Marcel Blanc | |
Fonctions | |
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Conseiller d'État vaudois Département des travaux publics | |
– | |
Élection | 5 mars 1978 |
Successeur | Pierre-François Veillon |
Biographie | |
Date de naissance | |
Lieu de naissance | Brenles |
Date de décès | (à 88 ans) |
Nationalité | Suisse |
Parti politique | UDC |
Profession | Agriculteur, administrateur de société |
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Marcel Blanc, né le à Brenles et mort le , est une personnalité politique suisse, membre de l'Union démocratique du centre.
Il est conseiller d'État du canton de Vaud de 1978 à 1991, à la tête du département des travaux publics[1].
Biographie
Marcel Blanc naît le à Brenles, dans le canton de Vaud. Il est issu d'une famille huguenote réfugiée en Suisse après la révocation de l'Édit de Nantes. Après une formation d'agriculteur, il exploite un domaine dans son village natal[2].
À l'armée, Marcel Blanc détient le grade de major[3].
Il meurt le , à l'âge de 88 ans[4].
Parcours politique
Membre de l'Union démocratique du centre (UDC), il est élu à l'exécutif de la commune de Brenles lors des élections communales de 1957 et devient syndic quatre ans plus tard. Il est élu député au Grand Conseil du canton de Vaud en 1970 et devient président de l'UDC du canton de Vaud en 1975. Il accède ensuite à la vice-présidence de l'UDC suisse[3].
Il est élu au Conseil d'État vaudois le et succède à son collègue de parti Marc-Henri Ravussin[5]. Le , il est réélu au premier tour de scrutin, terminant en deuxième position derrière le radical Jean-Pascal Delamuraz[6]. Le , il arrive en tête du premier tour et est élu quelques jours plus tard, les listes présentées par les partis pour le second tour permettant une élection tacite[7]. Enfin, le , il est réélu une troisième fois, terminant en deuxième position du premier tour de scrutin, derrière le radical Jacques Martin[8]. Il démissionne en cours de législature le pour le mois de décembre de la même année[9],[10].
Pendant toute la durée de son mandat, il est responsable du département des travaux publics[9],[11]. La loi sur le plan de protection de Lavaux, la loi sur l'aménagement du territoire (1985), le Plan directeur cantonal (1987) et surtout le TSOL (inauguré en 1991) figurent parmi les dossiers les plus importants traités sur cette période par le département[12]. Marcel Blanc
Il préside le gouvernement vaudois à deux reprises, en 1982 et 1988[3].
En 1991, le socialiste Daniel Schmutz lui succède à la tête du département des travaux publics, tandis que l'UDC Pierre-François Veillon, élu pour remplacer Marcel Blanc au Conseil d'État, prend la tête du Département des finances[9].
Autres mandats
Entre 1980 et 2000, il fait partie de plusieurs conseils d'administration d'entreprises : Commission fédérale de la navigation aérienne, Délégation suisse pour la régularisation du lac Léman, Commission internationale pour la protection des eaux du lac Léman contre la pollution, Comités des Conseils régionaux de la Société suisse de radiodiffusion et télévision (entre 1997 et 2000), Conseils régionaux de la Société suisse de radiodiffusion et télévision (1997-2000), État-major de contrôle et de coordination transit alpin[13], président de la Fondation du Château de Grandson(1983-2000)[14].
Références
- Laurent Caspary, « «Les agrariens restent un courant fort» », Le Temps, (lire en ligne, consulté le ).
- Bernard Debétaz, « "Optez pour le bon sens... votez Blanc!" », 24 Heures, , p. 17 (lire en ligne)
- Pierre-André Dupertuis, « Départ de l'homme Blanc », 24 Heures, , p. 33 (lire en ligne)
- « L'ancien conseiller d'Etat vaudois UDC Marcel Blanc est décédé à 88 ans », sur rts.ch, (consulté le )
- Federico Camponovo, « Marcel Blanc: un seul langage », 24 Heures, , p. 19 (lire en ligne)
- Pierre Trépey, « L'Entente dans cinq fauteuils », 24 Heures, , p. 2 (lire en ligne)
- AP, « Exécutif vaudois: c'est fait! », L'Express, , p. 14 (lire en ligne)
- Jean Rüf, « Jacques Martin, chef de cordée », 24 Heures, , p. 2 (lire en ligne)
- D. S. Miéville, « Les socialistes changent d'air et le nouveau hérite des finances », Journal de Genève, , p. 25 (lire en ligne)
- Pierre-André Dupertuis, « Départ de l'homme Blanc », 24 Heures, , p. 33 (lire en ligne)
- « Les droites vaudoises à l’aune de l’intégration européenne (1986-1992) : une passion suisse ? », sur www.unige.ch, (consulté le ).
- Yves Merz, « Carnet noir – L’ancien conseiller d’État vaudois Marcel Blanc nous a quittés », sur 24 heures, (consulté le )
- « Base de données des élites suisses au XXe s. », sur www2.unil.ch (consulté le ).
- « Carnet Noir:Décès de Marcel Blanc », sur chateau-grandson.ch (consulté le )