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Marc II Chabry, né le à Lyon et mort après 1760, est un architecte et sculpteur français.
Biographie
Il est le fils de Marc Chabry, né en 1660 et mort à Lyon en 1727. Sa mère est Marie-Andrée Blampignon, issue d'une famille de peintres, sculpteurs, ornemanistes, doreurs, orfèvres, à Lyon, du XVIe au XVIIIe siècles.
Né le , il est baptisé le lendemain dans l’église Saint-Nizier[1]. Il est le frère de Jean Chabry (1710-1776), sculpteur et peintre.
Il épouse Pierrette Bonhomme le 11 juin 1728, dans l’église Saint-Paul de Lyon[2]. Ce jour-là, ils font légitimer leur fils Henry Chabry, né le . Henry est cité comme peintre à Lyon[3]. Il meurt le 16 septembre 1792 à Lyon.
Marc Chabry est présent et signe lors du mariage de son fils avec Jeanne Chapoton le 7 janvier 1760, dans l’église Saint-Nizier.
On perd la trace de Marc Chabry après 1760.
Œuvres
Comme son père, Marc II Chabry est connu pour avoir réalisé de nombreux travaux à Lyon[4].
- Il a fait des sculptures de l’Hôtel de Ville, des mascarons pour la façade, et en 1752, des mascarons sur les deux fontaines de Michel Perrache, qui ont été enlevées au XIXe siècle.
- Il s'occupe de plusieurs fontaines de la ville de Lyon[5].
Les bassins pour la place Louis-le-Grand, actuellement place Bellecour, l'adjudication pour les sculptures lui est donnée le 3 mars 1735 (AML DD 192/6)[6].
- Pour l'église Saint-Bruno des Chartreux[7], il réalise, avec François Vanderheyde, les boiseries et les stalles du chœur en bois massif dans le style rocaille[8].
- Pour le couvent des Carmes Déchaussés, en 1731, il réalise la balustrade ou grille de communion. En 1732, il remplace de la balustrade de la chapelle Sainte-Thérèse. Entre 1733 et 1735, la chaire à prêcher, sur un dessin du sculpteur académicien Grillot, est réalisée sous la direction de Marc II Chabry En 1742, il réalise le devant d'autel avec l'architecte Pierre Fossati[9].
- Cette chaire en marbre polychrome se trouve actuellement dans la chapelle de l’Hôtel-Dieu.
- Pour l'église Saint-Polycarpe, au-dessus du portail se trouve l'Enfant-Jésus parmi les anges; cette sculpture a été criblée d'éclats d'obus pendant le siège de Lyon[10],[11].
Notes et références
- ↑ « Saint-Nizier - 01/01/1696-09/01/1697 - Registre - Baptêmes - Mariages - Sépultures - 1GG50 », sur www.fondsenligne.archives-lyon.fr (consulté le )
- ↑ « Saint-Paul - 01/01/1728-31/12/1728 - Registre - Baptêmes - Mariages - Sépultures - 1GG467 », sur www.fondsenligne.archives-lyon.fr (consulté le )
- ↑ Natalis (1821-1900) Auteur du texte Rondot, Les peintres de Lyon du XIVe au XVIIIe siècle / par M. Natalis Rondot,..., (lire en ligne)
- ↑ Gérard Corneloup, Dictionnaire historique de Lyon, Lyon, S. Bachès, (ISBN 978-2-915266-65-8 et 978-2-35752-044-8), p. 255
- ↑ Natalis Rondot, Les sculpteurs de Lyon, du quatorzième au dix-huitième siècle, Pitrat Ainé, 1884 (lire en ligne)
- ↑ Gilbert Gardes, « La décoration de la place royale de Louis le Grand (place Bellecour) à Lyon, 1686-1793 », Bulletins et Cahiers des musées lyonnais, vol. 5, no 4, , p. 261–290 (DOI 10.3406/bmml.1974.1560, lire en ligne, consulté le )
- ↑ « Le choeur », sur Eglise Saint-Bruno Splendeur du Baroque (consulté le )
- ↑ « Photographes en Rhône-Alpes::[Eglise baroque Saint-Bruno des Chartreux : stalles du choeur dans le style rocaille] », sur numelyo.bm-lyon.fr (consulté le )
- ↑ « Église Notre-Dame-du-Mont-Carmel (vestiges) - Inventaire Général du Patrimoine Culturel », sur patrimoine.auvergnerhonealpes.fr (consulté le )
- ↑ (en) « Eglise Saint-Polycarpe », sur www.patrimoine-lyon.org (consulté le )
- ↑ Abbé Jean-Baptiste Martin, « Chapitre VII », dans Histoire des églises et chapelles de Lyon, Lyon, H. Lardanchet, , 219–256 p. (lire en ligne), SAINT-POLYCARPE
Annexes
Bibliographie
J. Bénézit : Dictionnaire des peintres, sculpteurs, dessinateurs et graveurs. - A0478 - Publishing - 1999 - Librairie Gründ 1976, 1999 (10 volumes) - Original -
Liens externes