Monika Stocker | |
![]() Photo prise en septembre 1990. | |
Fonctions | |
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Conseillère nationale | |
– | |
Législature | 43e |
Groupe politique | vert (G) |
Membre du Conseil de ville de Zurich | |
– | |
Département | Affaires sociales |
Biographie | |
Nom de naissance | Monika Meier |
Date de naissance | |
Lieu de naissance | Aarau (AG) |
Nationalité | suisse |
Parti politique | Les Verts |
Diplômée de | Université de Fribourg (sciences sociales) |
Profession | enseignante |
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Monika Stocker aussi connue sous le nom de Monika Stocker-Meier, née le à Aarau (originaire d'Abtwil), est une personnalité politique suisse, membre des Verts.
Elle siège au Conseil national pendant une législature, de fin 1987 à fin 1991, et au sein de l'exécutif de la ville de Zurich de 1994 à 2008, où elle dirige le département des affaires sociales.
Biographie
Monika Stocker naît le [1] à Aarau[2], dans le canton d'Argovie. Elle est originaire d'Abtwil, dans le même canton[1]. Son père est policier[3].
Après sa maturité gymnasiale obtenue à Aarau[3], elle étudie les sciences sociales à l'Université de Fribourg de 1968 à 1973[réf. souhaitée]. Elle enseigne dans différentes écoles de travail social. Elle crée plus tard sa propre petite entreprise d'aide aux chômeurs[4],[5].
Depuis sa retraite, elle s'investit pour divers projets dans le domaine social et a publié plusieurs livres[6].
Monika Stocker est mariée à un travailleur social et a deux enfants[3].
Parcours politique
Militantisme
Dès la fin des années 1970, Monika Stocker est active dans les mouvements pacifiste et écologiste[5].
Conseillère nationale
Après avoir adhéré au Parti écologiste en 1986[5], Monika Stocker est élue en octobre 1987 au Conseil national pour le canton de Zurich. Elle y siège à la Commission de la sécurité sociale[7]. Elle est par ailleurs l'un des vice-présidents du Parti écologiste suisse de 1990 à 1991[5].
Elle est l'une des personnes qui sont à l'origine de la première session des femmes au Parlement fédéral[5] et en préside en 1991 le groupe qui l'organise[8]. Monika Stocker plaide aussi pour l'introduction d'un quota de femmes au Conseil national[9].
Après une législature, elle n'est pas réélue pour un second mandat et quitte le Conseil national à la fin de l'année 1991[10].
Membre de l'exécutif de la ville de Zurich
En mars 1994, elle est élue au Conseil de ville (exécutif) de la ville de Zurich. Elle prend la tête du département des affaires sociales, succédant à Emilie Lieberherr[11]. Sous la direction de Monika Stocker, la ville de Zurich joue un rôle de pionnière dans plusieurs domaines de la politique sociale, notamment en instaurant des distributions de drogues contrôlées et en adoptant un barème de l'aide sociale qui favorise l'intégration dans le monde du travail[12].
En 2002, Monika Stocker est la seule femme candidate au poste de maire (département présidentiel) de la ville de Zurich[13]. C'est finalement le socialiste Elmar Ledergerber qui est élu à ce poste, par 45 % des voix contre 19 % à Monika Stocker au premier tour[14].
En 2007, le journal Die Weltwoche mène une campagne contre Monika Stocker et dénonce des abus en matière d'aide sociale en ville de Zurich. Début 2008, deux collaboratrices du département des affaires sociales, Margrit Zopfi et Esther Wyler, se révèlent être les informatrices de la Weltwoche. Les deux lanceuses d'alerte reçoivent le Prix Courage du périodique Der Beobachter en 2010 pour leur action[15].
Le 5 février 2008, Monika Stocker annonce sa démission au Conseil de ville de Zurich à partir de juillet 2008 pour raisons de santé[12].
Notes et références
- « Biographie de Monika Stocker-Meier », sur le site de l'Assemblée fédérale suisse.
- ↑ (de) « Monika Stocker », sur 20 minutes, (consulté le )
- (de) sir, « Die Grüne Partei mit hohen Zielen », Neue Zürcher Zeitung, no 108, , p. 55 (lire en ligne)
- ↑ Michel Guillaume, « Monika Stocker, l'espoir en vert et en lilas », L'Hebdo, , p. 19 (lire en ligne)
- (de) Am, « Monika Stocker - die grüne Sozialpolitikerin », Neue Zürcher Zeitung, (lire en ligne)
- ↑ (de) « Begegnungen mit Monika Stocker », sur Site personnel de Monika Stocker (consulté le )
- ↑ « Résumé des délibérations de l'Assemblée fédérale - session d'hiver 1987 », sur Archives fédérales suisses (consulté le ), p. 111
- ↑ (de) Associated Press, « Die Frauensession als Teil der 700-Jahr-Feier », Neue Zürcher Zeitung, (lire en ligne)
- ↑ CML, « L'idée d'un Conseil national moitié-moitié - Recette pas encore digérée », La Liberté, , p. 3 (lire en ligne)
- ↑ Cathy Macherel, « Les femmes se contentent toujours des strapontins sous la Coupole - Les individualistes bien parties », La Liberté, (lire en ligne)
- ↑ (de) R. Zeller, « Freude und Verdruss nach dem Photofinish », Neue Zürcher Zeitung,
- Catherine Cossy, « Monika Stocker tire sa révérence, vaincue par son cœur et l'UDC », Le Temps, (lire en ligne)
- ↑ Philippe Rodrik, « Zurich continuera de vivre sans femme à la présidence », Tribune de Genève,
- ↑ Catherine Cossy, « Elmar Ledergerber en maire annoncé », Le Temps, (lire en ligne)
- ↑ Michel Guillaume, « «Whistleblowers» - Ces parias en Suisse », L'Hebdo,
Liens externes
- Ressource relative à la vie publique :
- Notices dans des dictionnaires ou encyclopédies généralistes :
- Site personnel de Monika Stocker
- Publications de et sur Monika Stocker dans le catalogue Helveticat de la Bibliothèque nationale suisse