Le mobilier funéraire est constitué de l'ensemble des objets qui sont déposés avec le corps d'un défunt. Le mobilier varie énormément selon les civilisations et selon les époques. Il est associé à des rites, donc à un développement des cultures.
La Préhistoire
À la Préhistoire, le mobilier est avant tout en os. On retrouve des parures faites de dents d'animaux (mâches de cerfs…), d'armes (pointes de silex, micropointes…), d'outils, de fourrures ou de squelettes entiers (cerfs, sangliers, aurochs pendant le Mésolithique puis de grands gibiers et d'espèces domestiques au Néolithique)[1].
Le mobilier funéraire sert à rappeler le statut du défunt, son activité, pour qu'il puisse continuer à l'exercer après la mort, ou plus simplement pour marquer une propriété (il est enterré avec ce qu'il possède), pour se nourrir (viatique, consommation lors du rituel funéraire).
Protohistoire
Durant la Protohistoire, il existe plusieurs grands types de sépultures spécifiques à une sous-période historique et/ou une zone géographique déterminées :
- fosses sépulcrales en pleine terre
- sépultures en « silo » au mobilier funéraire absent ou se limitant à quelques éléments de parure funéraire : torques, bracelets...
- cistes cinéraires
- galgals
- sépultures mégalithiques collectives : dolmens sous tumulus, sépultures circulaires sous tertre tumulaire...
- tombes à char sous tumulus contenant pour certaines, outre un char de guerre ou d'apparat, un riche mobilier funéraire : service à boisson, parure féminine ou guerrière...
- Les inhumations en pleine terre
- Les incinérations
Le Moyen Âge
- Les inhumations en pleine terre
- Les sépultures en sarcophages
Notes et références
- Julie Rivière, L'archéozoologie, émission La tête au carré sur France Inter? le 13 avril 2011