Otto Steinbrinck | ||
Otto Steinbrinck en 1945. | ||
Naissance | Lippstadt, Principauté de Lippe |
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Décès | (à 60 ans) Landsberg am Lech, Allemagne |
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Origine | Allemand | |
Allégeance | Empire allemand République de Weimar Troisième Reich |
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Arme | Kaiserliche Marine Kriegsmarine |
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Grade | Kapitänleutnant | |
Années de service | 1907 – 1945 | |
Commandement | U-6 UB-10 UB-18 UC-65 UB-57 |
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Conflits | Première Guerre mondiale, Seconde Guerre mondiale |
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Distinctions | Pour le Mérite | |
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Otto Steinbrinck, né le à Lippstadt et mort le à Landsberg am Lech, est un commandant d'Unterseeboot pendant la Première Guerre mondiale. Officier de la marine puis industriel lors de la Seconde Guerre mondiale, il fut plus tard inculpé et condamné lors du procès Flick à Nuremberg.
Biographie
Fils d'instituteur, Otto Steinbrinck commence sa carrière en 1907 dans la Kaiserliche Marine et, à partir de 1911 est affecté sur plusieurs Unterseeboots. Il effectue divers compléments de formation d'artillerie et surtout de torpilles, avant d'embarquer sur le croiseur SMS Bremen et fréquenter l'École de navigation sous-marine en 1913. Il est ensuite officier de quart sur U-8 et U-15.
Le , il prend le commandement de l'U-6. Le , il prend le commandement de l'UB-10. Après avoir accompli 29 patrouilles, il cède son commandement à l'Oberleutnant zur See Reinhold Saltzwedel (en). Le , il prend le commandement de l'UB-18 à bord duquel il effectue 14 patrouilles, puis il prend le commandement de UC 65. Il effectue 8 nouvelles patrouilles avec ce sous-marin.
Le , il est promu au grade de Kapitänleutnant. En juillet 1917 épouse Lola Vogelsang. Le 1er aout 1917, il cède son commandement à l'Oberleutnant zur See Max Viebeg. Entre-temps, Steinbrinck reçoit le commandement de l'UB-57 qu'il prend au chantier pour le conduire à Zeebrugge où il arrive le .
Le , Steinbrinck cède le commandement de l'UB-57 à l'Oberleutnant zur See Johann Lohs après avoir accompli 5 patrouilles à son bord. De à , très fatigué par ses nombreuses missions de guerre, il occupe divers postes d'État-Major au commandement de la flottille avant d'être mis à disposition des forces sous-marines. C'est à ce poste qu'il finira la fin du conflit.
Durant la Première Guerre mondiale, Steinbrinck fut le commandant ayant coulé le plus de navires avec un U-boot; en 1916, il fut décoré de la croix pour le Mérite, étant le troisième sous-marinier à recevoir cette distinction. À la fin de la guerre, il coula un total de 206 navires, donc le croiseur protégé HMS Ariadne et en endommagea 12 totalisant 65 720 tonnes. En tonnage coulé, il fut le 4e avec 244 797 tonnes. Après la défaite de l'Empire allemand, il quitta la Reichsmarine, avec le grade de Kapitänleutnant. En 1919, il prit sa retraite pour occuper divers postes de chef d'entreprise dans l'industrie qui lui vaudront le titre de Standartenführer de la SS à titre honorifique.
Carrière
En , Steinbrinck rejoint le Parti national-socialiste des travailleurs allemands (NSDAP) où il devient Standartenführer dans la SS, avant d'être promu SS-Oberführer en . Peu de temps après, il fut membre du Freundeskreis der Wirtschaft (en), un groupe d'industriels allemands dont le but était de renforcer les liens entre le parti nazi et le monde des affaires, dont le chef était Wilhelm Keppler.
Entre 1937 et 1939, Steinbrinck travaille comme plénipotentiaire général pour le conglomérat de Flick. Tout en effectuant divers autres fonctions, il est promu Wehrwirtschaftsführer en – titre donné aux industriels étant importants pour l'industrie allemande de l'armement – et, en , est promu SS-Brigadeführer.
À l'été 1939, il démissionne conglomérat de Flick avant de rejoindre en décembre le groupe sidérurgique allemand ThyssenKrupp, où il travaille comme fiduciaire. Peu de temps auparavant, il fut également mobilisé en tant que capitaine de frégate. De à , Steinbrinck travaille comme plénipotentiaire général pour l'industrie sidérurgique au Luxembourg, en Belgique et en France. En , il travaille en tant qu'associé au présidium de la Reichsvereinigung Kohle (Association du Reich du charbon).
De jusqu'à l'évacuation des zones d'occupation occidentales à l'automne 1944, Steinbrinck fut également plénipotentiaire général du Reichsvereinigung Kohle pour l'économie minière et houillère aux Pays-Bas, en Belgique et en France, le Beko (Befehlskommando) Ouest. En , Steinbrinck opère en tant que « lien » entre l'industrie de la Ruhr et le groupe d'armées B du Generalfeldmarschall Walter Model.
L'après-guerre
En , Steinbrinck est arrêté par les Américains, où il fait face à des accusations (notamment pour appartenance à une organisation criminelle, la SS) lors du soi-disant procès Flick à Nuremberg. Au 2e jour d'audience, il est victime d'une crise cardiaque ce qu'il lui vaut d'être inapte à son procès pendant une semaine. Le , il est condamné à six ans de prison. Gravement malade, il meurt au camp de Landsberg am Lech (Bavière) en 1949. Il est inhumé à Lippstadt.
Liens externes
- Helgason, Guðmundur. [343 "Otto Steinbrinck"] Vérifier
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valeur (de l'aide). Allemandes et Autrichiennes, les U-boots de la seconde Guerre Mondiale I - Kaiserliche Marine Uboat.net. Récupéré Le .
- SS-Brigadeführer
- Commandant de U-Boot de la Première Guerre mondiale
- Kapitänleutnant de la Kaiserliche Marine
- Récipiendaire de la croix Pour le Mérite (ordre militaire)
- Naissance en décembre 1888
- Naissance à Lippstadt
- Naissance dans la principauté de Lippe
- Décès en août 1949
- Décès à Landsberg am Lech
- Décès à 60 ans