La médecine traditionnelle micronésienne est une médecine basée sur l'utilisation des plantes dans les États fédérés de Micronésie.

Au cours du XX^e siècle, les prêtres, les enseignants et les hôpitaux ont découragé la pratique de la médecine traditionnelle^[1]. À Kosrae, selon une enquête publiée en 1994, la médecine traditionnelle est perçue comme fortement liée à des pratiques religieuses antérieures à la christianisation^[1]. Dans l’État de Pohnpei, la loi interdit l'usage des pratiques médicinales traditionnelles dans les établissements de santé publics^[2].

La médecine traditionnelle est tout de même régulièrement exercée. Dans l’État de Pohnpei, elle l'est dans le cadre familial ou par des herboristes, sorciers, masseurs, devins, sages-femmes et spécialistes de la magie^[2]. Hors des structures médicales étatiques, dans l'ensemble des États fédérés de Micronésie, de nombreuses plantes sont encore employées pour soigner^{[1],[3],[4],[5],[6]}. Contrairement aux façons de faire anciennes, les soins ne sont souvent plus accompagnés de pratiques magiques tels que des chants, des charmes et des sorts^[1]. La plupart du savoir des plantes médicinales est transmis dans le cadre familial, à l'oral ou par des livres de famille répertoriant les médecines. Des médications apparaissent en rêve à de nombreux praticiens^[1].

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• (en) The Handbook for Traditional Knowledge on Biological Resources. Vol. 04, Mongolia, Federated States of Micronesia (2018), Incheon, Nature & Ecology, 2018 (ISBN 978-89-6811-367-3, lire en ligne).
• (en) W. Austin Bowden-Kerby, « The status of the traditional medicine in the eastern Caroline Islands », dans R. John Morrison, Paul A. Geraghty, Linda Crowl, Science of Pacific Island Peoples: Fauna, flora, food and medicine, Suva, Institute of Pacific studies, 1994, 223 p. (ISBN 982-02-0106-3, lire en ligne), p. 34-45.
• Edgar J. DaSilva, V.K. Murukesan, Dilip Nandwani, Mary Taylor et P.C. Josekutty, « The Pacific Islands: a biotechnology resource bank of medicinal plants and traditional intellectual property », World Journal of Microbiology and Biotechnology, vol. 20, n^o 9,‎ 2004, p. 903-934 (lire en ligne).
• (en) Ward Hunt Goodenough, Under Heaven's Brow: Pre-Christian Religious Tradition in Chuuk, Philadelphie, American philosophical society, 2002 (lire en ligne).
• (en) Roberta A. Lee, « Traditional Medicine, Pohnpei, and its Integration », dans Michael J. Balick, Ethnobotany of Pohnpei, Honolulu, University of Hawaii Press, 2009, 592 p. (ISBN 9780824837495, lire en ligne), p. 204-216.
• (en) Frank Joseph Mahoney, A trukese theory of Medecine (Thèse de doctorat), Stanford, Stanford University, 1970 (lire en ligne ).
• (en) Mark Merlin, Andrew Kugfas, Thomas Keene et Jamles Juvik, Gidii nge Gakyii nu Wa'ab, Plants, People and Ecology in Yap, Honolulu, East-West Center, 1996, 131 p. (lire en ligne), p. 36-91.
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• (en) Donald H. Rubinstein, « Staking ground : Medical anthropology, health and medical services in Micronesia », dans Robert Kiste et Mac Marshall, American Anthropology in Micronesia: An Assessment, Honolulu, University of Hawaii Press, 1999, 648 p. (ISBN 9780824861421, lire en ligne), p. 327-359.
• (en) Roger Lemuel Ward, Curing on Ponape : a medical ethnography (Thèse de doctorat), La Nouvelle-Orléans, Tulane University, 1977 (lire en ligne ).

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