant des personnalités romandes soucieuses de l'avenir du journal avait aussi formulé une offre d'achat qui a été ignorée car abondée à hauteur de 8 millions de francs suisses cela a été jugé insuffisant. C'est pourquoi, le , Ringier rachète la participation de Tamedia, pour une somme non dévoilée mais estimée à 9 millions de francs et devient le propriétaire du quotidien romand avec 92,5 % du capital[12]. En 2016, Ringier et Axel Springer fondent une co-entreprise, qui devient propriétaire du Temps.
Le titre est alors détenu à hauteur de 92,5 % par le groupe de presse Ringier Axel Springer, le restant du capital étant détenu par l'économiste Stéphane Garelli (3 %), la Société des rédacteurs et du personnel du Temps (2,4 %) et la Société éditrice du Monde (2,1 %)[13].
Déménagement à Lausanne
[modifier | modifier le code]En 2015, le quotidien romand choisit de déplacer sa salle de rédaction de Genève à Lausanne, tout en maintenant une rédaction régionale à Genève. Selon Stéphane Benoit-Godet, rédacteur en chef du Temps, il fallait créer des synergies avec L'Hebdo et Edelweiss, deux autres titres de Ringier, les trois journaux disposant d’une « newsroom » commune[14],[15]. L'Hebdo cessera de paraître deux ans plus tard, en février 2017.
En 2019, Le Temps annonce que son nombre d'abonnés augmente pour la première fois de son histoire (stabilisation des abonnés à la version imprimée et augmentation des abonnés à la version en ligne)[16]. Alors que, historiquement, il tirait une majorité de ses revenus de la publicité, il annonce qu'il dépend désormais principalement des abonnements (depuis 2017 pour la version imprimée et depuis 2019 pour la version en ligne)[16].
Fondation Aventinus
[modifier | modifier le code]En 2020, Ringier Axel Springer Suisse SA procède à un « recentrage stratégique de son portefeuille »[17]. La fondation Aventinus annonce racheter le journal au 1er janvier 2021, déplacer la rédaction à Genève et vouloir maintenir un journal de qualité indépendant[3],[17].
La fondation Aventinus, présidée par François Longchamp, nomme un conseil d'administration sans représentant de la fondation ni de ses donateurs[18]. Le président du conseil d'administration de la société est Éric Hoesli, qui avait été le premier rédacteur en chef du titre[17], tandis que Madeleine Von Holzen devient rédactrice en chef le 1er janvier 2021.
En 2021, la rédaction déménage dans le quartier du Bouchet à Genève, à mi-chemin entre la gare principale de Genève-Cornavin et l'aéroport[11].
Ligne éditoriale et valeurs
[modifier | modifier le code]Selon sa charte rédactionnelle[19], Le Temps « est attaché aux valeurs libérales fondamentales », et il défend celles-ci « dans le respect de l'environnement ». Il voue une attention particulièrement soutenue à la culture et à la science[19].
En 2018, à l'occasion de ses 20 ans, le journal qui se décrit comme « libéral et humaniste » a traduit ces valeurs en s'engageant pour sept causes identifiées par la rédaction[20] et inscrites dans la charte du titre[19] : le journalisme, l'égalité homme-femme, l'écologie, la créativité suisse, l'économie inclusive, la technologie au service de l’homme, et la Suisse comme laboratoire politique. La deuxième de ces causes amène à la création en décembre 2019 d'une « Charte de l'égalité des genres »[21].
Politiquement, il se décrit comme « indépendant de tout parti politique, et de toute organisation économique, confessionnelle ou religieuse »[19]. Sur les sujets économiques, la ligne éditoriale du Temps se situait en 2011 au centre (libéral) ; il montre une ouverture sur les sujets de culture et de société, d'après Alain Clavien, professeur d'histoire contemporaine à l'Université de Fribourg[22].
Le journal ambitionne d'être un média de référence en matière d'information et d'analyse[19] ; en 2012, une étude de l'Université de Zurich le situe également en tant que référence[23] et en 2018, une étude de l’Association fondatrice pour la qualité des médias en Suisse le classe à la première place (ex æquo avec la Neue Zürcher Zeitung) au classement de la qualité des médias suisses[24].
Quotidien francophone, il privilégie l'emploi de termes français au lieu d'anglicismes[19], féminise les noms de métiers et tient compte de l'évolution des écritures inclusives et épicènes[21].
Supports et lectorat
[modifier | modifier le code]Presse écrite
[modifier | modifier le code]Dans la version papier, l’actualité est présentée sur une vingtaine de pages réparties en plusieurs rubriques : « économie et finance », « sport », « société et culture », « Suisse » ainsi que « Monde ». On y trouve régulièrement les dessins de Chappatte, caricatures humoristiques sur la situation géopolitique actuelle.
Le journal est imprimé à Bussigny dans le canton de Vaud.
Selon l'Office fédéral de la statistique, le Temps comptait environ 84 000 lecteurs pour 35 000 exemplaires distribués en 2022[1].
Les lecteurs du Temps portent un intérêt supérieur à la moyenne à la politique, aux articles de fond, à l'art, à la culture, aux voyages et aux sujets locaux et régionaux. En revanche, l'intérêt pour les célébrités, les ordinateurs et l'informatique, l'électronique de loisirs et de communication, l'automobile et la moto est plus faible.
Selon une étude de Publicitas de 2017 la plus grande partie des lecteurs sont des personnes de plus de 50 ans[25]. Pour ce qui est du sexe des lecteurs, il y a autant d'hommes que de femmes qui consultent le journal. Les salaires des lecteurs dépassent généralement les 8 000 francs suisses bruts mensuels. Sa diffusion est assurée à 91 % par les abonnements et 9 % par la vente au numéro[26].
Plusieurs suppléments viennent enrichir le quotidien, dont un supplément « Carrières » (emploi et management) le vendredi, et « Le Temps Week-End », un supplément culture le samedi.
Au début de l'année 2017, Le Temps lance T-Magazine, un magazine essentiellement consacré au bien-être, au voyage et à l’esthétique[27]. Le supplément accompagne l'édition du week-end environ 15 fois par an et est également disponible numériquement.
Tirage et audience
[modifier | modifier le code]- 2010 : 44 450 exemplaires[28]
- 2015 : 37 000 exemplaires, 95 000 lecteurs[29]
- 2020 : 32 000 exemplaires, 107 000 lecteurs[29]
- 2022 : 35 000 exemplaires, 84 000 lecteurs[29]
Numérique
[modifier | modifier le code]Sur Letemps.ch, site d’informations en continu, on peut retrouver une synergie entre les rubriques de la version papier et du site internet.
Ce quotidien possède deux applications mobiles sur iPhone et Android. La première, appelée « Le Temps », permet de consulter les articles publiés sur le site internet du Temps. La deuxième, « Le Temps ePaper » propose de consulter les versions électroniques des éditions du Temps publiées.
Dès 2011, l'accès gratuit aux articles sur le site internet du journal est limité pour les non-abonnés[30]. Dès 2015, le système s'ouvre en permettant la consultation de dix articles par mois gratuitement (sans inscription)[31]. Dès , le système change à nouveau en catégorisant certains articles comme gratuits et d'autres comme réservés aux abonnés[31].
Le Temps a procédé, en collaboration avec l'EPFL, à la numérisation complète des trois quotidiens dont il est l’héritier : le Journal de Genève, la Gazette de Lausanne et Le Nouveau Quotidien. L'intégralité des contenus parus (environ quatre millions d'articles, des illustrations, photographies et publicités), remontant jusqu'à 1798, peut être recherchée par mot-clé et/ou date sur le site internet consacré à ces archives[32]. Chaque article est restitué dans la mise en page originale du quotidien concerné.
Selon l'étude Net-Metrix-Audit[33], l'audience des supports digitaux du Temps s'élève en décembre 2020 à 1 679 000 clients uniques, 7 027 621 visites et 13 249 349 pages vues. Cela le place en deuxième position des médias romands concernant le nombre de visiteurs mensuels, derrière 20 Minutes (1 973 000 clients uniques)[34] mais devant Le Matin (1 630 000), 24 Heures (1 061 000) ou la Tribune de Genève (1 109 000)[35].
L'audience du site du Temps (clients uniques) connaît une évolution que l'on peut résumer en 3 parties (selon l'audience auditée par l'étude Net-Metrix-Audit[33] :
- Elle augmente fortement entre mai 2004 (93 000, premiers chiffres disponibles) et juin 2007 (264 000).
- Elle stagne ensuite de jusqu'en décembre 2014 (306 000), alors que les autres sites de médias suisses romands connaissent une augmentation linéaire.
- Entre décembre 2014 et décembre 2020, le nombre de clients uniques est multiplié par plus de 5 : il passe de 306 000 à 1 679 000.
Collaborations
[modifier | modifier le code]Sur le plan éditorial, Le Temps collabore avec Le Monde, La Tribune et Courrier international en France et Le Soir en Belgique.
Sur le plan commercial, une combinaison publicitaire existe avec la Neue Zürcher Zeitung ainsi qu’un couplage publicitaire en ligne avec LeMonde.fr.
Gouvernance
[modifier | modifier le code]Le journal est édité par Le Temps SA.
Direction
[modifier | modifier le code]- Présidence du conseil d’administration[32] :
- Depuis juin 2024: Abir Oreibi
- 2022-mars 2024 : Yves Daccord[36]
- 2021-2022 : Éric Hoesli (Le Temps et Heidi.news)[3],[17],[37] ;
- 2017-2020 : Marc Walder[38] ;
- 2001-2017 : Stéphane Garelli ;
- 2000-2001 : Gilbert Coutau ;
- 1998-2000 : David de Pury.
- Direction :
- Depuis mai 2024: Pierre-Adrian Irlé
- 2021-2023 : Tibère Adler (Le Temps et Heidi.news)[37] ;
- 2015-2020 : Daniel Pillard (Ringier Romandie) ;
- 2009-2014 : Valérie Boagno ;
- 2004-2009 : Jean-Jacques Roth ;
- 1998-2004 : Éric Hoesli.
- Rédaction en chef :
- Dès 2021 : Madeleine von Holzen (Le Temps et Heidi.news)[37] ;
- 2015-2020 : Stéphane Benoit-Godet (pour la version imprimée) et Gaël Hurlimann (pour le numérique) ;
- 2010-2015 : Pierre Veya ;
- 2002-2010 : Jean-Jacques Roth ;
- 1998-2002 : Éric Hoesli.
L'entreprise comporte environ 80 salariés, journalistes et secrétaires d'édition. Des correspondants sont employés à New York et à Paris. La rédaction centrale se trouve à Genève. Des bureaux existent à Lausanne, Zurich et Berne.
Capital
[modifier | modifier le code]En Ringier rachète la participation de Tamedia au capital du journal[39]. Le capital de 5 millions au bilan du journal Le Temps SA est détenu à 92,5 % par Ringier Axel Springer Medien Schweiz AG[40], le restant du capital est détenu par l'actionnaire Stéphane Garelli (3 %), la Société des rédacteurs et du personnel (2,4 %) du Temps SA et Le Monde (2,1 %)[41]. Le chiffre d'affaires provient pour 48 % des lecteurs et pour 52 % de revenus publicitaires. En 2015, le président du conseil d'administration Stéphane Garelli rachète les parts du banquier genevois Claude Demole, administrateur démissionnaire[42],[43].
Notes et références
[modifier | modifier le code]- Office fédéral de la statistique, Médias imprimés : Tirage et nombre de lecteurs de certains quotidiens ou journaux dominicaux, selon la région linguistique, .
- « Le Temps - Genève », sur Courrier international (consulté le ).
- Madeleine von Holzen, « Les nouvelles ambitions du « Temps » », Le temps, (lire en ligne, consulté le ).
- Ernst Bollinger (trad. Walter Weideli), « Le journal de Genève » dans le Dictionnaire historique de la Suisse en ligne, version du .
- Ernst Bollinger (trad. Walter Weideli), « Le Nouveau Quotidien » dans le Dictionnaire historique de la Suisse en ligne, version du .
- Nicolas Dufour, « La naissance du «Temps», dans le bruit et la fureur », sur letemps.ch, (consulté le ).
- Roger de Diesbach, Presse futile, presse inutile : Plaidoyer pour le journalisme, Genève, Slatkine, , p. 351
- Christian Campiche, Info popcorn : Enquête au cœur des médias Suisses, Genève, Eclectica, , p. 88
- Antoine Maurice, Une exécution sommaire : La fin du Journal de Genève et Gazette de Lausanne, Chêne-Bourg, Georg,
- Dominique Flaux, Journal d'une fusion : et Gazette d'un sophisme, Toutch et Cartoutch, .
- Catherine Frammery, « «Le Temps» revient à Genève, et alors? », (consulté le ).
- 24 Heures, « Rachat par Ringier » (consulté le ).
- Agence AWP, « Le groupe Ringier rachète Le Temps »(Archive.org • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?), sur bilan.ch, .
- Tribune de Genève, « Le Temps déménage à Lausanne » (consulté le ).
- Philippe Amez-Droz, Médias suisses à l'ère du numérique, Lausanne, PUR, coll. « Le savoir suisse », , p. 81
- Gaël Hurlimann et Stéphane Benoit-Godet, « « Le Temps » enregistre une hausse historique des abonnements », Le temps, (lire en ligne, consulté le ).
- « Le journal Le Temps racheté par la fondation Aventinus », RTS Info, (lire en ligne, consulté le ).
- Valère Gogniat, « François Longchamp : «Nous donnons une mission civique au « Temps »» », Le Temps, (lire en ligne, consulté le ).
- « Charte rédactionnelle du Temps (version 4) », sur letemps.ch, (consulté le ).
- « Les 7 causes du «Temps» en 2018 »(Archive.org • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?), sur letemps.ch, (consulté le ).
- « Charte de l’égalité des genres », sur letemps.ch, (consulté le ).
- Isabelle Eichenberger, « La couleur politique de la presse francophone en débat », sur swissinfo.ch, (consulté le ).
- The Quality of the Media, main findings, Research Department on Public Opinion and Society (FÖG) of the University of Zurich, 2012.
- « «Le Temps» et la «NZZ» en tête des journaux de qualité suisses », sur letemps.ch, (consulté le ).
- Publicitas, « Faire de la pub dans Le Temps »(Archive.org • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?), (consulté le ).
- Source: REMP 2012
- « T-Magazine », sur lenouvelliste.ch (consulté le ).
- Alix Heiniger, « LeTemps (journal) » dans le Dictionnaire historique de la Suisse en ligne, version du .
- Office fédéral de la statistique, Médias imprimés : Tirage et nombre de lecteurs de certains quotidiens ou journaux dominicaux, selon la région linguistique,
- Catherine Frammery, « Sur le Web, le virage de l'info payante », Le Temps, , p. 3.
- Thomas Deléchat, « Pourquoi « Le Temps » a changé le mode d'accès à ses articles », Le Temps, (lire en ligne, consulté le ).
- Impressum de le Temps, (lire en ligne).
- « Net-Metrix-Audit, évolution de l'audience Le Temps, 2013-2020 », sur netreport.net-metrix.ch (consulté le ).
- « Audience du site 20minutes.ch », sur netreport.net-metrix.ch (consulté le ).
- « NET-Metrix-Audit », sur netreport.net-metrix.ch (consulté le ).
- « Yves Daccord succède à Eric Hoesli à la présidence du «Temps» », Le Temps, (ISSN 1423-3967, lire en ligne, consulté le )
- « Madeleine von Holzen sera la rédactrice en chef du « Temps » et de « Heidi.news » », Le Temps, (lire en ligne, consulté le ).
- Victoria Marchand, « Marc Walder succède à Stéphane Garelli au sein du conseil d’administration du Temps », Cominmag.ch, (consulté le ).
- RTS, « Le groupe de presse Ringier annonce le rachat du journal Le Temps », .
- « Le contrat a été signé: Ringier et Axel Springer fondent une entreprise commune en Suisse », sur ringier.com, .
- Alexis Delcambre, « Le quotidien suisse Le Temps est à vendre », sur lemonde.fr, .
- ATS, « Presse: Stéphane Garelli rachète 3% du capital du «Temps» », 20 minutes, (consulté le ).
- « Stéphane Garelli rachète 3% du capital du «Temps» », 24 heures, (ISSN 1424-4039, lire en ligne, consulté le )
Liens externes
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- Site officiel
- Ressource relative à la recherche :
- Notice dans un dictionnaire ou une encyclopédie généraliste :
- Archives historiques du Journal de Genève, de la Gazette de Lausanne et du Nouveau Quotidien
- Agenda culturel du Temps et de la Télévision suisse romande (TSR)