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Mercier–Hochelaga-Maisonneuve est un arrondissement de la ville de Montréal. D'une superficie de 24,5 km2, il compte une population de 140 411 habitants en 2021, avec une densité de population de 5 528 habitants au km². Il s'agit de l'arrondissement de Montréal où le plus grand nombre de personnes parlent exclusivement le français à la maison (85 %) au recensement de 2016[1].
Il est composé de trois principaux quartiers, Hochelaga-Maisonneuve, Mercier-Ouest et Mercier-Est (appelé aussi Tétreaultville). L'arrondissement se situe à l'est de la ville de Montréal, le long du fleuve Saint-Laurent. L'autoroute 25 le traverse entre les quartiers de Mercier-Ouest et Mercier-Est.
Bien que davantage de petits quartiers forment le territoire de Mercier–Hochelaga-Maisonneuve, l'arrondissement est généralement reconnu comme étant constitué de trois grands quartiers, soit Hochelaga-Maisonneuve à l'ouest, Mercier-Ouest au centre et Tétreaultville (ou Mercier-Est) à l'est.
Les quartiers de référence sont des entités statistiques et de planification utilisées par l'administration municipale de la Ville de Montréal. Les suivants sont situés dans l'arrondissement :
L'arrondissement de Mercier–Hochelaga-Maisonneuve a été constitué en paroisses qui ont été annexées à la ville de Montréal jusqu'en 1918. Le nom de l’arrondissement rappelle Honoré Mercier, homme politique influent du XIXe siècle, le village indien d’Hochelaga, et le cofondateur de Montréal, Paul de Chomedey, sieur de Maisonneuve.
Autrefois, cet arrondissement constituait l’un des centres industriels de Montréal et du Québec, en raison de la proximité du port. Il se composait de trois quartiers ouvriers. Ces quartiers portent les noms de Mercier-Ouest, Mercier-Est (connu aussi sous le nom du quartier de Tétreaultville) et Hochelaga-Maisonneuve. Au fil des ans[Quand ?], une grande partie des usines ont fermé leurs portes et depuis, le quartier traverse une période difficile[Quand ?], caractérisée par une recrudescence de la pauvreté et du chômage.
L'ouverture du Jardin botanique de Montréal (1931), du Stade olympique (1976) et du Biodôme (1992) allait amener graduellement le développement d'un pôle récréo-touristique important dans la partie nord de l'arrondissement.
Dans le cadre de la réorganisation des municipalités du Québec au début des années 2000, toutes les municipalités de la région administrative de Montréal sont fusionnées sous le nom de « Ville de Montréal » et le territoire est subdivisé en arrondissements, soit une nouvelle forme d'entité de gouvernance locale. C'est ainsi que les secteurs du sud-est de l'ancienne ville de Montréal sont choisis pour former l'« arrondissement de Mercier–Hochelaga-Maisonneuve », le .
Le tableau suivant fait état de l'évolution de la population de Mercier–Hochelaga-Maisonneuve depuis 2006, soit le premier recensement canadien après la constitution de l'arrondissement en 2002.
En tant qu'arrondissement montréalais, Mercier–Hochelaga-Maisonneuve est dirigé en premier lieu par un conseil d'arrondissement chargé des affaires locales puis par le conseil de ville de Montréal, chargé de certaines matières qui concernent l'ensemble de la ville. En raison de son poids démographique au sein de la ville de Montréal, l'ensemble des membres du conseil d'arrondissement siège également au conseil de ville.
En plus de compter le seul parc olympique de toute la métropole, l'arrondissement compte un total de 85 parcs de superficies variables et dont les activités offertes diffèrent.
Mercier–Hochelaga-Maisonneuve bénéficie d'une offre de transport variée qui repose sur plusieurs infrastructures. Le côté montréalais du pont-tunnel Louis-Hippolyte-La Fontaine est située dans l'arrondissement. La desserte par transport en commun dans l'arrondissement, tout comme dans l'ensemble de la ville de Montréal, est assurée par la Société de transport de Montréal, ce qui n'empêche pas toutefois d'autres organismes publics de transport en commun d'avoir des points de desserte dans l'arrondissement vers d'autres municipalités. Plusieurs voies de circulation d'envergure rejoignent ou traversent également l'arrondissement.
La Société de transport de Montréal (STM) assure le transport par autobus dans l'arrondissement et vers les arrondissements avoisinants. Toutefois, la présence du terminus métropolitain Radisson dans l'arrondissement engendre la présence de plusieurs lignes d'autobus provenant d'autres sociétés de transport.