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Ludwig Lambert (1904 - après 1952), est une personnalité politique allemande. Cadre du NSDAP, il fut trésorier du Gau Koblenz-Trier et Oberstfrontführer dans l'Organisation Todt.
Biographie
Ludwig Lambert naît le [1], à Metz, une ville de garnison animée d'Alsace-Lorraine[2]. Avec sa ceinture fortifiée, Metz est alors la première place forte du Reich allemand[3].
Après des études secondaires dans une Oberrealschule, une école professionnelle, Lambert suit une formation commerciale de 1921 à 1925. Il travaille ensuite comme administratif dans le domaine commercial et s'inscrit au NSDAP en 1931[4]. La même année, il devient membre du NSKK, une organisation paramilitaire du parti nazi spécialisée dans les transports[1].
De à , il est employé à plein temps par le parti à Coblence, s'occupant des affaires sociales, du travail et de la solidarité dans son secteur. D'abord comptable à la direction du Gau Koblenz-Trier[5], il devient Gauschatzmeister, trésorier en . En 1938, il est promu Standartenführer au NSKK en raison de ses activités dans le sport automobile[1]. Le , il est suspendu de ses fonctions en raison de malversations financières dans les comptes de la direction du Gau. Le , il propose ses services à l'Organisation Todt, une organisation spécialisée dans le génie civil et militaire.
Pendant la Seconde Guerre mondiale, Ludwig Lambert servira en tant que Oberstfrontführer en France, en Yugoslavie, en Russie et en Norvège[1]. En Europe de l'Est, Lambert travaille comme ingénieur, puis ingénieur en chef à partir de 1943, au sein de l' Einsatzgruppe Russland-Mitte[6]. Affecté ensuite à l'OT-Einsatzgruppe West, avec le grade de SS-Standartenführer, Lambert travaille dans la section III du Frontführung OTZ PARIS en [6]. Affecté enfin en Norvège, comme Hauptbauleiter, à lAbteilung Frontfuhrung de l'OT-Einsatzgruppe Wiking, Lambert succède au SA Oberführer Sengen[6].
Après guerre, Lambert exerce le métier d'architecte d'intérieur à Bingen, avant d'être arrêté le , en raison de ses malversations financières des années 1930. Interné à Diez et Trier-Petrisberg, il sera libéré en , moyennant une amende de 500 Deutsche Mark[1]. On perd sa trace après son divorce en 1952.
Sources
- Franz Maier: Biographisches Organisationshandbuch der NSDAP und ihrer Gliederungen im Gebiet des heutigen Landes Rheinland-Pfalz, Verlag v. Hase & Koehler, Mayence, 2007.
- Notice biographique sur Rheinland-Pfälzische Personendatenbank
Notes et références
- Rheinland-Pfälzische Personendatenbank
- L’Express, n° 2937, du 18 au 24 octobre 2007, dossier « Metz en 1900 »
- François Roth : Metz annexée à l’Empire allemand, In François-Yves Le Moigne, Histoire de Metz, Privat, Toulouse, 1986, (p.350).
- NSDAP: 1.9.1931 (Nr. 622426).
- Gau Koblenz-Trier: Gau Moselland à partir du 24.1.1941 [1]
- Handbook of the Organisation Todt (O.T.), Mirs, Londres, mars 1945. ([2] en ligne)
Liens externes
- Notice Ludwig Lambert sur Rheinland-Pfälzische Personendatenbank