Un pâté de sable est un moulage constitué de sable humide, que font les enfants en jouant sur la plage ou dans un bac à sable[1].
Les enfants utilisent des seaux en plastique coloré, et de petits outils à leur taille comme un râteau ou une pelle, afin de tasser le sable mouillé dans le seau. Ensuite, ils le retournent sur du sable lisse et peuvent l'agrémenter de coquillages ou d'algues ramassées sur le rivage.
Dans le film Nous irons à Deauville (1962), Louis de Funès enseigne à Michel Galabru l'art difficile du pâté de sable — c'est la première scène où interagissent ces deux acteurs[2].
Une équipe internationale de chercheurs a estimé à 2,50 mètres la hauteur maximale théorique d'une colonne de sable de 20 centimètres de rayon. Leur article est illustré d'une photo montrant côte à côte un pâté de rayon 2 cm et de hauteur 27 cm et un pâté de rayon 7 cm et de hauteur 60 cm[3].
Références littéraires
Il existe de très anciennes références à ce jeu de construction. Ainsi, dans l'Iliade d'Homère, Chant XV, v. 361-366, on compare le dieu Apollon détruisant la muraille des grecs à un enfant détruisant son propre pâté de sable sur la plage.
« Il [Apollon] cassa le mur des Achéens, très facilement, comme un enfant sur le sable de la mer ; Ce que pour jouer il a construit dans sa candeur, il le détruit avec ses pieds, avec ses mains, en se jouant. »
Références
- Définition de « pâté », Larousse.
- Bertrand Dicale, Louis de Funès, Grasset, , 528 p. (ISBN 978-2-246-63669-4, lire en ligne), p. 172
- (en) Maryam Pakpour, Mehdi Habibi, Peder Møller et Daniel Bonn, « How to construct the perfect sandcastle », Scientific Reports, vol. 2, no 549, (DOI 10.1038/srep00549)
Voir aussi
Article connexe
Liens externes
- Pierre Bonnard, L'Enfant au pâté de sable (commentaire de l'œuvre), sur le site du musée d'Orsay.
- Olivier Hertel, « Les mystères du sable », sur Le Point.fr, Le Point, publié le 7 janvier 2000, modifié le 23 janvier 2007 (consulté le ).