Nom de naissance | Nayef bin Sultan bin Fawwaz al-Shaalan al-Ruwaili |
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Naissance | (entre 67 et 68 ans) |
Religion | Islam |
Nayef bin Sultan al-Shaalan (en arabe, نايف بن فواز الشعلان) est un membre par alliance de la dynastie saoudienne, condamné pour trafic de stupéfiants en France en 2007[1].
Famille
Nayef bin Sultan Al Shaalan est le gendre, tout comme son frère jumeau Saoud, du ministre saoudien Abderrahmane ben Abdelaziz Al Saoud[2], ancien vice-ministre de la Défense et de l’Aviation, membre du puissant et soudé groupe des « Sept Soudayris »[2] les sept frères germains fils de Hassa bint Ahmed Al Soudayri.
Le frère aîné de Nayef, Nawaf, a épousé une fille du roi (depuis 2005) Abdallah ben Abdelaziz Al Saoud[2].
Pétrole et trafic de drogue
Nayef a investi dans le commerce du pétrole en Colombie et au Venezuela[2],[3],[4]. Il occupait une position de haut rang dans la diplomatie[2].
Le , un avion Boeing 727 piloté par le personnel de Skyways International se retrouve bloqué au sol près de Paris, à l’aéroport du Bourget : la police française a découvert à bord deux tonnes de cocaïne avec à son bord, le prince[réf. souhaitée]. Selon les enquêteurs des services américains, ce trafic a rapporté 20 millions de dollars à Al Shaalan. Fait incriminant : Al Shaalan avait déjà été impliqué dans un trafic de stupéfiants en 1984[5].
Le , le prince est condamné au tribunal de Bobigny[6] à dix années de prison par contumace, avec ses dix coïnculpés.
En appel Nayef a été jugé à l’automne 2008, toujours par défaut, par la cour d’appel de Paris qui ajoute aux 10 ans de prison une amende de 7 millions d’euros (7 M€)[6].
En , on apprend que la Cour de cassation a rejeté le pourvoi formé par Nayef[6].
Selon son avocat maître Jacques Vergès, Al Shaalan est victime d'un complot américain visant à déstabiliser le régime vénézuélien, la diplomatie française qui serait mouillée dans ce trafic, et les saoudiens avec qui les relations diplomatiques se sont tendues depuis le 11 septembre 2001[7].
Suspicion de liens avec des organisations terroristes
Lors d'une visite du ministre belge des Affaires étrangères Didier Reynders chez Nayef (2012), ce dernier a déclaré être « tous les jours en contact (par satellite) avec des membres de l'opposition syrienne » [8].
Bibliographie
- Fabrice Monti, La Coke saoudienne : au cœur d’une affaire d’État, Éditions Flammarion, 2004, 262 pages, (ISBN 978-2080686442)
Notes et références
- Diplomatie douteuse : Reynders rencontre un trafiquant de drogue à son insu
- (en) Doug Ireland, « Royal Coke », LA Weekly News, (lire en ligne, consulté le )
- (en) « Drug Smuggling Saudi Prince Gets 10 Years », (consulté le )
- « La piste Al Shaalan », (consulté le )
- « La piste Al -Shaalan », sur Lexpress.fr,
- AFP, « Prison confirmée pour un prince saoudien », Le Figaro, (lire en ligne, consulté le ).
- « Maître Vergès et Saud al-Shaalan », sur Youtube.com
- « Didier Reynders rencontre un prince saoudien condamné pour trafic de drogue », sur RTBF Info, (consulté le ).