Nationalité | Nouvelle-Zélande |
---|---|
Naissance |
Christchurch |
,
Disciplines | alpinisme, himalayisme |
---|---|
Compagnons de cordée | Rob Hall |
Ascensions notables | première ascension féminine de l'Everest sans oxygène, Gasherbrum II |
Profession | guide de haute montagne |
Lydia Bradey, née le à Christchurch est une alpiniste néo-zélandaise[1]. Elle est connue pour être la première femme à avoir gravi l'Everest sans oxygène d'appoint en 1988[2]. Par la suite, elle réussit au moins cinq fois l'ascension, en 2008, 2013 , 2016, 2018 et 2019[3],[4],[5].
Jeunesse
Lydia Bradey, fille de Royce et Jean Bradey, est née à Christchurch, en Nouvelle-Zélande. Son père est absent pendant la plus grande partie de son enfance, et elle et sa mère connaissent des difficultés financières[6]. Lydia Bradey commence l'alpinisme lorsqu'elle est adolescente. Elle fait sa première expédition en montagne à l'âge de 14 ans, et à 17 ans elle gravit le mont Cook et le mont Aspiring[7]. Pendant cette période, elle grimpe souvent en duo avec son ami Rob Hall, et rencontre ensuite Gary Balle, l'ami De Rob. À l'âge de 19 ans, Lydia Bradey quitte la Nouvelle-Zélande pendant quatre ans pour tenter l'ascension de sommets internationaux, parmi lesquels le Denali en Alaska et dix big walls au Yosemite, dont sept sont les premières ascensions par une femme.
Carrière d'alpiniste
Lydia Bradey se fait connaître dans le monde de l'alpinisme en 1987, quand elle atteint le sommet du Gasherbrum II, devenant ainsi la première Néo-Zélandaise à gravir l'un des quatorze sommets de plus de 8 000 mètres. En , Lydia Bradey atteint le sommet de l'Everest, devenant la première femme à atteindre le sommet sans oxygène d'appoint, ainsi que la plus jeune Néo-Zélandaise (hommes et femmes confondus)[8]. Quand elle revient au camp ses compagnons néo-zélandais Rob Hall et Gary Ball sont partis sans elle laissant à peine de quoi se loger et manger. De retour en Nouvelle-Zélande, on met en doute son ascension. Aujourd’hui il n'y a plus aucun doute sur son exploit, Lydia est retournée cinq fois au sommet de l’Everest[9]. Et en tant que guide de haute-montagne. Dans son œuvre On ne m'a pas volé l'Everest, elle décrit le milieu très masculin et machiste de l'alpinisme.
En 1994, Lydia Bradey obtient un diplôme de physiothérapie de l'Université d'Auckland. Elle obtient un certificat d'acupuncture en 1998 et devient guide d'escalade certifiée en 2000[10]. Depuis lors, elle travaille comme guide de haute montagne dans la région de Wanaka[11]. Bradey gravit l'Everest pour la seconde fois en , vingt ans après sa première ascension, en accompagnant un groupe de clients pour Adventure Consultants (AC). En 2013 et 2016 Lydia Bradey réussit ses troisième et quatrième ascensions de l'Everest, toujours comme guide pour AC[4].
Notes et références
- (en) Laurence Fearnley, Lydia Bradey : Going Up is Easy, Penguin UK, , 272 p. (ISBN 978-1-74348-697-9, lire en ligne)
- Going Up is Easy goodreads.com
- « List of Everest summiters with Adventure Consultants », adventureconsultants.com (consulté le )
- Lucy Ibbotson, « Record-breaking glory on Mt Everest », The New Zealand Herald, (lire en ligne, consulté le )
- (en) « Lydia Bradey | Guide », sur Adventure Consultants (consulté le )
- Greg Child, Postcards from the Ledge, Seattle, Washington, Mountaineers Books,
- « Everest Summiter: Lydia Bradey », EverestNews.com, (consulté le )
- Michael Daly, « Everest's history marked in blood », Stuff.co.nz, (consulté le )
- « Lydia Bradey, seule sur le “Toit du Monde” », sur ici, par France Bleu et France 3 (consulté le )
- « Lydia Bradey: High Altitude Climber and Motivational Speaker », CelebritySpeakers.com.au (consulté le )
- Matthew Haggart, « Lydia on top of peak twice in 20 years », Otago Daily Times, (lire en ligne, consulté le )
Voir aussi
Articles connexes
- Francys Arsentiev
- Melissa Arnot (a gravi l'Everest sans bouteille d'oxygène en 2016)
Bibliographie
- Going Up is Easy by Lydia Bradey, Laurence Fearnley
- On ne m'a pas volé l'Everest, Éditions Paulsen, , 304 p. (ISBN 978235221-3055)
Liens externes