Montferrand-la-Fare | |||||
![]() église de Montferrand-la-Fare | |||||
Administration | |||||
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Pays | ![]() |
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Région | Auvergne-Rhône-Alpes | ||||
Département | Drôme | ||||
Arrondissement | Nyons | ||||
Intercommunalité | Communauté de communes des Baronnies en Drôme Provençale | ||||
Maire Mandat |
Sylvie Garnero 2020-2026 |
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Code postal | 26510 | ||||
Code commune | 26199 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Ferrémontains, Ferrémontaines | ||||
Population municipale |
27 hab. (2022 ![]() |
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Densité | 2,4 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 44° 21′ 39″ nord, 5° 27′ 01″ est | ||||
Altitude | Min. 546 m Max. 1 392 m |
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Superficie | 11,24 km2 | ||||
Type | Commune rurale à habitat très dispersé | ||||
Unité urbaine | Hors unité urbaine | ||||
Aire d'attraction | Hors attraction des villes | ||||
Élections | |||||
Départementales | Canton de Nyons et Baronnies | ||||
Législatives | Troisième circonscription Canton de Rémuzat (avant mars 2015) |
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Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : Drôme
Géolocalisation sur la carte : Auvergne-Rhône-Alpes
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Montferrand-la-Fare est une commune française située dans le département de la Drôme en région Auvergne-Rhône-Alpes.
Géographie
Localisation
Montferrand-la-Fare est situé à 40 km à l'est de Nyons, 13 km au sud-est de Rémuzat qui est le chef-lieu de canton, 30 km à l'ouest de Serres dans les Hautes-Alpes.
![]() |
Rosans (Hautes-Alpes) Lemps |
Rosans Hautes-Alpes |
Saint-André-de-Rosans Hautes-Alpes |
![]() |
Lemps | N | Roussieux | ||
O Montferrand-la-Fare E | ||||
S | ||||
Saint-Sauveur-Gouvernet | Saint-Auban-sur-l'Ouvèze | Saint-Auban-sur-l'Ouvèze Roussieux |
Relief et géologie
Environnement accidenté[1].
Hydrographie
Rivière : la Marcijaye[1].
Climat
En 2010, le climat de la commune est de type climat méditerranéen altéré, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[2]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat de montagne ou de marges de montagne et est dans la région climatique Alpes du sud, caractérisée par une pluviométrie annuelle de 850 à 1 000 mm, minimale en été[3].
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 11,2 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 16,2 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 964 mm, avec 7,5 jours de précipitations en janvier et 4,6 jours en juillet[2]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, sur la commune de Rosans à 4 km à vol d'oiseau[4], est de 11,7 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 826,9 mm[5],[6]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[7].
Voies de communication et transports
Urbanisme
Typologie
Au , Montferrand-la-Fare est catégorisée commune rurale à habitat très dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à 7 niveaux définie par l'Insee en 2022[8]. Elle est située hors unité urbaine[9] et hors attraction des villes[10],[11].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (74,7 % en 2018), en augmentation par rapport à 1990 (72,6 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (58,9 %), zones agricoles hétérogènes (18,9 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (15,8 %), prairies (4,2 %), terres arables (2,3 %)[12]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

Morphologie urbaine
Hameaux et lieux-dits
Logement
Projets d'aménagement
Risques naturels et technologiques
Toponymie
Attestations
Montferrand
Dictionnaire topographique du département de la Drôme[13] :
- 1273 : castrum de Monte-Ferrando (inventaire des dauphins, 226).
- 1305 : Mons Ferrandus (cartulaire de l'Île-Barbe).
- 1891 : Montferrand, commune du canton de Rémuzat.
La Fare
Dictionnaire topographique du département de la Drôme[14] :
- 1183 : capella de Phara (Masures de l'Isle Barbe, 117).
- 1266 : Fara (inventaire des dauphins, 223).
- 1273 : castrum de Fara (inventaire des dauphins, 226).
- 1891 : La Fare, commune du canton de Rémuzat. L'une des plus petites communes de France (trois habitants).
Montferrand-la Fare
- (non daté)[réf. nécessaire] : Montferrand-la-Fare, à la suite du rattachement de La Fare à Montferrand[1].
Étymologie
- Montferrand
- La Fare
Histoire
Du Moyen Âge à la Révolution
Montferrand
La seigneurie[13] :
- Au point de vue féodal, Montferrand était une terre des barons de Montauban.
- 1265 : les Montauban l'hommagent aux abbés de l'Île-Barbe.
- Début XIVe siècle : la terre est inféodée à une famille de son nom.
- Vers 1350 : passe (par mariage) aux Rosans. Une partie des droits appartient aux (de) Pierre.
- 1370 : passe (par héritage) aux Morges.
- 1407 : toute la terre appartient aux (de) Pierre.
- 1452 : la terre est vendue aux Alauzon.
- Vers 1621 : passe aux Delhomme.
- Milieu XVIIIe siècle : passe aux Gruel, derniers seigneurs.
Avant 1790, Montferrand était une communauté de l'élection de Montélimar et de la subdélégation et du bailliage du Buis;
Elle formait une paroisse du diocèse de Gap, dont l'église était sous le vocable de Notre-Dame-de-Pitié et dont les dîmes appartenaient au prieur de Lemps, qui présentait à la cure[13] :
La Fare
La seigneurie[14] :
- Sur le plan féodal, la terre était du fief des barons de Montauban et de l'arrière-fief des abbés de l'Île-Barbe.
- 1277 : elle appartient aux Agoult-de-Mison.
- 1317 : elle passe aux dauphins.
- Elle est donnée aux Monteynard
- Milieu XIVe siècle : vendue aux Isoard.
- 1483 : passe aux Thollon de Sainte-Jalle.
- 1545 : vendue aux Delhomme.
- Première moitié du XVIIe siècle : les biens des Delhomme passent aux Manent, aux Caritat, aux Maynier et aux Estoard.
- 1789 : monsieur du Châtelard, héritier des Manent, est le dernier seigneur.
Avant 1790, la Fare était une communauté de l'élection de Montélimar, de la subdélégation et du bailliage du Buis. Elle faisant partie de la paroisse de Lemps et du diocèse de Gap[14] :
De la Révolution à nos jours
En 1790, les deux communes font partie du canton de Rémuzat[13],[14].
Politique et administration

Tendance politique et résultats
Administration municipale
Liste des maires
Rattachements administratifs et électoraux
Politique environnementale
Finances locales
Jumelages
Population et société
Démographie
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations de référence des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[16]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[17].
En 2022, la commune comptait 27 habitants[Note 1], en évolution de −10 % par rapport à 2016 (Drôme : +2,64 %, France hors Mayotte : +2,11 %).
Services et équipements
Enseignement
Santé
Manifestations culturelles et festivités
Fête : le 19 mars[1].
Loisirs
- Randonnées : sentiers pédestres[1].
Sports
Médias
- L'Agriculture Drômoise, journal d'informations agricoles et rurales couvrant l'ensemble du département de la Drôme.
- Le Dauphiné libéré, quotidien régional.
- France Bleu, radio.
Cultes
Économie
Agriculture
En 1992 : bois, pâturages (ovins)[1].
Tourisme
Revenus de la population et fiscalité
Emploi
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
- Église Notre-Dame-de-Pitié de Montferrand-la-Fare (XIXe siècle)[1].
- Chapelle à la Fare : désaffectée[1].
Patrimoine culturel
Cinéma : dans Le Fils de l'Épicier, une des scènes est tournée devant l'église du village[réf. nécessaire].
Patrimoine naturel
Personnalités liées à la commune
Héraldique, logotype et devise
Montferrand-la-Fare possède des armoiries dont l'origine et le blasonnement exact ne sont pas disponibles. |
Annexes
Bibliographie
Articles connexes
Liens externes
- Ressources relatives à la géographie :
- Ressource relative à plusieurs domaines :
Notes et références
Notes et cartes
- Notes
- ↑ Population municipale de référence en vigueur au 1er janvier 2025, millésimée 2022, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2024, date de référence statistique : 1er janvier 2022.
- Cartes
- ↑ IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).
Références
- Michel de la Torre, Drôme, le guide complet de ses 371 communes, Paris, Deslogis-Lacoste, (ISBN 2-7399-5026-8), Montferrand-la-Fare.
- Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
- ↑ « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
- ↑ « Orthodromie entre Montferrand-la-Fare et Rosans », sur fr.distance.to (consulté le ).
- ↑ « Station Météo-France « Rosans », sur la commune de Rosans - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- ↑ « Station Météo-France « Rosans », sur la commune de Rosans - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- ↑ « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le ).
- ↑ « La grille communale de densité », sur le site de l’Insee, (consulté le ).
- ↑ Insee, « Métadonnées de la commune ».
- ↑ « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
- ↑ Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
- ↑ « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
- J. Brun-Durand, Dictionnaire topographique du département de la Drôme, Paris, Imprimerie nationale, (lire en ligne), page 229.
- J. Brun-Durand, Dictionnaire topographique du département de la Drôme, Paris, Imprimerie nationale, (lire en ligne), page 140.
- ↑ Association des maires de la Drôme, « Renouvellement électoral », sur mairesdeladrome.fr (consulté le ).
- ↑ L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- ↑ Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- ↑ Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- ↑ Fiches Insee - Populations de référence de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020, 2021 et 2022.