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Pour les articles homonymes, voir Touche d'option.

En finance, une option est un produit dĂ©rivĂ© qui Ă©tablit un contrat entre un acheteur et un vendeur. L'acheteur de l'option obtient le droit, et non pas l'obligation, d'acheter (call) ou de vendre (put) un actif sous-jacent Ă  un prix fixĂ© Ă  l'avance (strike), pendant un temps donnĂ© ou Ă  une date fixĂ©e. Ce contrat peut se faire dans une optique de spĂ©culation sur le prix futur de l'actif sous-jacent, ou d'assurance contre une Ă©volution dĂ©favorable de ce prix. L'actif sous-jacent peut par exemple ĂȘtre une action, une obligation, un taux de change entre deux devises, une matiĂšre premiĂšre ou encore un contrat Ă  terme sur n'importe lequel de ces produits.

Si, dans les marchés financiers, les biens échangés sont des actifs financiers (actions, obligations), l'option donne le droit pour l'acheteur d'acheter (call) ou de vendre (put) l'actif financier défini dans le contrat. Les prix fixés à l'avance et la durée de validité de l'option sont définis dans le contrat. Le vendeur s'engage à respecter les termes du contrat si l'acheteur décide d'exercer son option, en contrepartie, l'acheteur lui donne de l'argent. Si l'option n'est pas exercée, le vendeur a gagné un montant égal au prix de l'option.

Le terme stock option dĂ©signe gĂ©nĂ©ralement une rĂ©munĂ©ration versĂ©e par une entreprise, Ă  ses employĂ©s, sous la forme d'options d'achat sur des actions de cette mĂȘme entreprise.

Définition, terminologie et notations

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L'univers des options financiÚres comprend un vocabulaire spécifique, et de nombreux anglicismes. Ces derniers sont indiqués car leur usage est plus fréquent que leurs traductions en français.

Une option financiĂšre est un produit dĂ©rivĂ©, contrat entre deux parties, qui donne Ă  l'acheteur le droit (le vendeur est en revanche tenu de se plier Ă  la dĂ©cision de l'acheteur) :

  • d'acheter (option d'achat, appelĂ©e aussi call),
  • ou de vendre (option de vente, appelĂ©e aussi put),

une quantité donnée d'un actif sous-jacent (action, obligation, indice boursier, devise, matiÚre premiÚre, autre produit dérivé, fonds, inflation, etc.)

  • Ă  un prix (en gĂ©nĂ©ral) prĂ©cisĂ© Ă  l'avance (prix d'exercice ou strike en anglais),
  • Ă  une date d'Ă©chĂ©ance donnĂ©e (option dite europĂ©enne),
  • ou durant toute la pĂ©riode jusqu'Ă  Ă©chĂ©ance (option dite amĂ©ricaine),
  • avec un mode de rĂšglement fixĂ© Ă  l'avance (livraison du sous-jacent ou seulement du montant Ă©quivalent).

Ce droit lui-mĂȘme se nĂ©gocie contre un certain prix, appelĂ© prime, ou premium.

Les options s'échangent à la fois sur des marchés d'options spécialisés au sein de bourses, et sur les marchés de gré à gré.

Une option est dite :

  • dans la monnaie (in the money ou ITM) lorsque son prix d'exercice est infĂ©rieur au prix de son actif sous-jacent (pour un call) ou supĂ©rieur au prix de son actif sous-jacent (pour un put) ;
  • hors de la monnaie (out of the money ou OTM) dans le cas contraire ;
  • Ă  la monnaie (at the money ou ATM) si le prix d'exercice est Ă©gal au cours actuel de l'actif sous-jacent de l'option.

Dans la suite de l'article, nous utiliserons les notations suivantes :

  • K : le prix d'exercice de l'option (strike)
  • S : le prix du sous-jacent
  • p : la prime de l'option
  • R : le rĂ©sultat Ă  l'Ă©chĂ©ance

Historique

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L'un des premiers marchĂ©s d'options est rapportĂ© par l'encyclopĂ©die Diderot et d'Alembert (1752) sur la bourse de commerce d'Amsterdam qui propose trois types de transactions, sur trois marchĂ©s diffĂ©rents : marchĂ© au comptant, marchĂ© Ă  terme (les nĂ©gociants Ă©changent des marchandises qu'ils ne dĂ©tiennent pas encore) et marchĂ© d'options (l'acquisition d'un droit, sans obligation, d'acheter des marchandises Ă  terme, moyennant le paiement d'une prime)[1].

Utilisation

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Les options peuvent ĂȘtre utilisĂ©es :

  • en couverture de risque de baisse ou hausse du prix du sous-jacent (par exemple un producteur de pĂ©trole peut choisir d'acheter des puts afin de se prĂ©munir d'une baisse trop importante des cours),
  • pour spĂ©culer Ă  la baisse ou Ă  la hausse du sous-jacent (c'est en ce sens qu'elles sont distribuĂ©es comme rĂ©munĂ©ration sous le nom de stock options),
  • pour spĂ©culer sur la volatilitĂ©.

On peut faire des Ă©changes sur les marchĂ©s organisĂ©s ou de grĂ© Ă  grĂ© :

  • acheter des calls pour jouer (ou se protĂ©ger d') une hausse du cours de l'actif sous-jacent ou de la volatilitĂ© ou la combinaison des 2,
  • acheter des puts pour jouer (ou se protĂ©ger d') une baisse du cours de l'actif sous-jacent ou une hausse de la volatilitĂ© ou la combinaison des 2,
  • vendre des calls pour jouer une baisse de l'actif sous-jacent ou de la volatilitĂ© ou une combinaison des 2 ou simplement pour essayer de rĂ©cupĂ©rer de la prime en cas de stabilitĂ© du marchĂ© (thĂȘta),
  • vendre des puts pour jouer une hausse de l'actif sous-jacent ou une baisse de la volatilitĂ© ou une combinaison des 2 ou simplement pour essayer de rĂ©cupĂ©rer de la prime en cas de stabilitĂ© du marchĂ© (thĂȘta).

En l'absence d'une couverture spécifique et dans le cas le plus défavorable, l'acheteur d'une option aura une perte limitée à la prime qu'il aura payée. Son gain maximum théorique est en revanche illimité (ou limité au prix d'exercice diminué de la prime pour un put dont le sous-jacent ne peut avoir un prix négatif).

SymĂ©triquement, le vendeur d'une option voit son gain maximum limitĂ© Ă  la prime qu'il reçoit. Sa perte peut ĂȘtre illimitĂ©e ou limitĂ©e (vendeur d'un put dont le prix du sous-jacent ne peut ĂȘtre nĂ©gatif). Il s'agit d'une stratĂ©gie spĂ©culative trĂšs risquĂ©e.

Si l'option n'a pas été exercée à la date d'échéance, elle est dite abandonnée.

Valeur des options et résultat à l'échéance

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Rappelons tout d'abord qu'en finance, la valeur est l'estimation d'un prix potentiel, à un moment donné et suivant des conditions de marché données.

Évaluation d'une option

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Article dĂ©taillĂ© : Ă©valuation d'option.

La thĂ©orie financiĂšre a Ă©tabli que le prix des options dĂ©pendait de divers facteurs (Ă©cart entre prix d'exercice et prix actuel, volatilitĂ© du sous-jacent, durĂ©e restant Ă  courir, taux d'intĂ©rĂȘt sans risque, taux de dividende pour les principaux facteurs). La prime d'une option reprĂ©sente la probabilitĂ©, estimĂ©e Ă  un moment donnĂ© par les acteurs du marchĂ©, que l'option soit dans la monnaie Ă  un moment futur - Ă  l'Ă©chĂ©ance, dans le cas d'une option europĂ©enne. En effet,

  • si l'acheteur estime qu'il y a peu de chance que son option soit dans la monnaie Ă  l'Ă©chĂ©ance, il va souhaiter payer un prix bas ;
  • mais si le vendeur estime que cette probabilitĂ© est Ă©levĂ©e, il va en demander un prix Ă©levĂ©.
ModĂšle Black-Scholes

Au dĂ©but des annĂ©es 1970, Fischer Black et Myron Scholes ont apportĂ© une avancĂ©e majeure dans l'Ă©valuation des produits dĂ©rivĂ©s dont le sous-jacent est une action qui ne paie pas de dividende. En essayant de construire un portefeuille risque neutre qui reproduit le profil de gain d'une option, le mathĂ©maticien et l'Ă©conomiste publient en 1973 une formule fermĂ©e qui permet de calculer la valeur thĂ©orique d'une option europĂ©enne[2]. Ce modĂšle a l'avantage de donner les paramĂštres de gestion des risques d'un portefeuille d'options. En revanche, ses hypothĂšses trĂšs contraignantes (pas de versement de dividende, distribution normale, volatilitĂ© et taux d'intĂ©rĂȘt constants) rendent son utilisation imprĂ©cise.

ModÚle à volatilité stochastique

L'observation des marchés montre que la volatilité suit un processus stochastique fonction du temps et du prix du sous-jacent. Plusieurs modÚles ont été développés, dont celui de Steven L. Heston en 1993, une formule fermée[3].

Valorisation par réplication

Sous certaines hypothÚses, le prix d'une option correspond au coût de mise en place d'une stratégie d'investissement auto-financée qui réplique l'option, mais construite sur base d'autres actifs que l'option, en particulier, le sous-jacent.

  • Une stratĂ©gie est dite auto-financĂ©e si elle ne demande pas d'injection de cash aprĂšs son lancement. Une stratĂ©gie auto-financĂ©e peut cependant ĂȘtre dynamique, c'est-Ă -dire, nĂ©cessiter d'opĂ©rer certaines transactions financiĂšres. Mais dans ce cas, ces opĂ©rations consisteront Ă  transfĂ©rer des fonds d'un actif vers un autre; les coĂ»ts d'achat Ă©tant parfaitement compensĂ©s par les opĂ©rations de vente.
  • Une stratĂ©gie rĂ©plique une option si la stratĂ©gie gĂ©nĂšre exactement la mĂȘme sĂ©rie de flux financiers (les mĂȘmes montants, aux mĂȘmes dates, sous les mĂȘmes conditions) que ceux associĂ©s Ă  l'option.

Ainsi, en l'absence d'opportunitĂ© arbitrage, le prix de l'option doit coĂŻncider avec le montant nĂ©cessaire au lancement de la stratĂ©gie auto-financĂ©e de rĂ©plication. En effet, l'option et la stratĂ©gie gĂ©nĂ©rant les mĂȘmes cashflows, les deux produits doivent avoir le mĂȘme prix.

L'application suivante permet de mieux comprendre la mise en Ɠuvre de cette approche de valorisation dans le cas de certaines options, pour le modùle de Cox-Ross-Rubinstein (temps discret) et de Black Scholes (temps continu): https://hedging-derivatives.herokuapp.com/

Résultat à l'échéance

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Le résultat d'une option à son échéance (appelé couramment payoff) - i.e. ce que va toucher son détenteur - ne dépend que du prix du sous-jacent. Pour un call, il est égal au maximum entre 0 et le prix du sous-jacent diminué du prix d'exercice. Pour un put, il est égal au maximum entre 0 et le prix d'exercice diminué du prix du sous-jacent.
Pour calculer le résultat global de l'opération, il faut en outre tenir compte de la prime payée pour acquérir l'option.

En reprenant les notations dĂ©finies plus haut :
Le rĂ©sultat pour l'acheteur d'un call sera R c a l l = max ( 0 , S − K ) − p {\displaystyle R_{call}=\max \left(0,S-K\right)-p} {\displaystyle R_{call}=\max \left(0,S-K\right)-p} et, symĂ©triquement, le rĂ©sultat pour le vendeur d'un call sera R c a l l = − max ( 0 , S − K ) + p {\displaystyle R_{call}=-\max \left(0,S-K\right)+p} {\displaystyle R_{call}=-\max \left(0,S-K\right)+p}

Profil de résultat d'un acheteur d'un call de prime p et de prix d'exercice K
Profil de résultat d'un acheteur d'un call de prime p et de prix d'exercice K
Profil de résultat d'un vendeur d'un call de prime p et de prix d'exercice K
Profil de résultat d'un vendeur d'un call de prime p et de prix d'exercice K

Le rĂ©sultat pour l'acheteur d'un put sera R p u t = max ( 0 , K − S ) − p {\displaystyle R_{put}=\max \left(0,K-S\right)-p} {\displaystyle R_{put}=\max \left(0,K-S\right)-p} et, symĂ©triquement, le rĂ©sultat pour le vendeur d'un put sera R p u t = − max ( 0 , K − S ) + p {\displaystyle R_{put}=-\max \left(0,K-S\right)+p} {\displaystyle R_{put}=-\max \left(0,K-S\right)+p}

Profil de résultat d'un acheteur d'un put de prime p et de prix d'exercice K
Profil de résultat d'un acheteur d'un put de prime p et de prix d'exercice K
Profil de résultat d'un vendeur d'un put de prime p et de prix d'exercice K
Profil de résultat d'un vendeur d'un put de prime p et de prix d'exercice K

Si le prix du sous-jacent peut ĂȘtre nĂ©gatif (par exemple des marges de raffinage), le rĂ©sultat du put pourra ĂȘtre infini. En revanche, si la valeur minimale possible du sous-jacent est zĂ©ro (par exemple une action), le rĂ©sultat d'un put ne pourra atteindre qu'au maximum le prix d'exercice.

Exemples chiffrés

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Le call

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Imaginons un raffineur ABC qui, au 1er janvier, sait que, pour son activitĂ©, il devra acheter au 30 juin, 1 000 000 de barils de pĂ©trole brut. Ce jour-lĂ , le 1er janvier, le pĂ©trole brut s'Ă©change sur le marchĂ© Ă  50$ par baril. Or, ABC anticipe une forte reprise Ă©conomique ayant pour consĂ©quence une hausse des prix du pĂ©trole. Au-delĂ  de 60$ par baril, ABC commence Ă  perdre de l'argent. Il dĂ©cide donc d'utiliser sa trĂ©sorerie pour acheter 1 000 000 de calls de prix d'exercice 60$ de date d'Ă©chĂ©ance le 30 juin, et de prime 4$ par baril. Que va-t-il se passer au 30 juin ?

  • Cas no 1 : le pĂ©trole brut s'Ă©change Ă  40$ par baril de brent.
    Le scĂ©nario anticipĂ© par ABC ne s'est pas rĂ©alisĂ©, et le call n'a plus aucune valeur. ABC abandonne l'option. Le bilan financier de l'opĂ©ration est une perte de 4 000 000$.
    ABC va pouvoir acheter son pétrole sur le marché à 40$ par baril, et aura dépensé au total 44$ par baril pour cela.
  • Cas no 2 : le pĂ©trole brut s'Ă©change Ă  55$ par baril.
    Le scĂ©nario anticipĂ© par ABC s'est en partie rĂ©alisĂ©, mais le call n'a plus aucune valeur puisque le prix d'exercice est supĂ©rieur au prix du marchĂ© : ce cas est en fait Ă©quivalent au prĂ©cĂ©dent. ABC abandonne l'option. Le bilan financier de l'opĂ©ration est une perte de 4 000 000$.
    ABC va pouvoir acheter son pétrole sur le marché à 55$ par baril, et aura dépensé au total 59$ par baril pour cela.
  • Cas no 3 : le pĂ©trole brut s'Ă©change Ă  62$ par baril.
    Le scĂ©nario anticipĂ© par ABC s'est en partie rĂ©alisĂ©, mais pas tout Ă  fait Ă  hauteur de ses espĂ©rances. Puisque le prix d'exercice est infĂ©rieur au prix du marchĂ©, ABC va exercer son call et acheter 1 000 000 barils Ă  60$ au lieu du prix du marchĂ© de 62$. Cependant, Ă  cause de la prime de 4$, ABC aura dĂ©pensĂ© au total 64$ par baril, et le bilan financier de l'opĂ©ration est donc une perte de 2 000 000$.
  • Cas no 4 : le pĂ©trole brut s'Ă©change Ă  80$ par baril.
    L'anticipation d'ABC s'est rĂ©alisĂ©e. Celui-ci va exercer son call : il va donc pouvoir acheter 1 000 000 barils Ă  60$ et, ainsi, limiter ses pertes. Il aura dĂ©pensĂ© au total 64$ par baril pour cela. S'il avait dĂ» s'approvisionner sur le marchĂ©, il aurait payĂ© 80$ par baril, soit une Ă©conomie de 16$ par baril.

Le raffineur ABC a donc protĂ©gĂ© son approvisionnement contre une hausse trop importante pour lui du prix du pĂ©trole brut. En revanche, cette assurance a un coĂ»t. À lui de dĂ©cider si cette derniĂšre est intĂ©ressante pour lui ou non.

Le put

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Imaginons un investisseur ABC qui, au 1er janvier, dĂ©tient un portefeuille d'une valeur totale de 54 000 000€, composĂ© de 1 000 000 actions de l'entreprise XYZ, achetĂ©es dans le passĂ© Ă  40€ chacune et qui valent 50€, et de 4 000 000€ sur son compte en banque. Il pense que XYZ va vivre une annĂ©e difficile et souhaite se prĂ©munir contre ce risque. Il dĂ©cide d'acheter 1 000 000 de puts de prix d'exercice 40€, de prime 4€ et d'Ă©chĂ©ance le 31 dĂ©cembre : son portefeuille est donc composĂ© d'1 000 000 actions et d'1 000 000 puts, et sa valeur au 1er janvier est bien toujours de 50€ * 1 000 000 + 4€ * 1 000 000 = 54 000 000€. Que va-t-il se passer au 31 dĂ©cembre ?

  • Cas no 1 : l'action de XYZ vaut 60€.
    Le scĂ©nario anticipĂ© par ABC ne s'est pas rĂ©alisĂ©, et le put n'a plus aucune valeur. ABC abandonne l'option. Le bilan financier de l'opĂ©ration est une perte de 4 000 000€.
    La valeur financiĂšre du portefeuille d'ABC au 31 dĂ©cembre est de 60€ * 1 000 000 = 60 000 000€, en hausse de 6 000 000€ par rapport au 1er janvier. Si celui-ci n'avait rien fait, son portefeuille aurait valu (60€ * 1 000 000) + 4 000 000€ = 64 000 000€.
  • Cas no 2 : l'action de XYZ vaut 45€.
    Le scĂ©nario anticipĂ© par ABC s'est en partie rĂ©alisĂ©, mais le put n'a plus aucune valeur puisque le prix d'exercice est infĂ©rieur au prix du marchĂ© : ce cas est en fait Ă©quivalent au prĂ©cĂ©dent. ABC abandonne l'option. Le bilan financier de l'opĂ©ration est une perte de 4 000 000€.
    La valeur financiĂšre du portefeuille d'ABC au 31 dĂ©cembre est de 45€ * 1 000 000 = 45 000 000€, en baisse de 9 000 000€ par rapport au 1er janvier. Si celui-ci n'avait rien fait, son portefeuille aurait valu (45€ * 1 000 000) + 4 000 000€ = 49 000 000€.
  • Cas no 3 : l'action de XYZ vaut 38€.
    Le scĂ©nario anticipĂ© par ABC s'est en partie rĂ©alisĂ©, mais pas tout Ă  fait Ă  hauteur de ses espĂ©rances. Puisque le prix d'exercice est supĂ©rieur au prix du marchĂ©, ABC va exercer son put et vendre 1 000 000 d'actions Ă  40$ au lieu du prix du marchĂ© de 38$. Cependant, Ă  cause de la prime de 4$, ABC aura touchĂ© au total 36$ par action, et le bilan financier de l'opĂ©ration est donc un manque Ă  gagner de 2 000 000$.
  • Cas no 4 : l'action de XYZ vaut 15€.
    L'anticipation d'ABC s'est rĂ©alisĂ©e. Celui-ci va exercer son put : il va donc pouvoir vendre 1 000 000 actions Ă  40€ et, s'il pense que cette baisse est passagĂšre, les racheter au prix du marchĂ©. Les mouvements de trĂ©sorerie liĂ©s Ă  l'opĂ©ration sont :
    • achat de l'option : -4€ * 1 000 000 = -4 000 000€
    • exercice de l'option et donc vente des actions Ă  40€ chacune : 40€ * 1 000 000 = 40 000 000€
    • rachat des actions : -15€ * 1 000 000 = -15 000 000€
Soit, au total, un gain de -4 000 000€ + 40 000 000€ - 15 000 000€ = 21 000 000€ et un compte en banque prĂ©sentant un solde crĂ©diteur de 25 000 000€ (21 000 000): il y avait 4 000 000€ au 1er janvier auxquels s'ajoute le gain de 21 000 000€ (les 4 000 000 en liquide ont Ă©tĂ© utilisĂ©s pour acheter le Put).
Comme il dĂ©tient Ă  nouveau les actions, la valeur de son portefeuille est de 21 000 000€ + 15 000 000€ = 36 000 000€, en baisse de 14 000 000€ (18 000 000) par rapport au 1er janvier. À noter que cette valeur est la mĂȘme quel que soit le prix de l'action du moment que celui-ci est en dessous de 40€. Si ABC n'avait rien fait, son portefeuille aurait valu (15€ * 1 000 000) + 4 000 000€ = 19 000 000€.

L'investisseur ABC a donc protĂ©gĂ© son portefeuille contre une baisse trop importante pour lui du prix de l'action. En revanche, cette assurance a un coĂ»t. À lui de dĂ©cider si ce dernier est intĂ©ressant pour lui ou pas.

Gestion des options et stratégies optionnelles

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Lorsqu'une entreprise achĂšte ou vend une option Ă  une institution financiĂšre, elle lui transfĂšre une partie de son risque. Deux cas se prĂ©sentent : soit ce risque vient en compenser un autre que l'institution possĂ©dait dĂ©jĂ , soit il s'ajoute. Dans ce dernier cas, la banque voudra probablement s'en dĂ©barrasser ou le rĂ©duire.

S'il s'agit d'une option qui existe sur un marché organisé ou si elle trouve une contrepartie qui désire prendre ce risque, il lui suffit de la racheter (revendre).
Sinon, elle va devoir gérer le risque généré par l'option. Pour cela, elle a à sa disposition une série d'indicateurs, appelés les lettres grecques ou plus simplement les grecques (greek letters ou greeks en anglais).
Il s'agit de couvrir un Ă  un les paramĂštres qui forment le prix de l'option.

Parmi les diffĂ©rentes stratĂ©gies optionnelles figurent les quatre stratĂ©gies de base dĂ©crites plus haut :

  • achat d'un call
  • vente d'un call
  • achat d'un put
  • vente d'un put

et de multiples stratĂ©gies composĂ©es comme :

  • le straddle : achat d'un call et d'un put de mĂȘme strike
  • le strangle : achat d'un call et d'un put, dont le prix d'exercice est infĂ©rieur Ă  celui du call
  • le spread :
    • le bull call spread : achat d'un call et vente d'un autre call de prix d’exercice supĂ©rieur
    • le bear call spread : achat d'un call et vente d'un autre call de prix d’exercice infĂ©rieur
  • le butterfly : achat de deux calls et vente de deux calls ayant comme strike la moyenne des strikes des options achetĂ©es
  • le condor : achat de deux calls et vente de deux calls dont les strikes sont intercalĂ©s entre les strikes des deux premiers calls

Il en existe bien d'autres selon les anticipations et besoins de l'acteur de marché.

Autres types d'options

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Les options décrites ci-dessus sont dites vanilles (plain vanilla options en anglais), car ce sont les premiÚres apparues, les plus répandues et les plus simples. Cependant, les besoins de couverture trÚs divers, notamment sur le marché des changes, ont favorisé l'apparition d'options plus complexes dites options exotiques.

Deux gĂ©nĂ©rations d’options exotiques existent :

  • les options de premiĂšre gĂ©nĂ©ration : caps, floors, swaptions europĂ©ens. Ces options sont essentiellement utilisĂ©es sur le marchĂ© des taux d’intĂ©rĂȘt ;
  • les options de seconde gĂ©nĂ©ration, les path-dependent : lookbacks, asiatiques, Ă  barriĂšre, digitales, composĂ©es, Ă  choix diffĂ©rĂ©.

Les options de premiÚre génération

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  • Cap : il permet de plafonner un taux d’emprunt.
Exemple : Dans le cadre de la gestion de son risque de taux, l'acheteur d’un Cap 5 ans 6 % contre Euribor 3 mois verra ainsi son taux variable d’emprunt 3 mois « cappĂ© Â» Ă  6 % pendant une durĂ©e de 5 ans (Ă  condition que les calendriers des fixings et que les montants nominaux de l’emprunt et du cap soient identiques).
  • Floor : il permet de minorer un taux de prĂȘt.
  • Collar : il garantit que le taux d’intĂ©rĂȘt reste toujours dans les limites infĂ©rieures et supĂ©rieures. C’est une combinaison d’une position longue d'un cap et courte d'un floor.
Caps, floors et collars sont, en gĂ©nĂ©ral, des successions continues d'options (calls, puts ou combinaisons) Ă  Ă©chĂ©ances de 3 ou 6 mois (en rĂ©fĂ©rence Ă  des taux d'intĂ©rĂȘt interbancaires de mĂȘme durĂ©e, de type -IBOR). Ces suites d'options s'Ă©talent principalement entre 2 et 10 ans.
  • Swaption : le terme vient de la rĂ©union des mots swap et option. Il donne le droit, et non l'obligation, d'acheter ou vendre un swap. Il existe plusieurs types de swaptions, dont principalement, sur le marchĂ© des taux :
    • le swaption du payeur : donne le droit au participant de payer Ă  taux fixe et de recevoir un taux flottant pour un swap préétabli Ă  une date spĂ©cifiĂ©e ;
    • le swaption du receveur : donne le droit de recevoir Ă  taux fixe et de payer Ă  taux flottant.

À noter que le terme swaption est parfois fĂ©minin.

Les options de deuxiÚme génération

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Option digitale ou option binaire

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Cette option rapporte un gain fixe Ă  l’acheteur lorsque l’actif sous-jacent est Ă  un niveau supĂ©rieur au prix d’exercice de l’option pour un call et infĂ©rieur pour un put. Il peut s'agir d'un gain en espĂšces (option cash-or-nothing) ou de la rĂ©ception d'un actif financier, par exemple des titres (option asset-or-nothing).

Profil de résultat d'un acheteur d'un call binaire de prime p, de prix d'exercice K et de flux fixé Q
Profil de résultat d'un acheteur d'un put binaire de prime p, de prix d'exercice K et de flux fixé Q

Ce type d'option est couramment utilisé sur les marchés de prédiction.

L'usage principal des options binaires intervient dans le montage de produits structurés (à capital garanti notamment) car les digitales sont moins onéreuses que les calls spreads ou les puts spreads.

Option lookback

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Elle donne le droit Ă  son acheteur de choisir a posteriori quel prix utiliser, parmi ceux traitĂ©s durant la vie de l'option, pour exercer ou pas l'option. Étant rationnel, il va opter pour le niveau qui maximise son gain.

Option asiatique

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À l’échĂ©ance, le prix d'exercice d’une option asiatique sera comparĂ© au prix moyen du sous-jacent dans un intervalle de temps dĂ©terminĂ© au moment de la transaction par les deux intervenants. La prime d'une option asiatique est infĂ©rieure Ă  celle d'une option vanille car la valeur moyenne d’un sous-jacent est moins volatile que sa valeur instantanĂ©e.

Option Ă  barriĂšre

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Profil de résultat d'un acheteur d'un knock-out call de prime p, de prix d'exercice K et de barriÚre désactivante B.

L’option Ă  barriĂšre activante (knock-in option) a une valeur Ă  l’échĂ©ance dĂ©pendant du fait que le sous jacent atteigne ou non un certain niveau de cours dit barriĂšre, pendant la durĂ©e de vie de l’option. L’option n’est active que si elle atteint la barriĂšre, et, dans ce cas, Ă  l’échĂ©ance sa valeur est la mĂȘme qu’une option standard. En revanche elle coĂ»te moins cher qu’une option vanille puisque la probabilitĂ© de perte du vendeur est moindre que dans le cas d'une option vanille.

L’option Ă  barriĂšre dĂ©sactivante (knock-out option) fonctionne de la mĂȘme maniĂšre que l’option Ă  barriĂšre activante sauf que l’option Ă  barriĂšre est dĂ©sactivĂ©e lorsque l’actif sous-jacent atteint un certain niveau.

Pour que l'option soit activĂ©e ou dĂ©sactivĂ©e, diffĂ©rentes possibilitĂ©s existent :

  • la barriĂšre doit ĂȘtre franchie au moins une fois, Ă  n'importe quel moment, au cours de la vie de l'option (barriĂšre continue) ;
  • la barriĂšre doit ĂȘtre franchie au moins une fois, lors d'un fixing, au cours de la vie de l'option (barriĂšre discrĂšte) ;
  • la barriĂšre doit ĂȘtre franchie au moment de l'Ă©chĂ©ance, peu importe ce qui a pu se passer auparavant (barriĂšre Ă  maturitĂ©, ou barriĂšre in fine).

Une option à barriÚre in fine peut se décomposer en options vanilles et options binaires.

Dans l'exemple ci-contre, l'acheteur de cette structure in fine est en fait long d'un call de prix d'exercice K, short d'un call de prix d'exercice B (B est strictement supérieur à K), et short d'un call binaire de prix d'exercice B et de pay-off B - K.

Option parisienne

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Un des travers des options barriĂšre knock out est de mourir dĂšs la barriĂšre touchĂ©e. Ainsi, une banque qui a Ă©crit beaucoup d'options barriĂšre peut, si le sous-jacent est proche de la barriĂšre, jouer sur ce mĂȘme sous-jacent, toucher la barriĂšre et se dĂ©faire ainsi de ses obligations.

L'option parisienne a Ă©tĂ© créée pour pallier ce manque. La barriĂšre est dĂ©finie, mais l'option, pour s'activer ou se dĂ©sactiver, doit rester un certain temps au-dessus ou au-dessous de la barriĂšre en fonction du contrat. Le temps imparti est appelĂ© fenĂȘtre. À noter que les passages sous ou au-dessus de la barriĂšre, appelĂ©s incursions, n'ont pas de mĂ©moire. Si le sous-jacent fait une incursion durant un laps de temps infĂ©rieur Ă  ce que prĂ©voit le contrat, rien ne se passe en ce qui concerne l'option. L'option dite "Parasian", elle, garde en mĂ©moire les passages (voir Hugonnier pour le pricing de cette derniĂšre option). Ainsi, si le laps de temps est 5 jours sous la barriĂšre L pour dĂ©truire une option donnĂ©e :

  • on reste deux jours sous la barriĂšre, on en ressort et l'option est parisienne : on peut se permettre une autre incursion de 5 jours sous la barriĂšre ;
  • on reste deux jours sous la barriĂšre, on en ressort et l'option est parasian : on ne peut se permettre qu'une autre incursion infĂ©rieure Ă  trois jours, car les deux jours de la premiĂšre incursion sont gardĂ©s en mĂ©moire.

Option bermudienne (ou Bermuda)

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Il s'agit d'une option qui n'est exerçable qu'à certains moments dans la durée de vie de l'option. De cette maniÚre, elle cumule les avantages d'une option européenne et d'une option américaine.

Option composée ou compound option

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Le sous-jacent de l’option composĂ©e est une option standard. Étant donnĂ© que l’option composĂ©e permet d’acheter une couverture, elle est utilisĂ©e par un agent de couverture qui n'est pas certain d’avoir besoin d’ĂȘtre couvert. Il y a 4 types d’options composĂ©es : call sur call, call sur put, put sur put et put sur call. Il y a deux prix d’exercice et deux dates d’exercice.

Option à choix différé (as-you-like-this option ou chooser option)

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Cette option permet Ă  l’acheteur de dĂ©cider si cette option deviendra un call ou un put.

Il peut aussi ĂȘtre créé des produits composites ou produits structurĂ©s associant plusieurs outils financiers dont des options. De mĂȘme, certains titres, c'est le cas de l'obligation convertible, peuvent ĂȘtre analysĂ©s comme l'association d'une obligation classique et d'une option d'achat.

Options réelles

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Article dĂ©taillĂ© : Analyse par les options rĂ©elles.

En 1977, Stewart Myers constate des analogies entre les processus de dĂ©cisions des porteurs d’options financiĂšres et certaines situations de gestion financiĂšre d’entreprise. Dans l'article sĂ©minal qu'il publie cette annĂ©e-lĂ , les termes et concepts d’options rĂ©elles apparaissent comme application de la thĂ©orie des options aux choix d’investissements d'entreprise. Le dĂ©veloppement thĂ©orique et pratique des options rĂ©elles se dĂ©roule en trois Ă©tapes en trois dĂ©cennies[4] :

  • L’évaluation par les options rĂ©elles (en anglais : ROV pour real options valuation)
  • L’analyse par les options rĂ©elles (en anglais : ROA pour real options analysis)
  • Le raisonnement par les options rĂ©elles (en anglais : ROR pour real options reasoning ou ROT pour real options thinking)

Évaluation par les options rĂ©elles

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L’évaluation par les options rĂ©elles permet de prendre une dĂ©cision stratĂ©gique d'investissement relative Ă  un actif sous-jacent non financier[5]. L’évaluation par les options rĂ©elles repose sur deux apports fondamentaux :

  • Elle considĂšre le risque ou l’incertitude et la flexibilitĂ© managĂ©riale comme sources de valeur d'un projet risquĂ©
  • Elle pallie les dĂ©fauts des mĂ©thodes jusqu’alors utilisĂ©es
  • Elle contourne les hypothĂšses restrictives de la VAN (critĂšre de prĂ©dilection des dĂ©cideurs)
  • Elle rĂ©pond aux limites des analyses prospectives et des arbres de dĂ©cision.

Analyse par les options réelles (AOR)

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TrĂšs rapidement[6], les praticiens comprennent les contributions de l’évaluation par les options rĂ©elles, au-delĂ  de l'Ă©valuation de projet[7] :

  • Elle encourage les dĂ©cideurs Ă  affiner leur vision en clarifiant leurs hypothĂšses de valorisation du projet
  • Elle force la vision Ă  long terme par la formalisation du projet sur une longue pĂ©riode
  • Elle requiert un travail collaboratif, par le processus de formalisation dĂ©taillĂ© Ă©manant d’un consensus managĂ©rial et opĂ©rationnel
  • Elle interroge sur les sources d’incertitude et leur impact sur la valeur créée par le projet.

Le travail prĂ©alable sur les donnĂ©es et la simulation du projet Ă©tudiĂ© contribue Ă  l’analyse stratĂ©gique, comme l’avait envisagĂ© Myers dĂšs 1977. À ce stade, la mĂ©thode qui se voulait « outil d’aide Ă  la dĂ©cision Â» devient un outil de communication et de formalisation de la stratĂ©gie de l'entreprise pouvant aller jusqu’à l’adoption d’un mode de pensĂ©e par les options rĂ©elles.

Raisonnement par les options réelles (ROR)

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Le concept de raisonnement par les options rĂ©elles est dĂ©veloppĂ© par Mc Grath[8] : « Avec le raisonnement par les options rĂ©elles, la contribution majeure du concept ne se mesure plus dans la seule capacitĂ© d’évitement des Ă©checs, mais devient la gestion du coĂ»t de l’insuccĂšs par la limitation de l’exposition aux situations dĂ©favorables tout en maintenant la capacitĂ© de saisir des opportunitĂ©s et de maximiser les gains. Â». DĂšs lors, mobiliser un raisonnement par les options rĂ©elles revient moins Ă  capturer les opportunitĂ©s qu'Ă  comprendre leur crĂ©ation et leur invention[9].

Un nouveau courant plus transversal (stratĂ©gique – organisationnel) reproche Ă  l’AOR de considĂ©rer comme systĂ©matique la possibilitĂ© d’exercer l’option. L’assertion est fausse, mais l’erreur empirique commune[8] parce qu’il y a confusion entre une option potentielle et une option rĂ©elle. Le champ d’application clairement dĂ©fini par les premiers thĂ©oriciens n’est pas respectĂ©, il devient nĂ©cessaire de comprendre pourquoi. Actuellement, la recherche se concentre sur les mĂ©thodes de distinction des options rĂ©ellement existantes et des options idĂ©alement existantes. Admettre une option comme rĂ©elle exige un meilleur processus de comprĂ©hension de la capacitĂ© d’exercice.

Annexes

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Bibliographie

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  • J.C. Hull, Options, futures et autres actifs dĂ©rivĂ©s, Pearson Education, 6e Ă©dition 2007.
  • Christopher Dembik, Les options binaires, ce produit miracle pour les investisseurs novices, Tout Sur Mes Placements, 2012
  • Paul Wilmott, Quantitative Finance, Wiley, 2e Ă©dition 2006.
  • Octave Jokung NguĂ©na, MathĂ©matiques et gestion financiĂšre : Applications avec exercices corrigĂ©s, De Boeck, 2004.

Articles connexes

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  • Évaluation d'option
  • ParitĂ© Put-Call
  • StratĂ©gie optionnelle
  • Option sur taux, Option exotique
  • Lettres grecques
  • Cas particuliers : call, put, straddle, warrant
  • MathĂ©matiques financiĂšres
  • ModĂšle Black-Scholes
  • Stock option
  • Analyse par les options rĂ©elles

Notes et références

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  1. ↑ Jean-François Lemettre, Des bourses aux entreprises de marchĂ©: Le commerce du capital dans les turbulences de l'Ă©conomie de marchĂ©, Presses universitaires de Sceaux, Éditions L'Harmattan, 2011, (ISBN 2296551963 et 9782296551961) p. 36-39 (lire en ligne)
  2. ↑ (en) Fischer Black Fischer et Myron S. Scholes, The Pricing of Options and Corporate Liabilities dans Journal of Political Economy, vol. 81, no 3, p. 637-654, mai/juin 1973 (en anglais).
  3. ↑ (en) Steven L. Heston, A closed-form solution for options with stochastic volatility with applications to bond and currency options dans The Review of Financial Studies, vol. 6, no 2, p. 327-343, Ă©tĂ© 1993 (en anglais).
  4. ↑ V. Blum (2010) "Options rĂ©elles, Ă©tat des lieux sur l’applicabilitĂ© d’une mĂ©thode d’évaluation capturant le risque", Gestion 2000, p.19-34
  5. ↑ (en) Trigeorgis, Lenos. (Autumn1993) Real Options and Interactions With Financial Flexibility. FM: The Journal of the Financial Management Association, Vol. 22 Issue 3, p202-224
  6. ↑ (en) Kulatilaka, Nalin; Perotti, Enrico C. (Aug98), Strategic Growth Options, Management Science, Vol. 44 Issue 8, p1021-103
  7. ↑ Blum V. (2009) "Logique financiĂšre court terme versus logique financiĂšre long terme : le retour au vrai capitalisme " dans " L’entreprise agile ", sous la direction de JerĂŽme Barrand, Dunod
  8. ↑ a et b (en) Gunther McGrath Rita, (Jan1999), FALLING FORWARD: REAL OPTIONS REASONING AND ENTREPRENEURIAL FAILURE, Academy of Management Review, Vol. 24 Issue 1, p13-30
  9. ↑ Marie-HĂ©lĂšne Perez; CĂ©line BĂ©rard (mar/avr2009), Valoriser l'incertitude: Comprendre la dynamique des options rĂ©elles. Revue des Sciences de Gestion, Issue 236, p35-41
v Â· m
Produits dérivés financiers
Produits fermes
  • Futures (Contrat standardisĂ©)
  • Forwards (Contrat de grĂ© Ă  grĂ©)
  • Swaps (Échanges financiers)
Produits optionnels
  • Options (Contrat standardisĂ©)
  • Warrants (Contrat de grĂ© Ă  grĂ©)
  • Credit default swap (Couvertures de dĂ©faillance)
  • Swaption
v Â· m
Produits dérivés
Options & Warrants
Termes
  • Strike
  • Payoff
  • Exercise (en)
  • Expiration (en)
  • VolatilitĂ©
  • Moneyness (en)
  • Spread de crĂ©dit
  • Debit spread
  • Taux sans risque
  • Open interest (en)
  • Pin risk (en)
  • Lettres grecques en mathĂ©matiques financiĂšres
Vanilla option (en)
  • Call
  • Put
  • Bond option (en)
  • Stock option
  • Obligation Ă  taux fixe
  • Foreign-exchange option (en)
  • Option style (en)
Options exotiques
  • Asian option (en)
  • Barrier option (en)
  • Option binaire
  • Cliquet (en)
  • Commodore option (en)
  • Compound option (en)
  • Forward start option (en)
  • Interest rate option (en)
  • Lookback option (en)
  • Mountain range (en)
  • Rainbow option (en)
  • Swaption
Stratégie optionnelle
  • Collar
  • Fence (en)
  • Iron butterfly (options strategy) (en)
  • Iron condor (en)
  • Straddle
  • Strangle (en)
  • Covered call (en)
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  • Inversion du risque
Options spread (en)
  • Backspread (en)
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  • Box spread (en)
  • Bull spread (en)
  • Butterfly
  • Calendar spread (en)
  • Diagonal spread (en)
  • Intermarket Spread (en)
  • Ratio spread (en)
  • Vertical spread (en)
Évaluation d'option
  • ModĂšle binomial
  • ModĂšle de Black
  • ModĂšle Black-Scholes
  • Finite difference methods for option pricing (en)
  • Foreign exchange option (en)
  • Margrabe's formula (en)
  • ParitĂ© Put-Call
  • Monte Carlo methods for option pricing (en)
  • Trinomial tree (en)
  • Vanna–Volga pricing (en)
Swaps
  • Basis swap (en)
  • Swap de change
  • Swap de devises
  • Credit default swap
  • Swap de taux d'intĂ©rĂȘt
  • Inflation swap
  • Constant maturity swap
  • Dividend swap (en)
  • Equity swap
  • Total return swap
  • Correlation swap (en)
  • Swap de volatilitĂ©
  • Swap de variance
  • Conditional variance swap (en)
Forwards & Futures
  • Forward market (en)
  • Forward price (en)
  • Contrat Ă  terme
  • Currency future (en)
  • Financial future (en)
  • Contango
  • Backwardation (en)
  • Interest rate future (en)
  • Change Ă  terme
  • Taux de change anticipĂ©
  • Taux de marge
  • Single-stock futures (en)
  • Stock market index future (en)
  • Slippage (finance) (en)
Autres dérivés
  • Constant proportion portfolio insurance (en)
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  • Credit linked note
  • Credit default option (en)
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  • Equity-linked note (en)
  • Equity derivative (en)
  • Foreign exchange derivative (en)
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