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Superficie |
130 ha |
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Catégorie UICN |
IV |
WDPA | |
Création | |
Administration |
Consejería de Medio Ambiente de la Generalidad Valenciana (d) |
Site web |
Le Marais de Peñíscola est une zone de 130 ha qui est classée[1] Parc natural del País Valencià (LIC = Lloc d'Interès Comunitari, en français : Lieu d'intérêt Communautaire) et qui constitue une micro réserve de la flore et de la faune dans la commune de Peñíscola (Baix Maestrat).
Caractéristiques physiques
Le marais de Peñíscola est situé à la limite méridionale de la Plaine de Vinaròs, reliée à son système hydrogéologique, lequel est associé à l'aquifère du Maestrat, et tous deux reçoivent les apports hydriques de manière souterraine.
Le chemin vieux de Benicarló marque l'extension maximum du marais dans le passé, et traditionnellement il marque la limite de la zone sèche irriguée avec des norias. Du nord au sud, les zones du marais sont désignées par la Marjal, les Marjaletes, Llandells, el Prat et l'Estany. Le cordon littoral qui fermait le marais est en voie de disparition, au moins, depuis 1935[2], à cause de l'érosion liée à la construction du port de Benicarló[3].
Le marais de Peñíscola est d'une zone humide littorale qui, malgré l'intense pression urbanistique à l'entour, conserve en grande partie ses caractéristiques naturelles. Ainsi tous les captages d'eau dans la zone d'influence du marais, ont provoqué la salinisation des aquifères et du marais lui-même, et l'apparition de niveaux élevés de gaz radon[4].
Dans les dernières décennies, les champs qui empiétaient sur le marais, ont reculé, soit par l'urbanisation sur la frange littorale, soit par l'abandon de la culture de ces parcelles. Cependant se maintiennent encore de petites parcelles destinées à la culture maraichère, entourées complètement par de petites zones sèches appelées «argires». Durant de nombreuses années l'espace libre de cultures était utilisé pour faire paître des bœufs.
Habitats et espèces remarquables
Les espèces les plus remarquables sont les populations de Cyprinodontes de Valence (Valencia hispanica) et d'Aphanius d'Espagne (Aphanius iberus) et diverses espèces d'oiseaux. Depuis 2004, le marais de Peñíscola a été inclus dans les Plans de sauvegarde du Cyprinodonte de Valence et de l'Aphanius d'Espagne, pour éviter l’extinction de ces deux espèces endémiques. De toute manière, dans les dernières années, le Cyprinodonte de Valence et l'Aphanius d'Espagne sont plus menacés par la présence massive de la Gambusia holbrooki, et leur habitat est dégradé par l'action de la tortue de Floride (Trachemys scripta elegans), d'un escargot d'origine asiatique (Melanoides tuberculata), de l'écrevisse de Louisiane (Procambarus clarkii) et de la carpe commune (Cyprinus carpio)[5].
La marais est un des lieux uniques au monde où croît Limonium cavallinesii[réf. nécessaire].
Continuent de nidifier dans ce marais certains oiseaux comme le grèbe castagneux (Tachybaptus ruficollis), le canard colvert (Anas platyrhynchos) et la gallinule poule-d'eau (Gallinula chloropus)[6].
Sources
- (ca) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en catalan intitulé « Marjal de Peníscola » (voir la liste des auteurs).
Notes et références
- Décision de la Generalitat valencienne du 10 juillet 2001.
- Rosselló i Verger, Vicenç M. Les albuferes valencianes del nord. Centre d'Estudis de la Plana, 5 (gener-març 1986), p. 25 i 28.
- Pardo Pascual, Josep Eliseu. La erosión antrópica en el litoral valenciano. València: Conselleria d'Obres Públiques, Urbanisme i Transports, 1991. p. 118-119. (ISBN 84-7890-652-5).
- La conjonction d'eau douce et salée, et les processus chimiques dérivés, ont favorisé l'augmentation des niveaux de radium et du gaz radon dans le marais; voir : Cherta Val, Anna. Nivells de radó en exterior i recintes tancats a la marjal càrstica de Peníscola. Barcelona: Universitat Autònoma, 2008. 105 pp., et Moreno, V. et al.. Resultados preliminares de los niveles de radón en la Marjal de Peñíscola. XVII Congreso Nacional de la Sociedad Española de Física Médica (Alicante, 2-5 de junio de 2009). Ces niveaux élevés de radon ont fait réagir l'administration, locale et autonome, et il a été demandé une enquête plus approfondie que celle des études antérieures, aux chercheurs du groupe de physique des rayonnements de l'Université Autonome de Barcelone; dans Maura, J.; Sanz, N.; Roig, B. Denuncian las pretensiones de hacer transitable la Marjal. Vinaròs News, 331 (De l'1 al 14 de febrer de 2.010)
- Campo Fort, Juan Pablo. Regeneración del marjal de Peñíscola, en SEI: Sociedad de Estudios Ictiológicos.
- La serra d'Irta i la marjal de Peníscola, dins Història Natural dels Països Catalans. vol 16 (Espais Naturals). Barcelona: Enciclopèdia Catalana, 1992. (ISBN 84-7739-456-3).