Ascension droite | 14h 51m 38,303s[1] |
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Déclinaison | −43° 34′ 31,30″[1] |
Constellation | Loup |
Magnitude apparente | 4,323 (4,84 + 5,27)[2],[3] |
Localisation dans la constellation : Loup | |
Type spectral | B5 IV[3] |
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Indice U-B | −0,620[2] |
Indice B-V | −0,159[2] |
Variabilité | SPB[4] |
Vitesse radiale | +7,30 ± 0,74 km/s[5] |
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Mouvement propre |
μα = −25,20 mas/a[1] μδ = −27,13 mas/a[1] |
Parallaxe | 8,07 ± 0,59 mas[1] |
Distance |
400 ± 30 al (124 ± 9 pc) |
Magnitude absolue | −1,2 ± 0,3[6] |
Masse | 5,7 ± 0,2 M☉[6] |
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Rayon | 3,5 R☉[6] |
Gravité de surface (log g) | 4,1 ± 0,1[6] |
Luminosité | 1 260 L☉[6] |
Température | 18 000 K[7] |
Rotation | 25 km/s[7] (2,953 33(2) jours[4]) |
Désignations
Omicron Lupi (en abrégé ο Lup) est une étoile binaire[3] de la constellation australe du Loup. Elle est visible à l'œil nu avec une magnitude apparente combinée de 4,32[2].
Le système présente une parallaxe annuelle de 8,07 mas mesurée par le satellite Hipparcos, ce qui indique qu'il est distant d'environ ∼ 400 a.l. (∼ 123 pc) de la Terre[1]. Il s'éloigne du Système solaire à une vitesse radiale de +7 km/s[5]. À cette distante, sa magnitude visuelle est diminuée de 0,13 en raison de l'extinction créée par la poussière interstellaire[6]. Le système est membre du sous-groupe Haut-Centaure Loup de l'association Scorpion-Centaure, qui est l'association d'étoiles massives de types O et B la plus proche du Système solaire[9],[7].
Omicron Lupi est une binaire visuelle dont les étoiles sont séparées de 0,1 seconde d'arc seulement[9]. Sa composante primaire, désignée Omicron Lupi A, est une étoile sous-géante bleu-blanc de type spectral B5 IV et de magnitude 4,84[3]. Elle montre des variations de vitesse radiale qui pourraient indiquer la présence d'un compagnon invisible en orbite, avec une séparation d'au moins 17 ua et avec une période minimale de 27 ans[7]. Le spectre de l'étoile visible montre un effet Zeeman indiquant l'existence d'un champ magnétique, dont la force est comprise entre −94 et 677 G[7]. La deuxième étoile visible, Omicron Lupi B, a une magnitude visuelle de 5,27[3].
Notes et références
- (en) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en anglais intitulé « Omicron Lupi » (voir la liste des auteurs).
- (en) F. van Leeuwen, « Validation of the new Hipparcos reduction », Astronomy & Astrophysics, vol. 474, no 2, , p. 653–664 (DOI 10.1051/0004-6361:20078357, Bibcode 2007A&A...474..653V, arXiv 0708.1752)
- (en) A. W. J. Cousins, « Revised zero points and UBV photometry of stars in the Harvard E and F regions », Memoirs of the Royal Astronomical Society, vol. 77, , p. 223–236 (Bibcode 1973MmRAS..77..223C)
- (en) P. P. Eggleton et A. A. Tokovinin, « A catalogue of multiplicity among bright stellar systems », Monthly Notices of the Royal Astronomical Society, vol. 389, no 2, , p. 869–879 (DOI 10.1111/j.1365-2966.2008.13596.x, Bibcode 2008MNRAS.389..869E, arXiv 0806.2878)
- (en) B. Buysschaert et al. (Mimes Collaboration), « Magnetic characterization and variability study of the magnetic SPB star o Lupi », Astronomy & Astrophysics, vol. 622, , article no A67 (DOI 10.1051/0004-6361/201731913, Bibcode 2019A&A...622A..67B, arXiv 1808.05503)
- (en) J. H. J. de Bruijne et A.-C. Eilers, « Radial velocities for the HIPPARCOS-Gaia Hundred-Thousand-Proper-Motion project », Astronomy & Astrophysics, vol. 546, , p. 14, article no A61 (DOI 10.1051/0004-6361/201219219, Bibcode 2012A&A...546A..61D, arXiv 1208.3048)
- (en) V. Petit et al. (MiMeS Collaboration), « A magnetic confinement versus rotation classification of massive-star magnetospheres », Monthly Notices of the Royal Astronomical Society, vol. 429, no 1, , p. 398–422 (DOI 10.1093/mnras/sts344, Bibcode 2013MNRAS.429..398P, arXiv 1211.0282)
- (en) E. Alecian et al. (Mimes Collaboration), « First HARPSpol discoveries of magnetic fields in massive stars », Astronomy & Astrophysics, vol. 536, , p. 4, article no L6 (DOI 10.1051/0004-6361/201118354, Bibcode 2011A&A...536L...6A, arXiv 1111.3433)
- ↑ (en) * omi Lup -- Double or Multiple Star sur la base de données Simbad du Centre de données astronomiques de Strasbourg.
- (en) Christine H. Chen et al., « A Spitzer MIPS Study of 2.5-2.0 M⊙ Stars in Scorpius–Centaurus », The Astrophysical Journal, vol. 756, no 2, , p. 24, article no 133 (DOI 10.1088/0004-637X/756/2/133, Bibcode 2012ApJ...756..133C, arXiv 1207.3415)
Liens externes
- (en) Omicron Lupi sur la base de données Simbad du Centre de données astronomiques de Strasbourg.