Noyelles-sur-Mer | |||||
![]() La mairie. | |||||
![]() Blason |
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Administration | |||||
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Pays | ![]() |
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Région | Hauts-de-France | ||||
Département | Somme | ||||
Arrondissement | Abbeville | ||||
Intercommunalité | CC Ponthieu-Marquenterre | ||||
Maire Mandat |
Martial Balsamo 2022-2026 |
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Code postal | 80860 | ||||
Code commune | 80600 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Noyellois | ||||
Population municipale |
641 hab. (2022 ![]() |
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Densité | 32 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 50° 11′ 04″ nord, 1° 42′ 35″ est | ||||
Altitude | Min. 0 m Max. 42 m |
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Superficie | 20,01 km2 | ||||
Type | Commune rurale à habitat dispersé | ||||
Unité urbaine | Hors unité urbaine | ||||
Aire d'attraction | Abbeville (commune de la couronne) |
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Élections | |||||
Départementales | Canton d'Abbeville-1 | ||||
Législatives | 3e circonscription de la Somme | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
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Géolocalisation sur la carte : Hauts-de-France
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Liens | |||||
Site web | https://www.mairie-de-noyelles-sur-mer.fr/ | ||||
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Noyelles-sur-Mer est une commune française située dans le département de la Somme en région Hauts-de-France.
Depuis , la commune fait partie du parc naturel régional Baie de Somme - Picardie maritime.
La commune fait aussi partie des villages labellisés Pays d'art et d'histoire qui œuvrent à mettre en avant leur patrimoine[1],[2].
Géographie
Localisation
Noyelles-sur-Mer est un village picard de la Baie de Somme, dans la région naturelle du Marquenterre et du pays du Ponthieu.
Limitrophe de Nouvion, le village est situé à 6 km à l'est de Saint-Valery-sur-Somme[3], 12 km au nord-ouest d'Abbeville[4] et à 53 km au nord-ouest d'Amiens[5] à vol d'oiseau[Note 1].
Le territoire de la commune est limitrophe de ceux de six communes.
Les communes limitrophes sont Boismont, Nouvion, Ponthoile, Port-le-Grand, Saigneville et Sailly-Flibeaucourt.
Géologie et relief
La superficie de la commune est de 20,01 km2 ; son altitude varie de 0 à 42 mètres[6].
A la fin du XIXe siècle, l'inituteur, M. Warin, indiquait que des alluvions se sont déposées dans les Salines. En plaine, le sol est composé de silice mêlée à plus ou moins d'argile. Du côté de Sailly-Bray, il est plutôt marécageux. Dans les bas-champs, il est soumis au dessèchement[7].
Côté sud, vers la baie, l'altitude n'excède pas trois mètres. En allant vers l'est, les terres s'élèvent jusqu'à 12 mètres. Un point de vue intéressant se dévoile alors vers Saint-Valery-sur-Somme, Le Hourdel et Le Crotoy[7].
Hydrographie
Réseau hydrographique

La commune est située dans le bassin Artois-Picardie.
Elle est drainée par la rivière du Dien, la rivière des Iles, le Noyelles-sur-Mer[8] et divers autres petits cours d'eau[Carte 1].
Le Dien, d'une longueur de 18 km, prend sa source dans la commune de Nouvion et se jette dans la Somme canalisée à Le Crotoy, après avoir traversé trois communes[9].
Gestion et qualité des eaux
Le territoire communal est couvert par le schéma d'aménagement et de gestion des eaux (SAGE) « Somme aval et Cours d'eau côtiers ». Ce document de planification concerne un territoire de 1 835 km2 de superficie, délimité par le bassin versant de la Somme canalisée. Le périmètre a été arrêté le et le SAGE proprement dit a été approuvé le . La structure porteuse de l'élaboration et de la mise en œuvre est le syndicat mixte d'aménagement hydraulique du bassin versant de la Somme (AMEVA)[10].
La qualité des cours d'eau peut être consultée sur un site dédié géré par les agences de l'eau et l'Agence française pour la biodiversité[Carte 2].
Climat
En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique franc, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[11]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique et est dans la région climatique Côtes de la Manche orientale, caractérisée par un faible ensoleillement (1 550 h/an) ; forte humidité de l'air (plus de 20 h/jour avec humidité relative > 80 % en hiver), vents forts fréquents[12].
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10,7 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 12,8 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 790 mm, avec 12,4 jours de précipitations en janvier et 8,4 jours en juillet[11]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune d'Abbeville à 12 km à vol d'oiseau[13], est de 11,0 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 806,2 mm[14],[15]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[16].
Urbanisme
Typologie
Au , Noyelles-sur-Mer est catégorisée commune rurale à habitat dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[17].
Elle est située hors unité urbaine[I 1]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction d'Abbeville, dont elle est une commune de la couronne[Note 4],[I 1]. Cette aire, qui regroupe 73 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[18],[19].
La commune, bordée par la Manche, est également une commune littorale au sens de la loi du , dite loi littoral[20]. Des dispositions spécifiques d'urbanisme s'y appliquent dès lors afin de préserver les espaces naturels, les sites, les paysages et l'équilibre écologique du littoral, tel le principe d'inconstructibilité, en dehors des espaces urbanisés, sur la bande littorale des 100 mètres, ou plus si le plan local d'urbanisme le prévoit[21].
Occupation des sols

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d'occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (71,2 % en 2018), en augmentation par rapport à 1990 (68,7 %).
La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (50,6 %), zones humides intérieures (21,9 %), prairies (20,6 %), zones urbanisées (4,1 %), zones humides côtières (2,8 %)[22].
L'évolution de l'occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 3].
Habitat et logement
En 2021, le nombre total de logements dans la commune était de 548, alors qu'il était de 441 en 2011 et 2016[I 2]. Parmi ces logements, 59,2 % étaient des résidences principales, 35,9 % des résidences secondaires et 4,9 % des logements vacants. Ces logements étaient pour 79 % d'entre eux des maisons individuelles et pour 1,7 % des appartements[I 3]. Le tableau ci-dessous présente la typologie des logements à Noyelles-sur-Mer en 2021 en comparaison avec celle de la Somme et de la France entière. Une caractéristique marquante du parc de logements est ainsi une proportion de résidences secondaires et logements occasionnels (35,9 %) supérieure à celle du département (8,4 %) et à celle de la France entière (9,7 %).
Typologie | Noyelles-sur-Mer[I 3] | Somme[I 4] | France entière[I 5] |
---|---|---|---|
Résidences principales (en %) | 59,2 | 83,1 | 82,2 |
Résidences secondaires et logements occasionnels (en %) | 35,9 | 8,4 | 9,7 |
Logements vacants (en %) | 4,9 | 8,5 | 8,1 |
Voies de communication et transports
La commune, tangentée au nord-est par l'autoroute A16, est desservie par l'ancienne route nationale 40 ou route de la côte de la Manche (actuelle RD 940) qui relie Le Havre à Calais, et par la RD 40, qui donne accès à Abbeville.
La gare de Noyelles-sur-Mer se trouve sur la ligne de Longueau à Boulogne-Ville, desservie par par des trains TER Hauts-de-France, qui effectuent des missions entre les gares de Paris-Nord, ou d'Amiens, et de Boulogne-Ville, ou de Calais-Ville, mais également entre Laon et Calais-Ville en été.
Elle donne accès au chemin de fer de la baie de Somme, un chemin de fer touristique qui, avec ses rames historiques, permet de découvrir la baie de Somme et dessert ses stations.
La localité est également desservie par les lignes d'autocars du réseau Trans'80, Hauts-de-France, chaque jour de la semaine sauf le dimanche et les jours fériés[23].
Toponymie
Du IVe au XIVe siècle, on trouve Nigella[7] (845), Noella supra summum[7] (1215-1257)[24].
Latinisé en Nigella au IXe siècle, sur la base de l'homonyme nielle. Toponyme gaulois composé de *novio, latinisé en Nigella aux IXe et Xe siècles (« neuf, nouveau » → voir Noyon) et *ialo- (« clairière, lieu défriché, essart » → voir Neuilly et Noailles). Le toponyme se rencontre principalement dans la France du Nord (Nord-Pas-de-Calais et Picardie, Normandie, Bretagne) et dérive du celtique Nigella, qui désigne une « dépression humide entre les dunes », un « lieu marécageux »[25]
La succession des digues et la voie de chemin de fer sur un remblai ont supprimé le phénomène de « chasse d'eau » qui existait auparavant. Lorsque la Somme était bien plus large qu'à ce jour, Noyelles était alors vraiment « sur Mer »[26].
Histoire
Antiquité
Nigella est d'origine ancienne. À Sailly-Bray, on a trouvé des haches celtiques, des tuiles plates à rebords et des tessons de poterie rouge et noire, des figurines égyptiennes qui peuvent faire présumer que les Phéniciens, sont venus sur ses bords[7].
Moyen Âge
Après que les comtes du Ponthieu ont fortifié Abbeville et que son port a pris de l'importance comme havre maritime[Note 5], ils élèvent une forteresse à Noyelles, à l'embouchure de la Somme, constituant une citadelle avancée contre les incursions et les invasions des pirates.
- Les cercueils de pierre découverts à Sailly-Bray appartiennent à l'époque gallo-romaine et aux premiers siècles de la monarchie française[27].
- En 1194, Noyelles obtint une charte communale copiée sur celle d'Abbeville.
- En 1217, construction d'une collégiale dédiée à Notre-Dame : Guillaume III, comte de Ponthieu, établit dans l'église un chapitre composé de douze chanoines et d'un doyen[28].
- En 1346, Édouard III d'Angleterre, passa le gué de Blanquetaque, se présenta et somma le château de se rendre.
- Jacques d'Harcourt, seigneur de Noyelles et gouverneur du Crotoy attaque les villes et les châteaux occupés par les Anglo-bourguignons et ramène à Noyelles un butin important.
- En 1423, Jacques d'Harcourt finit par succomber sous le nombre des Anglo-Bourguignons de Philippe III de Bourgogne.
Révolution française et Empire
La commune, instituée par la Révolution française à partir des anciennes paroisses, absorbe dès 1790-1794 celles de Bray, Nolette, Port et de Sailly[6],
Époque contemporaine

En 1847 est créée par la Compagnie du chemin de fer d'Amiens à Boulogne de la Gare de Noyelles-sur-Mer, sur la ligne de Longueau à Boulogne-Ville, facilitant les déplacements des personnes et le transport des marchandises. La Compagnie des chemins de fer du Nord — qui avait absorbé en 1852 la Compagnie d'Amiens à Boulogne — crée en 1858 un embranchement partant de la gare pour desservir le port de Saint-Valery-sur-Somme, important à l'époque.
Parallèlement, le département de la Somme crée à partir de 1882 un réseau de chemin de fer secondaire à voie métrique afin de compléter le réseau de la compagnie du Nord. Dans ce cadre, il crée ce qu'on appellera le « groupe des bains de mer », un ensemble de trois lignes ouvert de 1856 à 1887 centré sur la gare de Noyelles et desservant Saint-Valery-sur-Mer et Noyelles-sur-Mer, Le Crotoy et Forest-l'Abbaye, accompagnant le développement balnéaire de la baie de la Somme[29],[30],[31].
- Horaires du groupe des Bains de mer en 1936
-
Plaque d'exploitant fixée sur l'une des voitures du réseau.
Vers 1890, la commune comprend six dépendances ou hameaux[7] :
- la Comterie,
- Nolette,
- les Salines et les Carrières,
- le Pont à brebis,
- Sailly-Bray,
- Bonnelle dont une partie, au-delà du Dien, relève de Ponthoile et une autre partie de Nouvion.
Première Guerre mondiale
Pendant la Première Guerre mondiale, Noyelles abrite une importante base arrière britannique dont un grand camp de travailleurs immigrés chinois. Près de 12 000 coolies sont en effet recrutés par l'armée britannique entre 1917 et 1919 dans le cadre du corps de travailleurs chinois. À ce titre, ils représentent l'une des premières immigrations chinoises en France.
Au camp de Nolette, ils subissent une dure discipline militaire, ont l'interdiction de se mêler à la population civile, et sont utilisés pour effectuer des tâches civiles normalement à l'arrière du front mais parfois dans les zones de combat. Il sont affectés à des tâches ingrates et rudes.
Beaucoup sont morts d'une épidémie de choléra qui a sévi dans le camp, de tuberculose et surtout de la grippe espagnole en 1918-1919, certains furent tués au combat.
Le cimetière chinois de Nolette regroupe 849 stèles de marbre blanc ornées d'inscriptions en anglais ("Faithful unto Death" ou " Though death he still liveth" ou encore "A good reputation endures for ever") ainsi que d'idéogrammes en chinois et sur quelques-unes, très rares, le nom du défunt. La Commonwealth War Graves Commission entretient ici le plus grand cimetière chinois d'Europe.

A la fin de la guerre est construite la ligne de Feuquières à Ponthoile, dite ligne des cent jours (en raison du temps mis à réaliser cette liaison de 89 km), une véritable rocade ferroviaire militaire reliant notamment entre elles les lignes d'Abancourt à Amiens (et notamment la fondamentale gare régulatrice de Romescamps) et de Boulogne-sur-Mer à Abbeville. Cette ligne, ouverte le était destinée à permettre à l'armée de pouvoir disposer simultanément « d'un courant venant de l'ouest par Eu, Chépy-Valines, Ponthoile pour continuer sur le front vers Étaples, Montreuil et la ligne de Saint-Pol ; un courant du Havre ou de Rouen vers Saint-Pol par Abancourt, Gamaches, raccordement de Martainneville, Chépy-Valines, Saint-Riquier; un troisième courant venant du Sud par Beauvais, Feuquières-Broquiers, abords de Fouilloy, raccordement sud de Martainneville, Oisemont, Longpré, Doullens, Saint-Pol et enfin Rouen-Le Havre vers Montières-St-Pol et même vers le front d'Amiens par Montières » afin de pouvoir assurer l'intendance du front[32].
Près de 10 000 hommes ont construit cette infrastructure : employés du Nord, deux compagnies de sapeurs, un bataillon de territoriaux (qui réalisa la gare de Ponthoile), 3 000 ouvriers évacués des mines du Nord-Pas-de-Calais (qui réalisèrent l'extrémité nord de la ligne), 5 000 travailleurs italiens (chargés de son extrémité sud), ainsi que des Chinois du camp de Nolette, tout voisin du chantier[33].
La ligne utilisait l'estacade reliant Noyelles à Saint-Valery. Après la défaite allemande, la ligne est fermée en 1919 et déferrée au début des années 1920[34].
Seconde Guerre mondiale
Le , au début de la Bataille de France les chars allemands atteignent pour la première fois le littoral à Noyelles-sur-Mer vers 22h00[35].
Dans la nuit du 28 au 29 août 1944, Marguerite Duflos, résistante domiciliée à Nolette, est massacrée par les Allemands. Son corps sera retrouvé dans le bois de Gentelles[36],[37].
Les occupants quittent la commune dans la nuit du 2 au 3 septembre 1944, et est libérée par la Résistance, puis par des soldats polonais et canadiens[38].
Depuis les guerres
En 1972 cesse l'exploitation de service public des lignes du réseau départemental. L'association CFBS reprend l'exploitation des lignes du Crotoy et de Cayeux sous la forme d'un chemin de fer touristique avec ses matériels historiques et ses bénévoles[31].
Politique et administration
Rattachements administratifs et électoraux
Rattachements administratifs
La commune se trouve dans l'arrondissement d'Abbeville du département de la Somme[I 1].
Elle faisait partie depuis 1793 du canton de Nouvion[6]. Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, cette circonscription administrative territoriale a disparu, et le canton n'est plus qu'une circonscription électorale.
Rattachements électoraux
Pour les élections départementales, la commune fait partie depuis 2014 du canton d'Abbeville-1[I 1].
Pour l'élection des députés, elle fait partie de la troisième circonscription de la Somme.
Intercommunalité
Noyelles-sur-Mer était membre de la petite communauté de communes du canton de Nouvion, un établissement public de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre créé fin 1996 et auquel la commune avait transféré un certain nombre de ses compétences, dans les conditions déterminées par le code général des collectivités territoriales.
Dans le cadre des dispositions de la loi portant nouvelle organisation territoriale de la République du 7 août 2015, qui prévoit que les établissements publics de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre doivent avoir un minimum de 15 000 habitants, cette intercommunalité a fusionné avec ses voisines pour former, le , la communauté de communes Ponthieu-Marquenterre, dont est désormais membre la commune[I 1].
Liste des maires
Jumelages
Tungkang (Taïwan) depuis le . Noyelles-sur-Mer a conclu un accord de jumelage avec la commune de Tungkang (Taiwan).
Un calendrier perpétuel a été remis à cette occasion par le maire de Tungkang, M. Chu-i Hsu, au conseil municipal de Noyelles-sur-Mer.
Équipements et services publics

Enseignement
La commune disposait de l'école primaire Violette Szabo — qui portait le nom d'une résistante française et agent secret britanniquedu Special Operations Executive (SOE) pendant la Seconde Guerre mondiale, déportée et exécutée au camp de Ravensbrück — administrée par l'intercommunalité et relevant de l'académie d'Amiens, en zone B pour les vacances scolaires.
L'école, qui ne comptait plus que 23 élèves, est fermée en juillet 2024, malgré les protestations des parents et de la municipalité[52],[53]. Depuis lors, les enfants sont scolarisés, pour ceux qui habitent les hameaux de Sailly-Bray et Bonnelle, à Nouvion, et les autres au Crotoy[54].
Population et société
Démographie
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations de référence des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[55]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[56].
En 2022, la commune comptait 641 habitants[Note 6], en évolution de −11,83 % par rapport à 2016 (Somme : −1,26 %, France hors Mayotte : +2,11 %).
Manifestations culturelles et festivités
Depuis 2002, la fête du Qing Ming (ou « fête de la clarté pure ») rend hommage le premier dimanche d'avril aux travailleurs chinois venus à Noyelles-sur-Mer pendant la Première Guerre mondiale, et, de manière générale, pour commémorer la mémoire des travailleurs chinois de la Grande Guerre[58]
Économie
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
- Le cimetière chinois de Nolette
Patrimoine mondial (2023)[59],[60],[61], où sont inhumés les corps de 849 travailleurs chinois, est le plus grand cimetière chinois de France. La plupart travaillait au camp chinois de l'armée britannique situé sur la commune entre 1917 et 1919[62],[63].
- Le cimetière, réalisé par le major John Reginald Truelove sous l'autorité d'Edwin Luytens, est inauguré en mars 1920 et officiellement reconnu comme cimetière militaire britannique le 30 novembre 1921 par un arrêté préfectoral[64].
- La fondation Tingwaising a offert en 2023 un groupe sculpté monumental érigé à Nolette et représentant trois travailleurs chinois en plein labeur[65].
- Le cimetière chinois de Nolette fait partie sur le Circuit du Souvenir, un ensemble de lieux de mémoire de la Grande Guerre.
- En 1961, les corps de soldats et de civils qui n’ont pas été réclamés à la fin de la Première Guerre mondiale ont été réunis dans une fosse commune au cimetière chinois de Nolette. Une stèle en leur mémoire à été inaugurée en 2023[66].
- Le cimetière chinois de Nolette
-
L'entrée du cimetière chinois de Nolette.
- L'église de l'Assomption de la Vierge : édifice en brique qui conserve plusieurs œuvres protégées comme monuments historiques[68].
- Le Chemin de fer de la baie de Somme (CFBS), un chemin de fer touristique à voie métrique qui circule de mars à décembre entre Le Crotoy et Cayeux-sur-Mer via Noyelles-sur-Mer et Saint-Valery-sur-Somme.
- La gare et le CFBS
-
La gare SNCF.
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Fête de la vapeur 2009, à la gare de Noyelles-sur-Mer.
-
Locomotive 3714 sur la plaque tournante de la gare.
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Locomotives du CFVS en gare.
- Le gué de Blanquetaque (« Blanche tache »), un passage historique de l'embouchure de la Somme. Il n'est plus utilisé depuis la construction du canal de Saint-Valery-sur-Somme à Abbeville en 1786.
- Dans le marais de Sailly-Bray, la commune possède la « Hutte des 400 coups », construite en 1905 pour le vicomte. Son nom serait dû aux 400 coups de fusil tirés par les garde-chasse, lors de l'inauguration.
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Église de l'Assomption-de-la-Sainte-Vierge.
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Le monument aux morts.
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Un château à Noyelles.
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Château devant la gare.
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Château, sortie du village.
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Le château de Nolette.
Personnalités liées à la commune
- Guy XV de Laval (1435-1501), membre de la haute noblesse militaire du duché de Bretagne, puis du royaume de France, seigneur, entre autres, de Noyelles-sur-Mer
- Charles-Philippe de France, comte d'Artois (1757-1836), frère du roi Louis XVI et futur Charles X, seigneur du lieu de 1774 à 1789[69].
- Violette Szabo (1921-1945), résistante française et agent secret britannique de la section F du Special Operations Executive (SOE) pendant la Seconde Guerre mondiale. Elle effectue deux missions en France occupée ; arrêtée, elle est déportée en camp de concentration et exécutée au camp de Ravensbrück. Elle a passé une partie de son enfance à Noyelles où une rue et l'école portent son nom[70].
- Jacques de Fromont (1895-1979), officier et navigateur français, capitaine au long cours, inspecteur général de la Compagnie générale transatlantique et écrivain, y avait une maison et a donné son nom au stade de Noyelles.
Héraldique
![]() |
Blason | D'argent à la fasce d'azur, accompagné en chef de trois fleurs de lys de gueules et en pointe d'une molette de sable[71]. |
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Détails | Le statut officiel du blason reste à déterminer. |
Pour approfondir
Articles connexes
Liens externes
- « Noyelles-sur-Somme », Répertoire des archives numérisées, Archives départementales de la Somme (consulté le ).
- « Dossier complet : Commune de Noyelles-sur-Mer (80600) », Recensement général de la population de 2021, INSEE, (consulté le ).
- Noyelles-sur-Mer sur le site BANATIC du Ministère de l'intérieur (DGCL).
- « Noyelles-sur-Mer » sur Géoportail.
Notes et références
Notes
- ↑ Du centre du chef-lieu de la commune.
- ↑ Accès au lien de l'article Wikipédia de la commune limitrophe en cliquant sur celle-ci.
- ↑ Les ruisseaux intermittents sont représentés en traits pointillés.
- ↑ La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- ↑ Anciennement, on appelait havre un port de mer.
- ↑ Population municipale de référence en vigueur au 1er janvier 2025, millésimée 2022, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2024, date de référence statistique : 1er janvier 2022.
Cartes
- ↑ « Réseau hydrographique de Noyelles-sur-Mer » sur Géoportail (consulté le 25 septembre 2024).
- ↑ « Qualité des eaux de rivière et de baignade. », sur qualite-riviere.lesagencesdeleau.fr/ (consulté le )
- ↑ IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).
Références
Site de l'Insee
- Insee, « Métadonnées de la commune de Noyelles-sur-Mer ».
- ↑ « Chiffres-clés - Logement en 2021 à Noyelles-sur-Mer - Section LOG T1 » (consulté le ).
- « Chiffres-clés - Logement en 2021 à Noyelles-sur-Mer - Section LOG T2 » (consulté le ).
- ↑ « Chiffres-clés - Logement en 2021 dans la Somme - Section LOG T2 » (consulté le ).
- ↑ « Chiffres-clés - Logement en 2021 dans la France entière - Section LOG T2 » (consulté le ).
Autres sources
- ↑ « Création du Pays d'Art et d'Histoire Ponthieu-Baie de Somme » (consulté le ).
- ↑ Jade Desmaret, « 48 communes du Ponthieu et de la baie de Somme labellisées «Pays d'art et d'histoire» », Courrier picard, (lire en ligne)
- ↑ « Orthodromie entre Noyelles-sur-Mer et Saint-Valery-sur-Somme », sur fr.distance.to (consulté le )
- ↑ « Orthodromie entre Noyelles-sur-Mer et Abbeville », sur fr.distance.to (consulté le )
- ↑ « Orthodromie entre Noyelles-sur-Mer et Amiens », sur fr.distance.to (consulté le )
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Notice historique et géographique de l'instituteur, M. Warin, fin du XIXe siècle, Archives départementales de la Somme, Amiens
- ↑ Sandre, « le Noyelles-sur-Mer »
- ↑ Sandre, « le Dien »
- ↑ « SAGE Somme aval et Cours d'eau côtiers », sur https://www.gesteau.fr/ (consulté le )
- Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
- ↑ « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
- ↑ « Orthodromie entre Noyelles-sur-Mer et Abbeville », sur fr.distance.to (consulté le ).
- ↑ « Station Météo-France « Abbeville » (commune d'Abbeville) - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- ↑ « Station Météo-France « Abbeville » (commune d'Abbeville) - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- ↑ « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le ).
- ↑ « La grille communale de densité », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
- ↑ « Liste des communes composant l'aire d'attraction d'Abbeville », sur le site de l'Insee (consulté le ).
- ↑ Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l'aire d'attraction d'une ville », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
- ↑ « Les communes soumises à la loi littoral. », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr, (consulté le ).
- ↑ « Loi relative à l'aménagement, la protection et la mise en valeur du littoral. », sur cohesion-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- ↑ « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
- ↑ « Le réseau Trans'80 en ligne ».
- ↑ Jacques Garnier, Dictionnaire topographique de la Somme, t. 1, Paris / Amiens 1867 - 1878, p. 121 (lire en ligne sur DicoTopo) [1].
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- ↑ Christian Andres, Miettes Valericaines, Paris, Éditions complicités, .
- ↑ François-César Louandre, Histoire d'Abbeville et du comté de Ponthieu jusqu'en 1789, vol. reprise de 1883, t. Tome 1, 67, rue Saint-Jacques - 75005 Paris, Lorisse éditeur-diffuseur, , 14e éd., 439 p. (ISBN 2-84435-013-5), p. 13.
- ↑ François-César Louandre, Histoire d'Abbeville et du comté du Ponthieu jusqu'en 1789, Le Livre d'histoire, Paris, réédit., 1988
- ↑ Henri Domengie et José Banaudo, Les Petits trains de jadis, t. 4 : Nord de la France, éd. du Cabri, 1995 (ISBN 2-908816-29-6).
- ↑ Philip Pacey, Les chemins de fer de la baie de Somme, Oakwood Press, 2002 (ISBN 0-85361-590-X)
- Maurice Testu, Le Chemin de fer de la baie de la Somme : Du réseau des bains de mer au CFBS, Paris, La Vie du Rail, , 160 p. (ISBN 978-2-918758-25-9)
- ↑ M. Moutier, « Note sur quelques-unes des dispositions techniques adoptées pendant la guerre sur le réseau du Nord », Revue générale des chemins de fer « 38e année, 2d semestre », no 5, , p. 253-280 (lire en ligne, consulté le ), sur Gallica.
- ↑ Général de Lastours, Revue du génie militaire, t. LXXI, , pp. 267
- ↑ Colonel Le Hénaff et capitaine Henri Bornecque (préf. général Gassouin), Les chemins de fer français et la guerre, Paris, Librairie Chapelot, , 276 p. (lire en ligne), p. 160 sur Gallica
- ↑ Jacques-Benoist Méchin, 60 jours qui ébranlèrent l'Occident : 10 mai - 10 juillet 1940, t. 1, Albin Michel, (ISBN 978-2221132111).
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- ↑ Clara Bonnelle, « Noyelles-sur-Mer libérée dans le silence il y a 80 ans, Michel Létocart raconte », Le Journal d'Abbeville, (lire en ligne, consulté le ).
- ↑ L'écho du canton, communauté de communes du canton de Nouvion, 4e trim. 2000, édit. Norsud S.A. Saleux - 80480.
- Jean-Michel Schill, Dictionnaire du personnel politique du département de la Somme : 1787-2021, Amiens, Archives départementales de la Somme, , 3e éd. (1re éd. 2011), 566 p. (lire en ligne [PDF]), p. 169.
- ↑ Jean-Michel Schill, Dictionnaire du personnel politique du département de la Somme : 1787-2021, Amiens, Archives départementales de la Somme, , 3e éd. (1re éd. 2011), 566 p. (lire en ligne [PDF]), p. 206.
- ↑ Vincent Beny, « Crécy-en-Ponthieu : après six mois de coma, Bernard Grenu parlait picard à son réveil », Le Journal d'Abbeville, (lire en ligne, consulté le ) « Cet ancien directeur d’école, qui fut également maire de Noyelles-sur-Mer (Somme) entre 1977 et 1983, est un fervent défenseur de la langue picarde ».
- ↑ « Le comte Claude de Valicourt-Thezy », Avis de décès, sur https://www.libramemoria.com/, (consulté le ) « Au service de la mairie pendant 31 ans, maire de 1983 à 1989 ».
- ↑ Johann Rauch, « Noyelles-sur-Mer : Michel Létocart maire honoraire prépare une liste aux municipales : Le maire honoraire noyellois, Michel Létocart perdant aux municipales de 2014, est sur les rangs pour les prochaines municipales », Le Journal d'Abbeville, (lire en ligne, consulté le ) « Pour mémoire, Michel Létocart fut élu maire pour la première fois en 1989. Lors des municipales de 2014 la liste d'opposition alors menée par Jean-Michel Gay fait une véritable razzia sur le conseil, et la liste conduite par le maire sortant pour un quatrième mandat est totalement balayée ».
- ↑ Clara Bonnelle, « Michel Létocart, ancien maire de Noyelles-sur-Mer, est décédé à 91 ans », Le Journal d'Abbeville, (lire en ligne, consulté le ) « Maire de Noyelles de 1989 à 2014, Michel Létocart est décédé à l’âge de 91 ans. Il a notamment marqué la vie locale par son engagement et sa passion pour l’histoire de son village ».
- ↑ Le Courrier picard, édition d'Abbeville, 9 avril 2014, p. 13.
- ↑ Johann Rauch, « Pourquoi la démission du maire et pourquoi les Noyellois devront revoter... : Jean-Michel Gay livre les raisons qui ont motivé sa démission du poste de maire et du conseil municipal... Les Noyellois seront rappelés aux urnes », Le Journal d'Abbeville, (lire en ligne, consulté le ).
- ↑ « NOYELLES-SUR-MER Le maire mis en minorité sur le compte administratif : Le dernier conseil municipal a été marqué par le rejet du compte administratif, marquant un nouveau désaveu du maire Jean-Michel Gay par son équipe », Le Courrier picard, (lire en ligne, consulté le ) « Pour Jean-Michel Gay, cette prise de position s'inscrit dans la continuité du camouflet subi en septembre, quand ses adjoints lui avaient retiré plusieurs de ses délégations (voir notre édition du 25 septembre). « Ils remettent ça, ils veulent que je parte » , constate-t-il ».
- ↑ « Noyelles-sur-Mer - Un nouveau maire élu ce vendredi soir : Jean-Louis Demarest, premier adjoint jusqu'alors, a été élu nouveau maire de Noyelles, ce vendredi soir, en remplacement de Jean-Michel Gay. Il était le seule candidat. Noyelles passe de quatre à trois adjoints », Le Courrier picard, (lire en ligne, consulté le ) « Jean-Louis Demarest, 62 ans, retraité de la fonction publique, a été élu nouveau maire de Noyelles-sur-Mer, ce vendredi soir 7 octobre (...) Celui qui était jusqu'alors premier adjoint succède à Jean-Michel Gay, qui a démissionné cet été, à la suite de divergences de vue avec une partie de son conseil municipal, notamment trois de ses adjoint ».
- ↑ Catherine Ducrocq, « L'ancien maire de Noyelles-sur-Mer est mort à 68 an : Il avait démissionné de ses fonctions au mois de juillet 2022 en raison de problèmes de santé. Jean-Louis Demarest est mort à l'âge de 68 ans », Le Courrier picard, (lire en ligne, consulté le ) « Il était engagé dans la vie municipale depuis 2014 en étant d'abord l'adjoint de Jean-Michel Gay ».
- ↑ Vincent Beny, « Noyelles-sur-Mer : pour Martial Balsamo, être maire, c'est un vrai métier : Élu maire en juillet, à la place de Jean-Louis Demarest, démissionnaire pour des raisons personnelles, Martial Balsamo assure vouloir suivre la voie tracée par son prédécesseur », Le Journal d'Abbeville, (lire en ligne, consulté le ) « En 2016, le maire en place (Jean-Michel Gay, N.D.L.R.) a démissionné. J'étais inscrit dans des associations. Il manquait des élus et on m'a proposé le poste de 3e adjoint. En 2020, lors de la dernière élection municipale, je suis devenu 1er adjoint ».
- ↑ « L'école va fermer mais où iront les élèves ? », Courrier picard, édition Picardie maritime, , p. 8
- ↑ « Des adieux émouvants à l'école », Courrier picard, édition Picardie maritime, , p. 8
- ↑ Clara Bonnelle, « Noyelles-sur-Mer : l’école Violette Szabo ferme définitivement ses portes », Le Journal d'Abbeville, (lire en ligne, consulté le ).
- ↑ L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- ↑ Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- ↑ Fiches Insee - Populations de référence de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020, 2021 et 2022.
- ↑ Clara Bonnelle, « Les origines de fête du Qing Ming à Nolette : un hommage instauré en 2002 », Le Journal d'Abbeville, (lire en ligne, consulté le ).
- ↑ Commonwealth War Graves Commission : le cimetière chinois de Noyelles-sur-Mer (liste de 837 noms dans la rubrique Cemetery Reports)
- ↑ « Le cimetière chinois de Nolette ».
- ↑ Vincent Beny, « Le cimetière chinois de Nolette inscrit au patrimoine mondial de l'Unesco », Le Journal d'Abbeville, (lire en ligne, consulté le ) « Le cimetière chinois de Nolette, sur la commune de Noyelles-sur-Mer, fait partie des onze sites de la Somme qui viennent d'être inscrits au patrimoine mondial de l'UNESCO ».
- ↑ Benoît Hopquin, « 14-18 Noyelles n'oublie pas ses coolies : À partir de 1916, alors que l'effort de guerre nécessitait toujours plus de bras, 40 000 hommes venus de l'empire du Milieu furent exploités derrière la ligne de front. La communauté chinoise leur rend hommage chaque année, en avril, dans la Somme. », Le Monde, (lire en ligne, consulté le ).
- ↑ Un petit coin de Chine en Picardie : le repos éternel des Célestes
- ↑ « Le cimetière chinois de noyelles-sur-mer de la cwgc », Tourisme et patrimoine, sur https://www.mairie-de-noyelles-sur-mer.fr (consulté le ).
- ↑ Vincent Beny, « Une statue en mémoire des travailleurs chinois à Noyelles-sur-Mer », Le Journal d'Abbeville, (lire en ligne, consulté le ).
- ↑ Vincent Beny, « Une stèle pour les victimes civiles et militaires oubliées à Noyelles-sur-Mer », Le Journal d'Abbeville, (lire en ligne, consulté le ).
- ↑ Commonwealth War Graves Commission référence erronée dans la base du CWGC: Cheng Hang Tzu
- ↑ « Protection des œuvres de l'église comme monuments historiques ».
- ↑ Jean-Michel Schill, Dictionnaire du personnel politique du département de la Somme : 1787-2021, Amiens, Archives départementales de la Somme, , 3e éd. (1re éd. 2011), 566 p. (lire en ligne [PDF]), p. 24-25.
- ↑ « La fille de la résistante Violette Szabo vient pour la première fois à Noyelles-sur-Mer », Le Courrier picard, (lire en ligne
, consulté le ) « Vendredi 2 juin 2023, Tania Szabo a rencontré les élèves de l’école primaire Violette-Szabo. Un moment orchestré par l’association Au fil du temps. ».
- ↑ « Le blason dans l'Armorial de France ».